Lundi des saints Innocents ! Une sorte de fête nationale ! Ce peuple est tellement abruti* par son régime politique et social qu'il réclame de plus en plus fort l'intervention de l'Etat pour résoudre les problèmes créés par ce régime politique d'inspiration marxiste. Sauf quelques poches ailleurs qui résistent dans la misère, le modèle marxiste a été abandonné partout quand il s'est avéré plus efficace de libérer les énergies individuelles, même dans la très communiste Chine maoïste. Notre pays croule sous les normes et interdits et crée des milliers de bureaucrates pour leur production et pour veiller à leur application. Manque de pot, le génie français moderne a permis à ce que les strates politiques soient laissées aux mains des dits-bureaucrates qui - c'est humain malgré tout - défendent en premier lieu leur steak et leurs privilèges inéquitables. A tel point que quand les contributions des autres n'y suffisent plus, la caste au pouvoir emprunte à l'étranger l'argent nécessaire à sa perpétuation.
Avec un baril de pétrole sous les quarante dollars, un taux directeur de la Banque centrale proche de zéro, une inflation négligeable stabilisant les perspectives, nous sommes dans la période optimale pour engager les réformes de structure nécessaires au rétablissement de nos finances et à la relance de notre économie dans la liberté rendue à ceux qui créent. S'entend par là tous ceux qui créent, derrière leurs bureaux, aux tables à dessins, aux cadrans des machines. Au lieu de quoi, les préoccupations du pouvoir sont presque exclusivement politiciennes en ce qu'elles ne visent qu'à améliorer sa communication avec l'électorat en montant des alliances de rencontre sur le chômage, le contre-terrorisme, l'environnement, la régulation des mœurs. Parlons du chômage :
Etant le seul pays européen à voir son chômage s'aggraver malgré une trituration éhontée des chiffres, il serait temps de dire qu'on a tout essayé de ce qui ne marche pas. Ayons la saine humilité d'aller voir ailleurs comment font nos voisins européens accablés des mêmes règles communautaires que nous dénonçons comme la cause de tous nos maux. Nous avons de part et d'autre du pays deux territoires similaires au nôtre et donc qui partagent la même problématique avec des nuances très pédagogiques. Est-ce si difficile d'y prendre ce qui nous conviendrait ? Regardons donc la Grande Bretagne et l'Allemagne.
En Grande Bretagne, le demandeur d'emploi est indemnisé à proportion des cotisations qu'il a payées durant les deux dernières années fiscales et touchera des indemnités pendant un maximum de six mois. Il doit venir au Job Center justifier sa recherche d'emploi tous les quinze jours et en cas de non-emploi au bout de treize mois, il prend ce qu'on lui offre. Le niveau moyen des indemnités est de 33%. Le niveau de chômage est actuellement en baisse à 5,2% (source Eurostat).
En Allemagne, il faut avoir cotisé douze mois les deux dernières années pour prétendre à une indemnité. La durée d'indemnisation est limitée à douze mois pour les moins de 50 ans. Celle -ci est en moyenne de 65% la première année et diminue les années suivantes à 50 puis 43 et 37%. Le demandeur d'emploi ne peut refuser un salaire inférieur de 20% à celui de son ancien job au bout de trois mois, puis 30% au bout de cinq et sans limite après 7 mois. Le niveau de chômage est stabilisé à 4,5% (source Eurostat). Il sera intéressant de voir l'impact des réfugiés orientaux dans les satistiques de 2016 et 2017.
En France, c'est évidemment compliqué et imprécis, ce qui laisse libre cours à la décision du bureaucrate au contact, comme d'hab. Il faut avoir cotisé 4 mois sur les 28 mois précédents (36 mois pour les plus de 50 ans) et l'indemnité tombe pendant 6 mois à deux ans (3 ans pour les plus de 50 ans). Le niveau moyen de l'indemnité est de 67% les deux premières années puis tombe à 30% jusqu'à la fin des droits (quatrième année). Le demandeur d'emploi est géré par l'agence Pôle-Emploi de son secteur et ne peut refuser plus de deux fois un "emploi raisonnable", sinon il est radié deux mois. Les formations sont en principe obligatoires et leur refus sanctionné. Le niveau de chômage est actuellement en métropole à 10,2% (règles BIT - source INSEE). La gravité de la situation a d'un côté assoupli l'application des textes, mais d'un autre côté les conséquences politiques de la dérive inexorable l'ont durcie.
Notons qu'en France comme en Allemagne il y a une zone statistique grise autour du chômage que l'on appelle ici les travailleurs pauvres. On en saisit une partie par les allocations Hartz IV¹ outre-Rhin et par le RSA² en France. En Grande Bretagne, les travailleurs précaires sont nombreux mais l'emploi à tout crin est une philosophie d'Etat, même s'ils ont un gros problème de paupérisation des enfants (1 sur 6).
