mercredi 31 octobre 2018

Lou Reed cinq ans déjà !

Le train fantôme dévale à toute vitesse pour la Toussaint (Halloween en anglais). Rendre un hommage appuyé à Lou Reed (1942-2013) qui est parti un 27 octobre est une gageure, mais nous avons choisi Vanessa Paradis qui est parfaitement "dans le truc"... comme souvent. Je pense que cette version prise au Zénith de Paris en 2001 lui aurait fait plaisir.
Salut aux morts, glissons !

Holly came from Miami F.L.A.
Hitch-hiked her way across the U.S.A.
Plucked her eyebrows on the way
Shaved her legs and then he was a she
She said, hey Babe, take a walk on the wild side,
Said, hey Honey, take a walk on the wild side.

Candy came from out on the island,
In the backroom she was everybody's darling,
But she never lost her head
Even when she was giving head
She says, hey Baby, take a walk on the wild side
Said, hey Babe, take a walk on the wild side
And the colored girls go,
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo doo

Little Joe never once gave it away
Everybody had to pay and pay
A hustle here and a hustle there
New York City is the place where they said:
Hey Babe, take a walk on the wild side
I said, hey Joe, take a walk on the wild side.

Sugar Plum Fairy came and hit the streets
Lookin' for soul food and a place to eat
Went to the Apollo
You should have seen him go, go, go
They said, hey Sugar, take a walk on the wild side
I said, hey Babe, take a walk on the wild side, alright, huh

Jackie is just speeding away
Thought she was James Dean for a day
Then I guess she had to crash
Valium would have helped that bash
She said, hey Babe, take a walk on the wild side
I said, hey Honey, take a walk on the wild side
And the colored girls say
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo
Doo doo doo doo doo doo doo doo doo doo

Paroles et musique : Lou Reed


R.I.P.

Sa bio par Nostalgie :
Lou Reed a pour nom de baptême Lewis Alan Reed.
Le musicien et chanteur américain voit le jour le 2 mars 1942 à Freeport, dans la ville de New-York. Ayant débuté dans The Velvet Underground, l'artiste est à l'origine des nombreux tubes à succès dont la renommée perdure encore après l'éclatement du groupe en 1970.
Groupe Mythique des années 1960, celui-ci fut une réelle inspiration pour de nombreux projets musicaux de rock.
Dans ce sens, Lou Reed et ses compagnons de The Velvet Underground sont et resteront des icônes de la musique rock, même si ils n'ont pas produit de réels tubes à l'instar de John Lennon ou Bob Dylan.
Quoiqu'il en soit, Lou Reed connaîtra un véritable succès avec son titre « Walk on the wild side ».

Le jeune Lou Reed
C'est à New-York, sa ville natale que Lou Reed passe son enfance auprès d'un père comptable.
Il apprendra le piano dès l'âge de cinq ans mais se passionnera plus tard pour la guitare. Ses styles musicaux se dessinent déjà avec son penchant pour le rock and roll, le free jazz et le doo wop.
Pour apprendre la guitare, il se servira de son assortiment de disques. En 1958, alors intégré dans les Jades, Lou Reed enregistre « So blue » aux rythmes doo wop.
Pensant le dévier de son inclination homosexuelle, ses parents consentent à le faire subir des séances d'électrochocs alors qu'il n'a que 17 ans. Plus tard, il évoquera cette douloureuse expérience dans le titre « Kill your sons » sorti en 1975.
Les textes radicaux, crus et même choquants de ses chansons témoignent encore du traumatisme subi. Par ailleurs, la noirceur des textes de Lou Reed sera l'empreinte musicale et artistique du chanteur.
Passionné très tôt de littérature, il apprendra l'art de l'écriture inventive avec un poète et professeur de littérature, Delmore Schwartz à l'université de Syracuse.
Les études finies, Lou Reed commence à travailler pour Pickwick en tant que parolier, interprète et compositeur.

