jeudi 22 novembre 2018

Charles Barbanès est mort

Il est vraiment triste d'apprendre le décès de Charles Barbanès, animateur infatigable de la Cellule de Recherches sur Internet de Louis XVII, CRIL17, et comme dit l'à-propos de son site : cette cellule de membres appartenant au Corps mystique du Royaume de France en survivance, s'est constituée dans l'espérance de la résurrection du Royaume de France.

Nous avions échangé nos avis sur des fora royalistes puis sur ce blogue et je lui avais quelquefois opposé l'invisibilité d'une descendance du Temple au temps des peines que ce pays a subies et qui auraient justifié son retour. Au cours de ses recherches, Charles Barbanès a excavé un formidable matériau qui a permis de constituer des chaînes de présomptions véritablement fondées, mais il lui a toujours manqué le maillon décisif, infractable. Il est aussi devenu le prisonnier de sa thèse et de ses nombreuses archives, ce qui pouvait être lourd à porter par moment. Mais il continuait avec un incroyable courage comme le montrent ses dernières interventions sur le site de la CRIL17.

La probabilité de sortir ce maillon décisif des tréfonds de l'histoire demeure intacte même si les troubles de la période révolutionnaire ont éparpillé et détruit beaucoup de preuves n'en laissant accessible que leurs commencements. Il est à souhaiter qu'un historien reprennent l'ouvrage où il est tombé des mains de Charles Barbanès et lui fasse un jour l'hommage d'une heureuse conclusion.

Dans le dernier billet RA sur l'affaire Louis-17 et lui répondant directement puisqu'il m'avait transmis ses ouvrages numérisés, j'avais ouvert une fenêtre de recherche que peut-être ses successeurs pourraient explorer et qui disait ceci :
" ... [ils] devraient creuser la question d'outremer, en se souvenant qu'il n'était pas si difficile de traverser l'Atlantique à cette époque, les échanges étant nombreux et fréquents. Les îles françaises de la Mer des Caraïbes étaient trop petites pour cacher un dauphin de France, les plantations de la côte (américaine) étaient infestées de Français des deux camps, mais le Sud-Dakota auquel on accède facilement en remontant le Missouri et où les Indiens comprenaient le français aurait pu convenir."
Mes plus sincères condoléances à son épouse et à sa famille. Il a bien mérité de reposer en paix et souhaitons-lui de connaître là-haut la fin de l'histoire qui a passionné sa vie terrestre.


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