rappelé à 18 ans
02. Philippe II (1116-1131) aîné sacré associé de Louis VI (†1137)
rappelé à 15 ans
03. Philippe de France (1209-1218) aîné de Louis VIII (†1226)
rappelé à 9 ans
04. Louis de France (1244-1260) aîné de saint Louis (†1270)
rappelé à 2 ans
05. Louis de France (1264-1276) aîné de Philippe III (†1285)
rappelé à 13 ans
06. Jean Ier (1316-1316) aîné posthume de Louis X (†1316)
rappelé à 4 jours
07. Philippe de France (1316-1317) aîné de Philippe V (†1322)
rappelé à 8 mois
08. Jean de France (1366-1366) aîné de Charles V (†1380)
rappelé à 7 mois
09. Charles de France (1386-1386) aîné de Charles VI (†1422)
rappelé à 3 mois
10. Charles de France (1392-1401) puîné de Charles VI
rappelé à 9 ans
11. Louis de Guyenne (1397-1415) puîné de Charles VI
rappelé à 18 ans
12. Jean de Touraine (1398-1417) puîné de Charles VI
rappelé à 19 ans
13. Louis de France (1458-1460) aîné de Louis XI (†1483)
rappelé à 2 ans
14. Joachim de France (1459-1459) puîné de Louis XI
rappelé à 4 mois
15. François de France (1466-1466) puîné de Louis XI
vécut 4 heures
16. Charles-Orland de France (1492-1495) aîné de Charles VIII (†1498)
rappelé à 3 ans
17. François de France (1497-1498) puîné de Charles VIII
rappelé à 6 mois
18. Charles de France (1496-1496) puîné de Charles VIII
rappelé à 1 mois
19. François de France (1497-1498) puîné de Charles VIII
rappelé à 1 mois
20. François de Bretagne (1518-1536) aîné de François Ier (†1547)
rappelé à 18 ans
21. Louis le Grand Dauphin (1661-1711) aîné de Louis XIV (†1715)
rappelé à 49 ans
22. Louis le Petit Dauphin (1682-1712) aîné du Grand Dauphin
rappelé à 29 ans
23. Louis de France (1704-1705) aîné du Petit Dauphin (†1712)
rappelé à 1 an
24. Louis de France (1707-1712) puîné héritier du Petit Dauphin
rappelé à 5 ans
25. Louis de France (1729-1765) aîné de Louis XV (†1774)
rappelé à 36 ans
26. Louis-Joseph de France (1751-1761) aîné du dauphin (†1765) de Louis XV
rappelé à 10 ans
27. Xavier de France (1753-1754) puîné héritier du dauphin de Louis XV
rappelé à 4 mois
28. Louis-Joseph-Xavier de France (1781-1789) aîné de Louis XVI (†1793)
rappelé à 7 ans
Ce billet n'est pas une thèse mais une conversation entre royalistes au coin du feu. Cette nécrologie, établie par M. François-Xavier Pachot, gouverneur nommé de la Charte de Fontevrault, énonce les "dauphins" de la troisième race qui sont morts avant de régner et ont ainsi laissé leur place aux trente-trois rois capétiens de droit divin(1). On accède à son étude en cliquant ici. La dynastie a évité près de la moitié de sa production patrilinéaire. La thèse providentialiste est que ces disparitions résultent d'une volonté divine décidant parmi les lieutenants du Christ qui est médiocre, bon ou meilleur pour Son projet, sans oublier que la Providence ne se met pas en équations. Quant à pénétrer les voies du Seigneur, il vaut mieux oublier, ce que ne font pas toujours les croyants, avides d'interprétations. Ceci étant dit, on peut se poser la question de savoir si ce "déchet" était aussi mauvais qu'on le répute.