S'affrontent donc deux philosophies de l'administration du travail : le pragmatisme anglo-saxon et les droits latins. Chez nos deux voisins le travail est moralement une vertu et doit être privilégié. Plus loin, aux Etats-Unis, il n'y a pas de sots métiers et on montre du doigt les oisifs. En Grande Bretagne comme en Allemagne on pousse à travailler même pour un petit salaire au motif qu'il vaut mieux être exposé "actif" sur le marché du travail que "contemplatif" derrière le mur des droits acquis. On peut convenir que le chômeur a plus de chances de décrocher quelque chose en partant chaque jour au (petit) boulot que de rester à se morfondre chez lui. D'un autre côté, il est plus sain de gagner peu en bossant que de recevoir peu en espérant, et le résultat est meilleur pour l'économie de la société si l'actif génère de la valeur ajoutée avant de consommer !
Les trois systèmes sont incitatifs, mais l'atonie de l'économie française pénalise plus ici le demandeur d'emploi, sauf à faire une recherche sur tout le territoire de la République (les emplois non pourvus sont nombreux) et à n'avoir ni préférences ou contraintes ni famille à charge. On en revient donc à la libération de l'économie, ce qui est le but avoué du ministre Macron qui passe pour le diable dans le bénitier socialiste. Incapable d'asséner une politique économique moderne à ses troupes planquées dans la fonction publique, fonction publique qui a accaparé le pouvoir législatif, le pouvoir ruse de réformettes en réformettes et malgré tout obtient des résultats : les autocars Macron (huons au passage le connard de Gironde qui lui met les accidents de la route sur le dos) ont créé mille emplois et transporté déjà 500.000 passagers en quatre mois. Le ministre qui ne vient pas de l'Administration mais de la haute banque, et qui a su gagner de l'argent de son propre jus de crâne, est convaincu que la contention des normes et contraintes de tous ordres déclenchera une reprise générale de l'activité et forcément un accroissement des offres d'emploi. Nos voisins l'ont prouvé.
Ses plus farouches ennemis sont paradoxalement les syndicats ouvriers qui croient encore défendre leurs ouailles au travail en bloquant toute réforme alors que chez nos voisins, les syndicats, même très combatifs comme chez Lufthansa, sont des partenaires pro-actifs dans la gestion économique du pays. La libéralisation de l'économie française passe certainement par l'abaissement des syndicats généralistes et spéciaux. Mais ceci est un combat politique qui s'amalgame à un changement de paradigme puisque ils représentent des partenaires quasi-constitutionnels du régime en place. Détruisons la soviétisation du pays, nous sommes ridicules et on se moque de nous !
Avec un baril de pétrole sous les quarante dollars, un taux directeur de la Banque centrale proche de zéro, une inflation négligeable stabilisant les perspectives, nous sommes dans la période optimale pour engager les réformes de structure nécessaires au rétablissement de nos finances et à la relance de notre économie dans la liberté rendue à ceux qui créent. S'entend par là tous ceux qui créent, derrière leurs bureaux, aux tables à dessins, aux cadrans des machines. Au lieu de quoi, les préoccupations du pouvoir sont presque exclusivement politiciennes en ce qu'elles ne visent qu'à améliorer sa communication avec l'électorat en montant des alliances de rencontre sur le chômage, le contre-terrorisme, l'environnement, la régulation des mœurs. Parlons du chômage :
- l'hiver des magiciens - |
Etant le seul pays européen à voir son chômage s'aggraver malgré une trituration éhontée des chiffres, il serait temps de dire qu'on a tout essayé de ce qui ne marche pas. Ayons la saine humilité d'aller voir ailleurs comment font nos voisins européens accablés des mêmes règles communautaires que nous dénonçons comme la cause de tous nos maux. Nous avons de part et d'autre du pays deux territoires similaires au nôtre et donc qui partagent la même problématique avec des nuances très pédagogiques. Est-ce si difficile d'y prendre ce qui nous conviendrait ? Regardons donc la Grande Bretagne et l'Allemagne.
En Grande Bretagne, le demandeur d'emploi est indemnisé à proportion des cotisations qu'il a payées durant les deux dernières années fiscales et touchera des indemnités pendant un maximum de six mois. Il doit venir au Job Center justifier sa recherche d'emploi tous les quinze jours et en cas de non-emploi au bout de treize mois, il prend ce qu'on lui offre. Le niveau moyen des indemnités est de 33%. Le niveau de chômage est actuellement en baisse à 5,2% (source Eurostat).
