Nous continuons notre campagne de soutien à Jean Lassalle dans sa course à l'Elysée en explorant les thèmes principaux de son projet électoral. Aujourd'hui la relation entre la France et le Sud et tout particulièrement l'Afrique, notre géographie de proximité.
Dans le grand brassage des peuples provoqué par la mondialisation, chacun a pu toucher du doigt l'abolition des distances et deviner ce que signifie le Village Global. Je comprends l'esprit, l'humour, le schéma de pensée d'un Malgache ou d'un Gabonais, un Kosovar me reste étranger. Sans avoir fait la Coloniale, les affinités entre Français et ressortissants de l'ancien empire vont au-delà du partage de la langue française ; nous nous reconnaissons réciproquement, mutuellement. Nos ancêtres les Gaulois sans doute (humour). Quelque chose que nous avons assimilé à l'âge où l'on apprend tout ce que plus tard nous pourrons oublier : une culture commune. Si l'expression n'était pas déjà prise, nous dirions une richesse en commun, un commonwealth.
Si notre empreinte culturelle s'est beaucoup estompée en Asie du sud-est, suivant en celà le ressac de notre puissance économique, elle augmente en revanche sur le continent africain et c'est bien là qu'il faut porter l'effort. Jean Lassalle a un tropisme africain que partage le Piéton du roi. Nous sommes sans doute des RFistes :
RETROUVONS NOTRE RELATION MILLÉNAIRE AVEC LE SUD ET L’AFRIQUE
Combien de fois avons-nous rabâché sur ce blogue que nous avions, bien avant le problème d'immigration, un défi d'émigration. Que des populations quittent des terroirs stérilisés par un climat impitoyable est compréhensible, et qu'à partir, elles cherchent le meilleur point de chute, à leur connaissance au moment de la décision, est plus que normal. Il se dit tant de choses sur la France et sur l'Europe occidentale à la veillée le soir dans la case en torchis... Mais toute l'Afrique n'est pas logée sous le chaume ; elle part quand même. D'abord et surtout dans des pays africains voisins moins mal lotis, avant que de monter comme les oies sauvages vers le nord. Il en vient de partout et de pays relativement dotés de ressources monnayables.
Sans refaire une analyse de la captation des rentes et sur le cancer de l'autocratie, on peut déclarer que l'Africain est volé au coin du bois et moins souvent qu'à son tout par le vilain colon français. Il faut incinérer les tyrannies et lancer de grands projets transversaux lourds comme en porte l'excellent Jean-Louis Borloo dans sa chimère d'électrification générale du continent. On ne peut plus se contenter de forer les nappes phréatiques pour faire pousser des radis. Le continent va vers ses deux milliards d'habitants. Tout le monde doit s'y mettre et les Africains en première ligne pour des investissements massifs pilotés par la banque mondiale et les banques de développement en bypassant les agences népotiques nationales.
Fini les incantations tiers-mondistes et les vibrations marxisantes, le pilote doit être un pisse-froid sans idéologie qui compte ses sous et n'a plus rien à apprendre de personne. Un sacré chemin a été fait depuis le temps des icônes de la libération africaine, Lumumba, Nkrumah, Mengistu, Touré, Kabila et jusqu'à Mugabe, qui ont coulé le continent de manière grandiose.
La recherche d’efficacité est primordiale : on attirera le capital souverain pour allécher le capital mercantile. On placera le premier sur les projets longs à faible récompense financière directe pour laisser le second faire son beurre plus facilement et se multiplier en faisant des émules locaux. Le drame est qu’il n’existe que très peu d’entrepreneurs noirs africains. Ils vont dans les sciences molles, le judiciaire, la sociologie, la fonction publique, le commerce ou la musique, pas dans la sidérurgie comme le font par exemple les Indiens. Mais il y a un commencement à tout.
Les billets les plus lus sur Royal-Artillerie traitent de ces questions. En voici quelques liens :
Il est probable que la franchise et le parler-vrai de Jean Lassalle froissera les susceptibilités sémantiques des pillards en fonction, mais l'écho répercuté dans les peuples sera bien sûr énorme si RFI y prête vie ! Il n'est d'arbre qui ne tombe s'il est poussé par la multitude. Voter Jean Lassalle nous permettrait de positiver intelligemment nos relations nord-sud et de libérer des peuples que nous aimons.
Dans le grand brassage des peuples provoqué par la mondialisation, chacun a pu toucher du doigt l'abolition des distances et deviner ce que signifie le Village Global. Je comprends l'esprit, l'humour, le schéma de pensée d'un Malgache ou d'un Gabonais, un Kosovar me reste étranger. Sans avoir fait la Coloniale, les affinités entre Français et ressortissants de l'ancien empire vont au-delà du partage de la langue française ; nous nous reconnaissons réciproquement, mutuellement. Nos ancêtres les Gaulois sans doute (humour). Quelque chose que nous avons assimilé à l'âge où l'on apprend tout ce que plus tard nous pourrons oublier : une culture commune. Si l'expression n'était pas déjà prise, nous dirions une richesse en commun, un commonwealth.
