L'avant-veille du scrutin législatif espagnol, le prince Louis de Bourbon encourageait sur sa page Facebook ses Friends à voter POUR l'Espagne traditionnelle en ces termes :
Contrairement à ses cousins de France, le prince est connu du grand public chez lui en Espagne, plus particulièrement par son ascendance* mais aussi par sa vie de famille exemplaire et ses relations mondaines et professionnelles. Il est l'aîné des Capétiens d'où procède la Casa Real. Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú et Maria Margarita Vargas Santaella (du Banco Occidental de Descuento de Maracaïbo) font souvent leur page glacée dans les magazines people de la Péninsule, mais aussi de la presse quotidienne par son inlassable défense du généralissime Francisco Franco dans ses choix et ses œuvres. On saura ce soir s'il a été entendu.
Le programme de VOX se décalque parfaitement sur les recommandations du prince Louis mais le soutien qu'il lui apporte n'aurait pas été aussi explicite si le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, n'avait fait mousser l'exhumation de Franco en Valle de Los Caïdos à des fins électoralistes. Négociant en plus avec les séparatistes catalans un futur détesté par la droite et la majorité des Espagnols, Sanchez a fait de VOX ce parti d'appoint indispensable à une coalition de droite, qui a permis de renverser la table en Andalousie, province socialiste, assistée du berceau à la tombe jusqu'à maintenant.
Si, au-delà de la querelle dynastique française, d'aucuns ici s'interrogeaient sur les intentions politiques de Louis de Bourbon pour la France, il leur suffirait de connaître ce qu'il demande pour l'Espagne :
- l'unité du territoire de la nation
- l'éducation de ses enfants
- la défense de la famille et de la vie - il paraît dans des conférences internationales sur le premier sujet -
- le respect du drapeau, de l'hymne national, de l'histoire du pays, de sa culture, de sa langue et de sa religion
- l'état de droit
- l'appui aux forces de sûreté du pays
On peut trouver une majorité de Français sur ce faisceau de convictions ; mais aussi une forte minorité issue des forces de déconstruction et d'affaissement moral à l'œuvre depuis quarante ans parce que l'esquisse induit de fortes exclusions. Deux absences importantes dans le programme - il y en a quelques autres - sont l'économie et les finances, ce qui ne laisse d'étonner chez un banquier. S'il reste très critique du libéralisme social ou sociétal, je n'ai pas le souvenir de l'avoir entendu sur le libéralisme économique, le capitalisme, la globalisation. Les fan clubs légitimistes français, plutôt que d'exposer son combat catholique qui ne fait aucun doute, enrichiraient le débat en l'interrogeant sur ses convictions dans ces chapitres déterminants pour notre futur. Quoique on puisse soutenir que le réarmement moral de la nation doit précéder la reconstruction du pays qui l'héberge.
Royal-Artillerie souhaite à l'Espagne que triomphe ce soir le meilleur de ses traditions dans le droit fil des espérances du prince de Bourbon.
El 28A España se juega su futuro :Hier il appelait à porter le parti VOX aux Cortès de Madrid :
- La Unidad Territorial
- La educación de sus hijos
- La defensa de la familia y de la vida
- El respeto a su bandera, a su himno, a su historia, a su cultura, a su lengua y a la religión
- El cumplimiento de la Ley
- El apoyo a los Cuerpos De Seguridad del Estado
Basta de votar a disgusto o con los ojos o la nariz tapados : hay que VOXtar con ilusión y esperanza de una España Mejor.
. Vota Con Ilusion
. Vota Con Esperanza
. España Viva
Les ducs d'Anjou (cliché El País 2016) |
Contrairement à ses cousins de France, le prince est connu du grand public chez lui en Espagne, plus particulièrement par son ascendance* mais aussi par sa vie de famille exemplaire et ses relations mondaines et professionnelles. Il est l'aîné des Capétiens d'où procède la Casa Real. Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú et Maria Margarita Vargas Santaella (du Banco Occidental de Descuento de Maracaïbo) font souvent leur page glacée dans les magazines people de la Péninsule, mais aussi de la presse quotidienne par son inlassable défense du généralissime Francisco Franco dans ses choix et ses œuvres. On saura ce soir s'il a été entendu.
(*) il est l'arrière-petit-fils en ligne directe du général Franco mais aussi pareillement du roi d'Espagne Alphonse XIII.
Le programme de VOX se décalque parfaitement sur les recommandations du prince Louis mais le soutien qu'il lui apporte n'aurait pas été aussi explicite si le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, n'avait fait mousser l'exhumation de Franco en Valle de Los Caïdos à des fins électoralistes. Négociant en plus avec les séparatistes catalans un futur détesté par la droite et la majorité des Espagnols, Sanchez a fait de VOX ce parti d'appoint indispensable à une coalition de droite, qui a permis de renverser la table en Andalousie, province socialiste, assistée du berceau à la tombe jusqu'à maintenant.
Si, au-delà de la querelle dynastique française, d'aucuns ici s'interrogeaient sur les intentions politiques de Louis de Bourbon pour la France, il leur suffirait de connaître ce qu'il demande pour l'Espagne :
- l'unité du territoire de la nation
- l'éducation de ses enfants
- la défense de la famille et de la vie - il paraît dans des conférences internationales sur le premier sujet -
- le respect du drapeau, de l'hymne national, de l'histoire du pays, de sa culture, de sa langue et de sa religion
- l'état de droit
- l'appui aux forces de sûreté du pays
On peut trouver une majorité de Français sur ce faisceau de convictions ; mais aussi une forte minorité issue des forces de déconstruction et d'affaissement moral à l'œuvre depuis quarante ans parce que l'esquisse induit de fortes exclusions. Deux absences importantes dans le programme - il y en a quelques autres - sont l'économie et les finances, ce qui ne laisse d'étonner chez un banquier. S'il reste très critique du libéralisme social ou sociétal, je n'ai pas le souvenir de l'avoir entendu sur le libéralisme économique, le capitalisme, la globalisation. Les fan clubs légitimistes français, plutôt que d'exposer son combat catholique qui ne fait aucun doute, enrichiraient le débat en l'interrogeant sur ses convictions dans ces chapitres déterminants pour notre futur. Quoique on puisse soutenir que le réarmement moral de la nation doit précéder la reconstruction du pays qui l'héberge.
Royal-Artillerie souhaite à l'Espagne que triomphe ce soir le meilleur de ses traditions dans le droit fil des espérances du prince de Bourbon.
Addendum du 28/04/2019-23:05
Avec une participation de 75% les cartes ont été rebattues à l'intérieur de chaque camp, à droite et à gauche, mais sans en avantager aucun. Le PSOE de Pedro Sanchez passe en tête et cherche à former un front populaire pour gouverner mais Podemos a rétréci. Le PP s'effondre mais Ciudadanos s'envole. VOX a obtenu 2,5 millions de voix et entre aux Cortès avec 24 députés. Même si le score du parti nationaliste est inférieur à ses attentes, à quarante-trois ans seulement, Santiago Abascal est là pour longtemps.