Le numéro 26 par exemple pose problème : La Vauguyon, qui dès 1758 a la charge d'instruire les quatre petits-fils de Louis XV, les décrira dans ses mémoires comme Les quatre "F" : Bourgogne le Fin (notre n°26), Berry le Faible (futur Louis XVI), Provence le Faux (futur Louis XVIII), Artois le Franc (futur Charles X). A part Louis XVIII, les deux autres n'étaient pas dans l'emploi et le meilleur des quatre fut repris avant d'accéder. La Providence avait-elle le projet de ruiner la monarchie de droit divin et la dynastie tout ensemble ? On le croirait, d'autant que les successions à trois frères avaient déjà provoqué des ruptures graves, que l'on songe aux fils de Philippe le Bel : Louis X (†1316), Philippe V (†1322), Charles IV (†1328) qui, sans postérités mâles, passent la main aux Valois ; puis aux fils d'Henri II : François II (†1560), Charles IX (†1574), Henri III (†1589) qui, sans postérités mâles, passent la main aux Bourbons ; et pour finir ceux du Dauphin Louis de France mort avant son père Louis XV : Louis XVI (†1793), Louis XVIII (†1824), Charles X (†1836) qui laissent la main aux D'Orléans lesquels s'avèrent ensuite incapables de transformer l'essai. La branche de Bourbon déposée en France mourra à son tour de l'absence de toute postérité mâle. La troisième race de nos rois ne perdure qu'en Espagne à travers les guerres carlistes et la guerre civile de 1936, et revient progressivement aux Partidas d'Alphonse le Sage. L'avatar moderne de la saga capétienne est une fade "monarchie du nord" depuis la promulgation à Madrid de la constitution de 1978.
La maison d'Orléans qui réside en France voudrait renouer où le fil s'est rompu en 1873 (Chambord, le drapeau blanc), mais elle n'est que l'héritière de la Monarchie de Juillet et pas des Quarante Rois pour cause de régicide et d'usurpation (on n'hérite pas d'un crime, encore moins de deux). Il n'y a pas de quatrième race souterraine de droit divin et aucune impatience des princes à accéder. Nous sommes devant le vide total pour ce qui relève de l'incarnation du droit divin(1).
Note (1): non parce que les rois de droit divin seraient gouvernés sans frein par leurs caprices, mais parce qu'ils obéissent à une loi surnaturelle dont ils acceptent le joug lors du sacre
Les légitimistes pourraient arguer qu'en éteignant la race aînesse épuisée, la Providence a fait le lit des descendants de Philippe V d'Espagne jusqu'à Louis de Bourbon, qui règnerait sous le nom de Louis XX. Sauf que ça ne peut pas le faire avec une monarchie constitutionnelle qui est indéfiniment liée au peuple par un pacte national et n'a plus l'indépendance du modèle absolu(2) après s'être défaite de la sujétion étroite du Ciel. L'autre explication négociable résiderait dans la perception de Léon Bloy qui soutient que, par la décapitation du roi Louis XVI, la nation française s'est damnée pour longtemps. C'est de l'anthropomorphisme que d'attribuer à la puissance divine ce genre de vengeance, mais allez savoir, le Dieu de l'Ancien Testament n'est-il pas un Dieu de terreur ?
Note (2): Dont l'existence ou la réalisation ou la valeur est indépendante de toute condition de temps, d'espace, de connaissance
Quel est donc le but de ce darwinisme divin ?