En Allemagne, il faut avoir cotisé douze mois les deux dernières années pour prétendre à une indemnité. La durée d'indemnisation est limitée à douze mois pour les moins de 50 ans. Celle -ci est en moyenne de 65% la première année et diminue les années suivantes à 50 puis 43 et 37%. Le demandeur d'emploi ne peut refuser un salaire inférieur de 20% à celui de son ancien job au bout de trois mois, puis 30% au bout de cinq et sans limite après 7 mois. Le niveau de chômage est stabilisé à 4,5% (source Eurostat). Il sera intéressant de voir l'impact des réfugiés orientaux dans les satistiques de 2016 et 2017.
En France, c'est évidemment compliqué et imprécis, ce qui laisse libre cours à la décision du bureaucrate au contact, comme d'hab. Il faut avoir cotisé 4 mois sur les 28 mois précédents (36 mois pour les plus de 50 ans) et l'indemnité tombe pendant 6 mois à deux ans (3 ans pour les plus de 50 ans). Le niveau moyen de l'indemnité est de 67% les deux premières années puis tombe à 30% jusqu'à la fin des droits (quatrième année). Le demandeur d'emploi est géré par l'agence Pôle-Emploi de son secteur et ne peut refuser plus de deux fois un "emploi raisonnable", sinon il est radié deux mois. Les formations sont en principe obligatoires et leur refus sanctionné. Le niveau de chômage est actuellement en métropole à 10,2% (règles BIT - source INSEE). La gravité de la situation a d'un côté assoupli l'application des textes, mais d'un autre côté les conséquences politiques de la dérive inexorable l'ont durcie.
Notons qu'en France comme en Allemagne il y a une zone statistique grise autour du chômage que l'on appelle ici les travailleurs pauvres. On en saisit une partie par les allocations Hartz IV¹ outre-Rhin et par le RSA² en France. En Grande Bretagne, les travailleurs précaires sont nombreux mais l'emploi à tout crin est une philosophie d'Etat, même s'ils ont un gros problème de paupérisation des enfants (1 sur 6).
S'affrontent donc deux philosophies de l'administration du travail : le pragmatisme anglo-saxon et les droits latins. Chez nos deux voisins le travail est moralement une vertu et doit être privilégié. Plus loin, aux Etats-Unis, il n'y a pas de sots métiers et on montre du doigt les oisifs. En Grande Bretagne comme en Allemagne on pousse à travailler même pour un petit salaire au motif qu'il vaut mieux être exposé "actif" sur le marché du travail que "contemplatif" derrière le mur des droits acquis. On peut convenir que le chômeur a plus de chances de décrocher quelque chose en partant chaque jour au (petit) boulot que de rester à se morfondre chez lui. D'un autre côté, il est plus sain de gagner peu en bossant que de recevoir peu en espérant, et le résultat est meilleur pour l'économie de la société si l'actif génère de la valeur ajoutée avant de consommer !
Les trois systèmes sont incitatifs, mais l'atonie de l'économie française pénalise plus ici le demandeur d'emploi, sauf à faire une recherche sur tout le territoire de la République (les emplois non pourvus sont nombreux) et à n'avoir ni préférences ou contraintes ni famille à charge. On en revient donc à la libération de l'économie, ce qui est le but avoué du ministre Macron qui passe pour le diable dans le bénitier socialiste. Incapable d'asséner une politique économique moderne à ses troupes planquées dans la fonction publique, fonction publique qui a accaparé le pouvoir législatif, le pouvoir ruse de réformettes en réformettes et malgré tout obtient des résultats : les autocars Macron (huons au passage le connard de Gironde qui lui met les accidents de la route sur le dos) ont créé mille emplois et transporté déjà 500.000 passagers en quatre mois. Le ministre qui ne vient pas de l'Administration mais de la haute banque, et qui a su gagner de l'argent de son propre jus de crâne, est convaincu que la contention des normes et contraintes de tous ordres déclenchera une reprise générale de l'activité et forcément un accroissement des offres d'emploi. Nos voisins l'ont prouvé.
Martinez, boss de la CGT |
(*) On mettra à part ce matin le peuple corse qui n'envoie pas dire ce qu'il pense de l'Etat français :)
(1) Le dispositif Hartz IV allemand en cliquant ici. Il couvre 4.407.161 allocataires à fin juillet 2015.
(2) Le dispositif RSA en cliquant ici. Il couvre 2,23 millions de foyers allocataires à fin juin 2015.
(1) Le dispositif Hartz IV allemand en cliquant ici. Il couvre 4.407.161 allocataires à fin juillet 2015.
(2) Le dispositif RSA en cliquant ici. Il couvre 2,23 millions de foyers allocataires à fin juin 2015.