mercredi 21 octobre 2020

La République en danger !

La République, passe encore ; mais la république, ça fait mal ! La république c'est notre bien commun, la chose à tous, notre espace physique et mental organisé pour vivre ensemble : aussi une définition de l'Etat. C'est l'Etat lui-même qui est en danger, plus que le régime politique qui l'a si fortement entamé en l'insinuant partout, jusqu'à le faire enfler de la gangrène gazeuse du clientélisme démocratique. Mais c'est une autre histoire ! Comme le blasphème sur lequel on reviendra.

Même si nous ne profitons pas d'un "Premier Amendement" à notre constitution, ce qui nous oblige à parler entre les rails du politiquement correct, il faut dire de quoi il retourne aujourd'hui en des termes que le distingué lectorat de Royal-Artillerie saura décrypter puisqu'il est par choix, intelligent et instruit. On comprend sans creuser très profond qu'il serait une victoire facile pour les forces de désagrégation de compenser un peu la répression des idées salafistes ou indigénistes par quelques coups donnés à la fachosphère, même si votre blogue favori a depuis longtemps disparu des écrans-radars de l'Ecole de journalisme de Lille.


La république est en danger d'abord par la primauté du droit sur la politique régalienne, qui crée un rempart inversé protégeant la subversion ; ensuite - et c'est fini - par l'appel d'air d'une immigration incontrôlée provoqué par des allocations sociales extravagantes dans le monde entier. Nous ne traiterons que de ces deux défauts... sauf à faire un livre de deux cents pages qui outrepasse notre courage. Disons-le tout net, le corpus législatif augmentant les droits de l'homme en continu depuis quarante ans, a crée le plus sûr abri juridique pour les promoteurs de la charia nationale, que l'on pourrait appeler aussi les conquérants de la revanche de Poitiers. Ce n'est pas forcer le trait de revenir à 732 quand on entend Idriss Sihamedi de l'ONG BarakaCity déclarer : « Vous avez la montre, nous avons le temps !». L'islamisation du pays est la queue de trajectoire de toutes les officines, associations, organisations humanitaires, agences et instituts islamiques établis en France. Ils y mettront le temps qu'il faudra, en usant du défaut de la cuirasse démocratique par la démographie. Ce n'est pas le petit piéton du roi qui le dit, mais Boualem Sansal dans une citation célèbre :

« L'islamisation est en marche et connaît une accélération notable. Chacun peut l'observer. Aujourd'hui, l'islamisation est l'affaire de professionnels de la prédication, de la manipulation et des médias, dont Internet. Elle a des buts politiques offensifs. La masse critique qui déclenchera la réaction en chaîne n'est pas loin d'être atteinte. Elle posera d'énormes et insolubles problèmes en Europe.» Et pour comprendre la réaction en chaîne évoquée, il faut se souvenir que le musulman modéré pratiquant régulier n'est qu'un salafiste quiétiste endormi, à qui sera donné l'ordre un jour de se lever pour renforcer les salafistes du djihad, ses "frères". Les imams modérés ne résisteront pas longtemps à l'assaut si tant est qu'ils en voient les effets avant de passer ! Ce qui change chez l'islam des autres prosélytismes que nous devons supporter, c'est leur détermination quasiment aveugle et incassable. Alors quoi ?

Il faut renverser le rempart déjà évoqué. C'est possible si le pouvoir exécutif peut convaincre intelligemment les juges de premier échelon de ne pas annihiler l'effort de police, en dépit de la sacro-sainte hypocrisie qu'est la séparation des pouvoirs. Et secondement, il faut tarir la ressource : stopper les subventions publiques aux structures douteuses sans attendre aucun jugement au fond, couper les allocations familiales aux baïonnettes d'Erdogan, bloquer l'invasion provenant de "pays à risques" en mettant le mouchoir sur l'asile prétendûment politique. Inutile de se disperser en plantant des fourches dans les meules de foin, aller à l'essentiel... jusqu'au bout, en se méfiant d'abord de tous ces amis qui nous veulent du bien vivre ensemble, à commencer par les éditocrates écumant les plateaux et les politiciens avides de suffrages !

Le professeur Samuel Paty n'est pas le premier décapité du djihad. Le premier fut Hervé Cornara, chef d'entreprise à Saint-Quentin Fallavier ; le deuxième aurait pu être le père Hamel à Saint-Etienne du Rouvray si le couteau avait été meilleur ; le troisième n'est pas le dernier. On terminera ce triste billet par une vidéo de Jean-Marie Le Pen qui a circulé cette semaine sur les réseaux sociaux et qui décrivait très bien la menace ; avant que le prophète borgne et breton ne perde son temps à rallumer les fours d'une extermination terrible comme pour se prémunir de toute victoire électorale qui l'aurait obligé à gouverner. Reste sa lucidité :

6 commentaires:

  1. Que penseriez-vous d'un état de siège loi 1878 ?

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    1. L'état de siège 1878, qui n'est pas la loi martiale, est un cadre utile pour fluidifier l'action des pouvoirs régaliens dans un périmètre défini, mais il s'adresse pour l'intérieur à l'insurrection armée. Il n'est donc pas applicable pour le moment.

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  2. Et sous prétexte de covid19 on interdit les accès aux stands de tir ou" la distanciation sociale" existe pourtant depuis toujours comme première norme de sécurité. Ce qui limite les nouveaux adhérents et donc les futurs possesseurs d'armes à feu, bizarrement plus nombreux depuis 2015 (+40% en 5 ans). L'état a peur, mais de qui?


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    1. L'Etat a peur (depuis toujours) des moutons pris subitement de panique. Et puis il y a cinq millions de permis de chasse en circulation dont 1,2 million de chasseurs qui mettent des rangers le dimanche. La gendarmerie n'arrive pas à contrôler cet arsenal, pas plus que la police nationale n'y parvient pour les stocks (balkaniques) en cité.

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    2. L'ermite du gave7 novembre 2020 à 19:24

      On pourrait rajouter une troisième action: ce serait de s'intéresser de près à ces ONG qui, sous prétexte de secourir les migrants, les attirent: on pourrait chercher d'où proviennent leurs fonds, leur logistique, leurs moyens de transport, qui sont leurs dirigeants et on découvrirait peut-être que leurs bonnes intentions nous amènent doucement mais sûrement vers l'enfer.

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    3. La noria méditerranéenne de coke-en-stock est devenu un des pôles les plus juteux du charity business. Les ONG offre des positions sociales pour le futur en plus d'un accès grand ouvert aux cotisations de la compassion.

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