The Velvet Underground
John Cale forme avec Lou Reed et Sterling Morrison le groupe Les Warlocks, ainsi que la chanteuse Daryl.
Ajoutant Angus MacLise à la formation, les Warlocks prennent le nom de The Velvet Underground, en 1965. A la fin de l'année, Angus MacLise sera remplacé par Maureen Tucker.
Effectuant quelques concerts, ils se font remarqués par la cinéaste Brigid Polk qui en parle à son ami Andy Warhol. Celui-ci en parle à son tour à son associé Paul Morrissey, le futur manager du groupe.
Les répétitions commencent dès décembre avec comme chanteuse, Nico et Lou Reed et sa bande passent en studio pour enregistrer quelques chansons.
The Velvet Underground se produisent également dans des spectacles. Toutefois, les sujets sulfureux mentionnés par le groupe entraîne la fermeture des boîtes dans lesquelles il se produit.
Poursuivant leur carrière, Lou Reed et The Velvet Underground continue les enregistrements avec Bob Dylan comme réalisateur artistique.
En 1967, « The Velvet Underground and Nico » paraît dans les bacs. L'album contient entre autres les tubes remarquables comme « I'm waiting for the man », « Sunday morning » et « Heroin » écrit par Lou Reed.
Choquant, l'album ne sera pas une réussite. Cependant, sa mauvaise réalisation inspirera le mouvement punk encore naissant.
Le second opus paraît dès la fin de l'année 1967 qui recevra le même accueil que le précédent. « White Light/White Heat » sera ainsi quasiment ignoré sauf d'une poignée d'admirateurs.
Bientôt, John Cale s'en va et Doug Yule intègre The Velvet Underground.
Lou Reed, quant à lui n'attendra pas la sortie du quatrième album du groupe « Loaded », sorti en 1970 pour s'en aller retourner chez ses parents.

Une carrière solo auprès des Anglais
En quittant les Velvet Underground, Lou Reed quitte également l'industrie de la musique. Richard Robinson et Lisa Says tentent pourtant de persuader l'artiste de se remettre à la musique.
Le producteur et son épouse lui propose alors l'enregistrement d'un album au Royaume-Uni avec deux membres des Yes .
En 1972, l'album Lou Reed est dans les bacs. Si ce dernier contient de bons titres tels « I can't stand it » ou « Ocean », l'album n'est pas un succès.
Il n'en sera pas de même avec le second opus « Transformer » qui voit la collaboration de David Bowie ainsi que de Mick Ronson.
Sorti toujours en 1972, l'album est enfin accepté du public et est une réussite. Le titre « Walk on the wild side » est particulièrement prisé.
Le succès accompagnera Lou Reed jusqu'en 1976. Ainsi, l'on peut citer « Berlin » produit en 1973 ou « Coney Island Baby ».
« Metal machine music » sorti en 1975 sera par contre un fiasco. Viennent ensuite des oeuvres, certes importantes mais qui s'avère déroutantes comme « The Blue mask », sorti en 1982.
Lou Reed renoue avec le succès en 1989 grâce à l'opus « New York ». L'année d'après, il publie un bel opus « Songs for Drella » en hommage à son associé d'antan, Andy Warhol et avec la collaboration de John Cale.
Les Velvet Underground se retrouvera d'ailleurs pour une série de spectacles, en 1993.
Entre temps, Lou Reed aura sorti deux albums plutôt réussis artistiquement avec « Magic and loss » paru en 1992 et « Set the twilight reeling », dans les bacs en 1996. « The Raven » est le titre de son dernier album.
Autrement, la discographie de Lou Reed foisonne d'albums live dont le « Live in London » en date de 1998. L'artiste a aussi fait paraître deux volumes photographiques sous les titres de Lou Reed's New York et Emotion in action.

Lou Reed, qui subit une greffe du foie en mai 2013, décède le 27 octobre.


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