samedi 10 septembre 2016

Onze-Septembre quinze ans déjà

Demain nous commémorerons les quinze ans de l'attaque islamique du Onze Septembre sur les tours jumelles de New York. D'autres que nous et ailleurs "fêteront" l'événement. Qu'ils brûlent en enfer !

Le Mémorial est enfin terminé. Les fondations de chacune des deux tours sont marquées par deux bassins carrés avec un effet de fontaine en cascade où l'eau disparait dans le sol. Un musée enterré commémore la tragédie, un mausolée renferme tous les restes humains que l'on n'a pas pu identifier - ils représentent près de la moitié des 2763 victimes sur ce site. Le lieu est devenu un point d'attraction majeur de la ville de Manhattan.


L'attaque restera dans les annales historiques non seulement comme le déclencheur de la dernière croisade au Moyen Orient mais surtout comme la preuve de la haine inextinguible de l'Islam à l'endroit de l'Occident indiscriminé : souvenons-nous que la plupart des terroristes étaient séoudiens, donc non impliqués dans le syndrome colonial antérieur dont on nous rebat les oreilles chaque jour que Dieu fait.

C'est aussi à partir de cet événement que fleurirent le plus largement toutes les théories complotistes sur l'invasion des lézards, jusqu'à nous expliquer qu'on avait marché sur la Lune dans un studio d'Hollywood, à croire que cette pathologie vieille comme l'an mil fut disséminée par l'onde de choc de l'effondrement des deux tours. Ceci est sans intérêt pour la suite, même si des professeurs imprudents comme Aymeric Chauprade y perdirent beaucoup de considération et leur emploi.

Après 2977 morts (on ne comptera jamais les 19 salopards) liquidés en deux heures au cœur battant de l'Occident, on aurait pu croire que les Etats-Unis lanceraient une guerre mondiale de nivellement de leurs contempteurs. Au lieu de quoi, l'Administration américaine, à la pointe de la naïveté, décida de forcer en Islam son modèle de way of life et sa démocratie. On a oublié que l'Eglise évangélique américaine débarqua derrière les chars Abbrams avec des wagons de bibles pour te convertir tout ça en trois coups de queuillère à pot !

Deux pays (et pas trois) avaient le bagage nécessaire pour comprendre le schmilblick, la France au Quai d'Orsay et la Grande Bretagne au Foreign Office. On n'a pas encore expliqué pourquoi le Premier britannique, Tony Blair, a poussé George W. Bush à écraser la termitière arabe, d'autant que sa diplomatie est à l'origine de toutes les zones de friction rémanentes dans son ancien empire. La France, qui pour une fois prévint tout le monde de l'erreur monumentale qui s'annonçait, fut copieusement insultée par Washington et tout ce que comptait les Etats-Unis de "patriotes" jusqu'à faire disparaître les French Fries des menus ; jusqu'à ce qu'apparaissent un an plus tard à l'arrière des automobiles des stickers "What If The French Were Right". Beaucoup présageaient que l'affaire serait très longue et que ses répercussions seraient planétaires. L'avenir se charge de leur prouver chaque jour qu'ils avaient raison.

Le traitement des causes profondes de l'attaque inattendue du Onze Septembre qui devaient pivoter sur une nouvelle stratégie énergétique n'était pas du niveau de l'Administration Bush-Cheney-Rumsfeld. Ils préférèrent la guerre infondée que pour une fois ils ne risquaient pas de subir physiquement - une presse américaine les affubla du sobriquet de faucons mouillés - mais qu'ils pourraient commander depuis le bunker climatisé plein d'écrans de télévision comme dans un jeu vidéo.

Deux pays majeurs de l'Occident, abonnés à la démocratie sous la loi animale du Nombre, avaient appelé à la passerelle le tréfond du panier, Blair ici, Bush là-bas. Nous n'avons pas fini de le payer... et de le revivre puisque nous sommes toujours en démocratie sous la loi du Nombre, et que l'on parle outre-atlantique de mettre sur le pavois un affairiste extraverti coiffé d'un chien de prairie mort ! Que nous promet-on en France pour vaincre en 2017 les métastases de l'Organisation Etat Islamique qui vont retomber partout ? Le Flan ! J'en tremble.

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