C'est la première question. La deuxième concerne la "mécanique dynastique" (comme l'appelle ChouandeCœur).Si le but reste inconnu malgré toutes les sollicitations intellectuelles des théologiens, on est ramené au sol à regarder les effets visibles de ce contrôle. Le royaume de France, dont le Christ est par définition le roi depuis la Triple Donation de sainte Jeanne d'Arc, suit-il un agenda caché de la Providence ? Si l'on observe le royaume depuis Sirius, on s'aperçoit que tous les caractères, tempéraments, qualités, vices et simples défauts ont existé chez les rois régnants, parfois immoraux, ce qui infirme par exemple un projet d'exemplarité du prince destiné à l'éducation des masses par le relais des clercs. Sur le terrain pas mieux : la marche au Rhin et la conversion des peuples résidents qui aurait pu la motiver, toujours dans l'esprit de la lieutenance du Christ, ont échoué après s'être avérée particulièrement sanglante et barbare si l'on pense au sac du Palatinat au Grand Siècle pourtant ! Par ailleurs considérant le bonheur des brebis, tout au long de l'histoire capétienne - mais sans doute en aurait-il été de même avec une autre race de rois - les peuples du royaume ont subi sans le secours du Ciel les assauts climatiques, les pestes, la disette, les guerres provoquées ou déclarées par leurs rois sous des prétextes bien étrangers à leur bonheur - qu'on pense à l'épopée milanaise de François Ier - et nous ne mettrons pas dans le lot les guerres de défense du territoire parfaitement justifiées quel que soit l'agresseur, mais qui apportèrent leur lot de misère. Quid des injustices d'un régime féodal prédateur maintenu trop longtemps au gouvernement des hommes, qui conduira à l'insurrection générale contre un roi faible et pusillanime ? Le régime monarchique en mourra ! Et ironie du sort, pour faire place à des régimes plus sanglants encore qui engageront le pays dans une guerre ouverte permanente de vingt-trois ans, de Valmy à Waterloo. Nous perdrons toutes les guerres ensuite(3). Oui, l'agenda de la Providence est bien caché ! On dirait même qu'elle ne nous aime pas !
Note (3) : 1870, 1914 (à la Noël 14 nous avions déjà consommé toute l'infanterie de ligne et remonté au front les régiments à trois chiffres), 1939, Indochine 1954.
Mise en cause de la loi salique
Ces rois-lieutenants furent-ils les bons sinon guidés vers le bien commun ? Ont-ils maintenu Son royaume sur la trajectoire choisie ? A priori pas toujours comme nous le mentionnons ci-dessus. Au fil des successions on constate que trop souvent l'affaissement du projet capétien met en cause un de ses piliers fondateurs : la loi salique. Au résultat des courses, la loi de succession patrilinéaire ruine par moment la continuité de l'Etat et met en danger la couronne elle-même. Si les couronnes des deux premières races étaient ceintes presque exclusivement pour la guerre et appelaient dans leur conversation avec Dieu des généraux de cavalerie, les filles de la première dynastie capétienne n'auraient sans doute pas démérité ensuite puisqu'elles auraient su nommer les bons généraux en les laissant exercer leur art sans interférer dans les successions dynastiques que les docteurs de la loi auraient mises hors de leur portée - d'accord, ça n'avait pas marché avec la première race. L'objection juridique menant à l'exhérédation des filles de la couronne n'aurait pas tenu longtemps avec une loi patrimoniale d'inaliénabilité interdisant "l'exportation" des biens et pouvoirs d'icelle dans le même sens qu'on interdirait bientôt sa disposition.C'est la règle patriarcale héritée du monde militaire gréco-romain qui s'imposa dans le droit archaïque médévial, plus que la loi barbare des Francs saliens qui n'était à l'origine qu'un tarif de peines appliquées au coupable et accessoirement des dispositions réglant les héritages fonciers sur le territoire des préfectures létiques dans la coutume matrilinéaire franque4. Les docteurs de mauvaise foi qui exhumèrent une vieille règle coutumière des peuples de la forêt, promptement rédigée en latin compréhensible pour y adosser les intérêts des pouvoirs masculins régnants, construisirent le corpus des lois fondamentales au motif premier de pacifier les successions royales, au second, de réduire la hoirie, mais aussi de perpétuer leur propre influence dans l'entourage royal (qui dit loi dit chicane dit juge). L'application de ces lois aboutit, à la fin de l'histoire, à la liquéfaction du modèle par extinction de la production de titulaires ; on peut dire que le comte de Chambord, aussi intelligent fut-il, n'eut pas la force d'y répondre quand il sacrifia la possibilité d'une descendance dans une union non consommable, Marie-Thérèse de Modène étant de naissance bréhaigne et notoirement. Les couronnes qui s'en privèrent, adeptes de la primogéniture absolue, ont connu des reines exceptionnelles, on pense aux couronnes britanniques.
