Lucy Dillon (1770-1853), de sang irlandais, marquise de La Tour du Pin, était dame d'honneur de la reine Marie-Antoinette. Mariée au comte de Gouvernet (1759-1837), diplomate lui-même et fils du dernier ministre de la guerre de Louis XVI, elle traversa la Révolution française au balcon de la société de cour, puis dans l'exil en Amérique sous la Terreur. Par son père, Arthur Dillon, elle participe de la légende de la guerre d'Amérique où il servit sous les ordres de la Motte Piquet à la tête de son régiment, le Dillon. Au sortir de la Révolution, les Gouvernet s'appuieront sur les relations antillaises d'Arthur Dillon (Tascher de la Pagerie) qui leur permettront de remonter en selle jusqu'à l'Usurpation de 1830 que le marquis de La Tour du Pin refusa et qui lui coûta trois mois de fort.
Dans son Journal d'un femme de cinquante ans elle raconte son 14-juillet 1789. Il est toujours intéressant de connaître le témoignage de gens impliqués, a fortiori quand ils ne le sont pas dans la séquence, ce qui prouve en creux l'éloignement du pouvoir des réalités. Ce sont ces pages que Royal-Artillerie propose à son distingué lectorat aujourd'hui, grâce au fonds de la Gallica.
En juillet 1789, Lucy a dix-neuf ans, elle mène sa maison d'une main ferme jusqu'au train d'équipages, malgré des relevailles difficiles de sa première grossesse. Aujourd'hui, ce serait un modèle de femme de tête, ce qu'elle montrera plus encore pendant l'exil. Et jolie en plus, au point que les anciennes lui recommandaient de ne pas avancer dans la lumière au service de la reine.
Dans son Journal d'un femme de cinquante ans elle raconte son 14-juillet 1789. Il est toujours intéressant de connaître le témoignage de gens impliqués, a fortiori quand ils ne le sont pas dans la séquence, ce qui prouve en creux l'éloignement du pouvoir des réalités. Ce sont ces pages que Royal-Artillerie propose à son distingué lectorat aujourd'hui, grâce au fonds de la Gallica.
En juillet 1789, Lucy a dix-neuf ans, elle mène sa maison d'une main ferme jusqu'au train d'équipages, malgré des relevailles difficiles de sa première grossesse. Aujourd'hui, ce serait un modèle de femme de tête, ce qu'elle montrera plus encore pendant l'exil. Et jolie en plus, au point que les anciennes lui recommandaient de ne pas avancer dans la lumière au service de la reine.