mardi 30 octobre 2018

Demoiselles et guitares

Ce soir nous reprenons la guitare à la demande de nombreux lecteurs qui, ma foi, ont aimé "Pour une heure de plus...". Nous avons choisi quatre belles guitaristes dans tous les sens du terme. Il a fallu du temps pour que les filles s'emparent de la guitare, instrument machique s'il en est, espagnol quoi ! Beaucoup d'entre elles ont travaillé le rock commercial à force d'amplis et ont privilégié le sex-appeal et la provocation sensuelle qui rapporte.
D'autres et surtout en Asie ont visé l'excellence et au-delà d'une virtuosité acquise très tôt - les gamines attaquent la guitare à cinq ans - apportent un touché que les hommes n'obtiennent pas si bien. Dans la série proposée ce soir, nous avons privilégié le phrasé du morceau, et pour certains rajouté les paroles qui viennent tout naturellement à l'esprit.
Bonne nuit.


Pour commencer Andrea González Caballero joue le Prélude BWV 1006a de Jean-Sébastien Bach



A suivre Xuefei Yang - Manhã de Carnaval de Luiz Bonfá - Orfeu Negro
Matin, fais lever le soleil
Matin, à l'instant du réveil
Viens tendrement poser
Tes perles de rosée
Sur la nature en fleurs
Chère à mon cœur
Le ciel a choisi mon pays
Pour faire un nouveau paradis
Où loin des tourments
Danse un éternel printemps
Pour les amants

Chante chante mon cœur
La chanson du matin
Dans la joie de la vie qui reviens

Matin, fais lever le soleil
Matin, à l'instant du réveil
Mets dans le cœur battant
De celui que j'attends
Un doux rayon d'amour
Beau comme le jour
Afin que son premier soupir
Réponde à mon premier désir
Oui, l'heure est venue
Où chaque baiser perdu
Ne revient plus...
Oui, l'heure est venue
Où chaque baiser perdu
Ne revient plus.

Chante chante mon cœur
La chanson du matin
Dans la joie de la vie qui reviens


Oblivion de Piazzola par Nadja Kossinskaja
Lourds, soudain semblent lourds
Les draps de velours de ton lit
Quand j'oublie jusqu'à notre amour...

Lourds, soudain semblent lourds
Tes bras qui m'entourent déjà dans la nuit
En bas ton pas en va quelque part
Les gens se séparent, j'oublie, j'oublie...

Tard, on se parle dans un bar d'acajou
Des violons nous rejouent
Notre mélodie, mais j'oublie...

Tard, on se parle dansant joue contre joue
Tout devient flou
Et j'oublie, j'oublie...

Court, le temps semble court
Le compte à rebours d'une nuit
Quand j'oublie jusqu'à notre amour...

Court, le temps semble court
Tes doigts qui parcourent ma ligne de vie
Sans un regard, les amants s'égarent
Sur un quai de gare, j'oublie, j'oublie...


Et nous finissons par l'interprétation la plus délicate d'un morceau composé par Eric Clapton
Tears in Heaven par Kaori Muraji (Si Youtube exige de visionner sur leur site, allez-y, cela vaut la peine).

Would you know my name
If I saw you in heaven?
Would it be the same
If I saw you in heaven?
I must be strong and carry on
'Cause I know I don't belong here in heaven.

Would you hold my hand
If I saw you in heaven?
Would you help me stand
If I saw you in heaven?
I'll find my way through night and day
'Cause I know I just can't stay here in heaven
Time can bring you down, time can bend your knees
Time can break your heart, have you begging please, begging please
Beyond the door there's peace I'm sure
And I know there'll be no more tears in heaven.

Would you know my name
If I saw you in heaven?
Would it be the same
If I saw you in heaven?
I must be strong and carry on
'Cause I know I don't belong here in heaven.
Paroles & musique : Eric Patrick Clapton / Will Jennings


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