En passant, on ne peut comparer dans l'histoire l'aptitude des uns et des autres à gouverner sans évoquer la différence de formation des enfants royaux selon leur sexe à partir de la Renaissance. La loi salique est aujourd'hui défendue sans raison immédiate pour être raccord avec une tradition qui voudrait que l'obligation de masculinité du monarque, au même titre que celle du prêtre, réponde au devoir d'état de lieutenant du Christ. Ces arcanes oubliés se révélèrent toxiques pour la dynastie ; pourquoi s'y accrocher, reste pour moi un mystère, mais si on revient à l'idée poussée par ChouandeCœur, la Providence s'en serait servie pour ouvrir le chemin à certains et le fermer à d'autres. Dont acte !
Note (4): Le pacte pénal original des Francs saliens disposait des alleux comme suit : « Si quis mortuus fuerit et filios non demiserit, si mater sua superfuerit, ipsa in hereditatem succedat. Tunc si ipsi non fuerint, soror matris in hereditatem succedat.» (si quelqu'un meurt sans enfant et que sa mère lui survive, c'est elle qui hérite ; si ceux-là aussi sont décédés et qu'il demeure des sœurs de la mère, elles héritent). Les textes couvrant la dévolution des terres seront retravaillés ensuite par les docteurs carolingiens pour sortir les femmes de la succession d'Etat. Aller plus loin c'est par ici.
Conclusion
Il n'y en a pas. La mécanique des successions dynastiques sciemment déviées par la Providence est une question préalable de foi et d'interprétation de "signaux". La démarche providentialiste n'en est pas moins estimable pour au moins une raison d'importance : elle arrache les royalistes à la querelle dynastique. L'Ost se rangera en bataille et Dieu donnera la victoire, à la meilleure artillerie (avait ajouté Napoléon). C'est bien sûr une attitude de confort moral que de savoir la Providence en action, et certains penseurs légitimistes le dénoncent, préférant mobiliser l'énergie pour le succès de l'aîné des Capétiens, sans surinterpréter les signaux faibles de l'au-delà. Il ne faut pas tomber dans le piège consistant à "penser" à la place de Dieu et "prévoir" Ses intentions, ce que font trop souvent des providentialistes exaltés quand ils font vivre le mythe du grand monarque caché qui attend, non son heure mais l'ordre divin d'apparaître. A tout prendre, je préfèrerais le Mérovingien caché de la race de David et dans le Midi, le dernier des Wisigoths.Il n'en demeure pas moins que la querelle dynastique maintenue éveillée est le verrou de toute restauration monarchique en France. Alors, est-elle voulue par le Ciel ? Nous observons que les princes en cause se prêtent parfaitement à ce dessein destructeur puisque aucun d'eux n'a jamais suggéré que l'avénement du roi devait passer avant le concours d'ego et de légitimités croisées, et que son propre retrait ne poserait aucune difficulté si son concurrent avait de meilleures chances que lui, ou si la Providence se manifestait en faveur de l'autre de manière explicite pour une fois. Au fond de leur cœur, aucun n'y croit ! C'est une des limites du projet royaliste. Il ne reste plus qu'à... "instaurer".
Je trouve que ce billet résume bien un aspect de votre pensée, qui est assez tant partagé : la lassitude de la querelle dynastique. Il n'y a pas de réponse à la question de savoir si elle est voulue par le Ciel, comme vous dites. "Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir"... L'inconvénient d'une instauration est que vous perdriez les deux tiers des troupes fidèles immédiatement, la plupart ayant déjà fait un choix. "L'instauré" serait sitôt mis en difficulté par un doute, persistant et définitif (incluant sa descendance), sur sa légitimité. Personne ne veut un roi par seul adhésion au principe. Un général couronné suffirait, il pourrait se prétendre au dessus des partis, et connaîtrait sans doute les ficelles de la géopolitique mieux que d'autres. Ou pourquoi pas un empereur dans ce cas, ne soyons pas petits bras. Non. Ce qui fait que nous avons un roi "de jure" en France - deux y prétendant - : c'est que les lois fondamentales du Royaume sont non-écrites, relèvent tant de la légitimité que de la légalité, et que, le jour où les deux ont été scindées, elles persistèrent malgré tout, et définitivement, puisque la nouvelle légalité n'a aucun pouvoir ni droit sur la légitimité. L'Empire ou les Républiques successives n'ont aucun pouvoir juridique là-dessus. Ils ne pouvaient légiférer sur le fonctionnement d'un système ayant été légalement aboli. Nous non plus n'avons aucun pouvoir sur ce sujet. On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas le pape, ni son évêque, ni son curé : nous prenons tous ceux-là tels qu'ils sont. Il en va de même pour le Roi. Il ne peut s'agir d'un roi de principe, celui-là sera alors un roi de pacotille.
