C'était au choix le Format Normandie et la promesse d'un retour de la Russie en Europe, ou un petit hommage à un chanteur breton sur les airs de qui j'ai tant dansé Ma Vie. Alain Barrière (1935-2019) anticipait la vanité humaine sur un piano de garage en 1977. La Terre tournera sans nous, nous tous, oui mais peut-être tournera-t-elle carré, on y sent déjà des hésitations au moyeu.
Et le bonus habituel :
Qu'espérions nous, que croyions-nous
La terre elle tournera sans nous
Sans nos délires nos rêves fous
Et sans ce monde qui fut nous.
Que croyions-nous, qu'espérions-nous
L'amour ne nous doit rien du tout
Et pour les autres comme pour nous
L'amour s'en va, l'amour s'en fout.
Pourquoi toujours aimer sans fin
D'autres soleils d'autres matins
Un hiver n'est pas un printemps
Nous ne sommes pas des géants
Qui peuvent se moquer du temps
Pourquoi rêver à d'autres vies
Pourquoi rêver de symphonies
Il faut un jour enfin je crois
S'en tenir à la mélodie
Un jour décider de sa vie.
Que croyions-nous, que voulions-nous
Le malheur a fondu sur nous
Il ne reste plus rien, rien du tout
De ce royaume qui fût nous.
Pourtant pourtant ce n'était pas si fou
Ce bonheur était bien à nous
Il fallait le garder c'est tout
Rien que pour nous, rien que pour nous.
Que croyions-nous, qu'espérions-nous
L'amour ne nous doit rien du tout
Et pour les autres comme pour nous
La terre tourne, elle tournera sans nous.
La terre tourne, elle tournera sans nous !
Et le bonus habituel :
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