Si notre empreinte culturelle s'est beaucoup estompée en Asie du sud-est, suivant en celà le ressac de notre puissance économique, elle augmente en revanche sur le continent africain et c'est bien là qu'il faut porter l'effort. Jean Lassalle a un tropisme africain que partage le Piéton du roi. Nous sommes sans doute des RFistes :
RETROUVONS NOTRE RELATION MILLÉNAIRE AVEC LE SUD ET L’AFRIQUE
« Aujourd’hui, un néo-colonialisme économique pille les matières premières en achetant les classes dominantes laisse des centaines de millions de gens dans la misère, exacerbant une violence meurtrière, sapant au final les fondements même des sociétés et des États. Le malheur pousse sur les routes de l’exil des millions d’hommes, de femmes et d’enfants. Comme jadis nos montagnes se vidaient de leurs forces vives pour grossir le prolétariat des villes.
Je veux ouvrir une nouvelle époque dans notre relation avec l’Afrique. Nous conclurons, avec les pays d’Afrique qui le souhaiteront, des traités équilibrés, qui excluront le pillage et le détournement de leurs ressources. Les Africains y trouveront une chance de plus pour s’épanouir avec bonheur sur leurs terres, auprès de leurs familles, pour que leur société évolue sans cassure, et pour prendre plaisir à partager leurs richesses culturelles avec le reste de l’humanité. Notre langue, partagée avec les pays francophones, entretient un cousinage culturel précieux. Nous devons demain redevenir des partenaires et des alliés, dans un même dessein enfin apaisé.»
Je veux ouvrir une nouvelle époque dans notre relation avec l’Afrique. Nous conclurons, avec les pays d’Afrique qui le souhaiteront, des traités équilibrés, qui excluront le pillage et le détournement de leurs ressources. Les Africains y trouveront une chance de plus pour s’épanouir avec bonheur sur leurs terres, auprès de leurs familles, pour que leur société évolue sans cassure, et pour prendre plaisir à partager leurs richesses culturelles avec le reste de l’humanité. Notre langue, partagée avec les pays francophones, entretient un cousinage culturel précieux. Nous devons demain redevenir des partenaires et des alliés, dans un même dessein enfin apaisé.»
Combien de fois avons-nous rabâché sur ce blogue que nous avions, bien avant le problème d'immigration, un défi d'émigration. Que des populations quittent des terroirs stérilisés par un climat impitoyable est compréhensible, et qu'à partir, elles cherchent le meilleur point de chute, à leur connaissance au moment de la décision, est plus que normal. Il se dit tant de choses sur la France et sur l'Europe occidentale à la veillée le soir dans la case en torchis... Mais toute l'Afrique n'est pas logée sous le chaume ; elle part quand même. D'abord et surtout dans des pays africains voisins moins mal lotis, avant que de monter comme les oies sauvages vers le nord. Il en vient de partout et de pays relativement dotés de ressources monnayables.
Sans refaire une analyse de la captation des rentes et sur le cancer de l'autocratie, on peut déclarer que l'Africain est volé au coin du bois et moins souvent qu'à son tout par le vilain colon français. Il faut incinérer les tyrannies et lancer de grands projets transversaux lourds comme en porte l'excellent Jean-Louis Borloo dans sa chimère d'électrification générale du continent. On ne peut plus se contenter de forer les nappes phréatiques pour faire pousser des radis. Le continent va vers ses deux milliards d'habitants. Tout le monde doit s'y mettre et les Africains en première ligne pour des investissements massifs pilotés par la banque mondiale et les banques de développement en bypassant les agences népotiques nationales.
Fini les incantations tiers-mondistes et les vibrations marxisantes, le pilote doit être un pisse-froid sans idéologie qui compte ses sous et n'a plus rien à apprendre de personne. Un sacré chemin a été fait depuis le temps des icônes de la libération africaine, Lumumba, Nkrumah, Mengistu, Touré, Kabila et jusqu'à Mugabe, qui ont coulé le continent de manière grandiose.
La recherche d’efficacité est primordiale : on attirera le capital souverain pour allécher le capital mercantile. On placera le premier sur les projets longs à faible récompense financière directe pour laisser le second faire son beurre plus facilement et se multiplier en faisant des émules locaux. Le drame est qu’il n’existe que très peu d’entrepreneurs noirs africains. Ils vont dans les sciences molles, le judiciaire, la sociologie, la fonction publique, le commerce ou la musique, pas dans la sidérurgie comme le font par exemple les Indiens. Mais il y a un commencement à tout.
Les billets les plus lus sur Royal-Artillerie traitent de ces questions. En voici quelques liens :
- Développement intelligent (Borloo)
- De la submersion de toute digue aux vanités souverainistes (LLL)
- Géographie humaine de l'Afrique noire
- La double grille africaine
- Migrations et corruption
- La fée bleue en Afrique
- Vers les EUA ? (Kadhafi)
- Forcer l'Afrique (TICAD)
...et trente autres articles sur l'Afrique et ses guerres post-coloniales, accessibles simplement par le libellé [Afrique].
Il est probable que la franchise et le parler-vrai de Jean Lassalle froissera les susceptibilités sémantiques des pillards en fonction, mais l'écho répercuté dans les peuples sera bien sûr énorme si RFI y prête vie ! Il n'est d'arbre qui ne tombe s'il est poussé par la multitude. Voter Jean Lassalle nous permettrait de positiver intelligemment nos relations nord-sud et de libérer des peuples que nous aimons.
Deux frères à Goma |
Billets de soutien RA libellés "Jean Lassalle" à cliquer:
- Un berger à l'Elysée du 15/03/2017
- Jean Lassale, note liminaire du 19/03/2017
- But de la manœuvre du 22/03/2017
- Libertés basses du 24/03/2017
- Une autre Europe demain du 27/03/2017
- Passons aux énergies renouvelables du 30/03/2017
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