RépondreSupprimerRegardez l'Eglise catholique, la Sainte Messe dite de Saint Pie V a été presque interdite en France. Le deux tiers des fidèles et des prêtres ont disparu des églises. Les décès n'expliquent pas tout. Il y a eu rupture de confiance. La Tradition, la transmission, est une partie intégrante de la légitimité. C'est ce qui tient tout l'édifice. Le Pape avait pourtant bien le droit et une certaine latitude à modifier des rubriques de la Messe. Cela ne veut pas dire qu'il fallait le faire... En revanche, plus personne ne peut modifier les règles de dévolution de la Couronne de France, ni juridiquement, ni même intellectuellement, sans quoi tout est perdu. Avez-vous essayer de planter un arbre sans racines ?
RQ (anciennement Pays de Caux), qui vous salue !
Toujours un plaisir de lire une réponse argumentée de PaysdeCaux (ça fait loin...).
SupprimerOui, une table tient debout sur ses pieds mais la démographie du microcosme royaliste n'est pas celle de l'Eglise catholique avant le Concile. A croiser plusieurs données, on pense qu'il y a quatre mille royalistes visibles en France. Plus un nombre indéterminé de partisans muets révélés par des sondages que l'on doit prendre avec précaution parce qu'il ont été payés par des dirigeants royalistes. Il semble aussi que l'effectif croît. Sans doute au spectacle d'une république complètement déraillée de ses principes fondateurs, qui n'assume plus le régalien. Au lieu de quoi elle se transforme en Stasi invasive de nos moeurs, coutumes et personnalités.
Je suis d'accord sur un point : la légitimité procédant des Lois est la voie d'accès la plus facile, intellectuellement stable, et rémunérée en affectivité par le prétendant d'Anjou qui cumule la naissance, l'aplomb de convictions consensuelles à droite, le charme latin et la carrure du joueur de polo, sans parler d'une épouse valorisante.
Reste à transformer ces qualités en projet... mais lors de la présentation des jumeaux à l'Institut Duc d'Anjou de Paris, Louis de Bourbon avait bien fait comprendre que l'effort serait porté sur son fils aîné. Qu'en est-il aujourd'hui ? Je l'ignore.
Même si il ne faut pas sortir une phrase de son contexte, je retiendrai quand même celle-ci: "de perpétuer leur propre influence dans l'entourage royal (qui dit loi dit chicane dit juge). L'application de ces lois aboutit à la fin de l'histoire à la liquéfaction du modèle".
SupprimerC'est, en quelques mots, le résumé du naufrage politique actuel.
C'est le danger du droit positif quand il mute en dogme irréfragable. Le roi est enclin à revenir sans cesse au droit naturel quand ses conseillers et les chargés d'affaires qu'ils ont le plus souvent volées se cramponnent aux textes comme Merlin aux arcanes qui le protège.
SupprimerSur le site de la Charte de Fontevrault, ChouandeCoeur a annoncé qu'il complèterait son étude nécrlogique par les rois des première et deuxième race : "Je ferai un article spécial pour la lignée carolingienne et un autre pour la lignée mérovingienne, car ces trois dynasties évoluent différemment en ce qui concerne leurs mode de succession."
RépondreSupprimerAcceptons-en l'augure. Nous tâcherons d'être au rendez-vous, pour découvrir les moeurs barbares des Francimans et les intentions divines les concernant.