And the winner is... |
La caste militaire brésilienne boucle le ceinturon pour acclamer le nouveau Mussolini des plaines à soja. Avec 55,3% Bolsonaro, la coqueluche des bourgeoises décoincées et des latifundières lascives, décroche la timbale en vrai coq perché sur le fumier de la démocratie sud-américaine. Facile ! Il a compris ce que comprend le peuple. Le peuple en a soupé des Cassandre du désordre moral obligatoire et excusé ! Le peuple veut du neuf et qu'on essarte l'ivraie sans mollir, le blé dut-il en souffrir un peu. C'est le programme du capitaine d'artillerie qui connaît bien la cantine politique pour y avoir pris ses repas pendant vingt-sept ans ! Rallumez les arsenaux, on commençait à s'emmerder !
On fait le break sur une danse techno italienne que certains reconnaîtront :
Fiamma nera
Ach du liebe Zeit ! Alternative für Deutschland entre au parlement de Hesse et le Grün Tarek Al-Wazir (mais si!) pourrait former le nouveau gouvernement de Wiesbaden. Les coalisés de Berlin, une main devant, une main derrière, en rabattent de beaucoup, la chancelière est sous Prozac et l'Allemagne, cul par dessus tête, prépare une retraite aux flambeaux vers Nuremberg. Le pronostic est engagé par les éditocrates de la pensée conforme.
What next ? France ? Rien ! Zimbabwe ? Rien ! Syrie ? D'aucuns pensent que le vainqueur de la guerre civile devrait se retirer pour faire toute leur place aux vaincus et les laisser décider de la suite, comme par exemple une réforme de la constitution qui barrerait la présidence aux dictateurs. Ce serait une première dans l'histoire, mais notre jeune premier de président ne recule pas devant cette création ubuesque au théâtre du monde. Du haut de mon ermitage perché dans les grands chênes, je n'arrive pas à comprendre une seule injonction de la ligne diplomatique française au Levant. Faut-il rappeler que les Syriens nous ont foutu dehors manu militari à la fin de la Seconde guerre mondiale ?
Corée du Nord ? La nomenklatura communiste a importé tant de biens de luxe qu'il n'est plus resté assez d'argent pour acheter du riz. Si la famine de 1997 qui a tué tant de monde n'est plus d'actualité ("Il n'y avait rien sauf des feuilles de maïs réduites en poudre, qui constipaient, je mangeais des lézards, des serpents, des rats et de l'herbe" disaient les évadés du paradis) le pays profond est dénutri, les enfants rachitiques et la santé mauvaise hors des villes. A tel point que la politique d'ouverture du président sud-coréen est remise en cause par ses contribuables puisqu'à l'évidence, les gras cousins du Nord se foutent royalement de lui. Moix et Depardieu aussi.
Pour le reste, on a voté ce dimanche en Géorgie, les Catalans ont fêté l'écrasement du Real Madrid par le Barça et accessoirement le premier anniversaire de leur indépendance foirée.
O Fiamma Nera
RépondreSupprimertu sei forza divina,
o Fiamma Nera
tu sei forza d’Italia.
Salva la Patria,
falla sempre più grande,
la Patria, la Patria
con fede e con onor innovator !
O battaglion, marcia verso la vittoria,
scaglia il tuo cuor
contro il barbaro invasor.
Fa pur di noi la salvezza della Patria !
Guardia fedele, del Duce !
A noi !