L'affaire était annoncée à grand tapage, qui ne fut pas soutenu, aussi longtemps que l'actualité n'offre mieux, plus clivant, divisif, scandaleux. L'alarme et le scandale sont les deux mamelles de l'info en continu qui ne vit que d'audience. Demain ce sera le satyre assassin Lelandais !
Ainsi le jacassement insupportable de la pie Taubira parvint-il à couvrir dimanche le frou-frou des suavités sucrées de l'arrivée de Marion Maréchal dans la campagne présidentielle. "Back to the trees !" a-t-on envie de crier à la sorcière vaudoue, qu'on puisse entendre enfin les propos rassurants de l'égérie blonde des conservateurs totaux. Parce qu'on l'écoute, elle, contrairement à Valérie Pécresse que le téléspectateur zappe ! Parce que son charme dont elle sait si bien jouer avec sa coqueterie dans l'œil, est ce qui manque à Eric Zemmour pour éloigner la peur qui plane sur son programme radical quand il s'adresse à la droite classique et cocue d'avance.
Que Marion Maréchal ne soutienne pas sa tante n'est un scoop pour personne, sauf pour le fond de panier des puceaux de l'école de journalisme, puisque les deux Le Pen ont rompu il y a cinq ans maintenant et que la fille du Pirate a procédé à des purges staliniennes au sein de son parti renommé RN, afin d'éliminer la concurrence de l'altière beauté au parler clair. Marion Maréchal ne "lâche" pas Marine Le Pen puisqu'elle ne l'a jamais "tenue". Elle a néanmoins un agenda.
Le projet de sa vie est un four ! Il n'a pas suffi d'un hall d'entrée très réussi, de communiquer abondamment et dans l'emphase sur les cursus de l'ISSEP à Lyon, pour que la nouvelle ENA prenne ses marques, obtienne la reconnaissance d'un diplôme et soit submergée de candidats-étudiants. Avec un effectif de cours de sténodactylographie, quelques profs de droite et un cycle de séminaires, la fusée du tradi-conservatisme français s'est crashée. Qui ne risque rien... bien sûr ! On devine ensuite que l'un des esprits les plus déliés de la classe politique française, savourant d'avance l'averse d'applaudissements à son discours de tribune, ne pouvait pas se reconvertir dans le mannequinat, quoique ! Elle aime la politique plus que les sciences politiques, c'est de famille. Arrivent en juin prochain les élections législatives, et il lui faut trouver chaussure à son pied dans une investiture jouable. Le nouveau parti Reconquête est le vecteur idoine sur cette trajectoire électorale. D'autant qu'Eric Zemmour fut un temps son mentor et qu'ils s'entendent bien en ville. Certes, elle ne dira jamais que Tonton Léon n'a aucune chance d'accéder au second tour, malgré le renfort de vieilles carnes attirées par la lumière médiatique, d'autant qu'il est probable qu'il ne le croit pas lui-même - il est trop intelligent - mais pour agréger la masse critique nécessaire à sa candidature à la députation elle se doit de faire semblant et de chanter avec les autres : "Elle est des nôtres, elle a bu son verre comme les autres !".
Deux réflexions gratuites : l'arrivée de Marion Maréchal chez Reconquista n'aura qu'un effet booster limité, puisque ses supporters ont déjà décidé de voter Zemmour. Par contre le problème se pose au Rassemblement national : Marion Maréchal a gardé des partisans au sein du parti Le Pen qui pourraient trahir par sympathie, sinon par arrivisme. Il faut dire que beaucoup de cadres RN, et pas que les maréchalistes, regrettent qu'un discours mieux articulé, plus intellectuel et plus résilient sur une ligne de droite décomplexée, ne soit pas porté par leur candidate. Il y a des gens qui savent parler et débattre comme Jordan Bardella ou Nicolas Bay, mais il en faudrait bien plus pour déborder des bataillons "ras-le-front" vers ceux de la classe moyenne inférieure en quête de réformes (les gilets jaunes des ronds-points). Marion Maréchal parle à ces gens-là et dans le même mouvement à la fachosphère dont elle coche toutes les cases ! Bruno Mégret anticipe l'émiettement du parti, mais vu ce qu'il y a subi, on ne peut entièrement faire confiance en son jugement. Je ne sais ce qu'en pense le petit télégraphiste Ménard qui ne cesse de s'agiter dans l'imploration d'une réunion de gens qui se détestent. Se sent-il une vocation de sous-maîtresse au One-Two-Two de la droite forte organisant une partie carrée ? Ce type m'horripile. Carrément, mais son heure est passée, les candidats n'ont rien à foutre du petit maire de Béziers qui se croit un destin national. Bon ! On va de nouveau entendre Marion Maréchal, et c'est déjà l'effet kiss-cool.
Ainsi le jacassement insupportable de la pie Taubira parvint-il à couvrir dimanche le frou-frou des suavités sucrées de l'arrivée de Marion Maréchal dans la campagne présidentielle. "Back to the trees !" a-t-on envie de crier à la sorcière vaudoue, qu'on puisse entendre enfin les propos rassurants de l'égérie blonde des conservateurs totaux. Parce qu'on l'écoute, elle, contrairement à Valérie Pécresse que le téléspectateur zappe ! Parce que son charme dont elle sait si bien jouer avec sa coqueterie dans l'œil, est ce qui manque à Eric Zemmour pour éloigner la peur qui plane sur son programme radical quand il s'adresse à la droite classique et cocue d'avance.
Que Marion Maréchal ne soutienne pas sa tante n'est un scoop pour personne, sauf pour le fond de panier des puceaux de l'école de journalisme, puisque les deux Le Pen ont rompu il y a cinq ans maintenant et que la fille du Pirate a procédé à des purges staliniennes au sein de son parti renommé RN, afin d'éliminer la concurrence de l'altière beauté au parler clair. Marion Maréchal ne "lâche" pas Marine Le Pen puisqu'elle ne l'a jamais "tenue". Elle a néanmoins un agenda.
Le projet de sa vie est un four ! Il n'a pas suffi d'un hall d'entrée très réussi, de communiquer abondamment et dans l'emphase sur les cursus de l'ISSEP à Lyon, pour que la nouvelle ENA prenne ses marques, obtienne la reconnaissance d'un diplôme et soit submergée de candidats-étudiants. Avec un effectif de cours de sténodactylographie, quelques profs de droite et un cycle de séminaires, la fusée du tradi-conservatisme français s'est crashée. Qui ne risque rien... bien sûr ! On devine ensuite que l'un des esprits les plus déliés de la classe politique française, savourant d'avance l'averse d'applaudissements à son discours de tribune, ne pouvait pas se reconvertir dans le mannequinat, quoique ! Elle aime la politique plus que les sciences politiques, c'est de famille. Arrivent en juin prochain les élections législatives, et il lui faut trouver chaussure à son pied dans une investiture jouable. Le nouveau parti Reconquête est le vecteur idoine sur cette trajectoire électorale. D'autant qu'Eric Zemmour fut un temps son mentor et qu'ils s'entendent bien en ville. Certes, elle ne dira jamais que Tonton Léon n'a aucune chance d'accéder au second tour, malgré le renfort de vieilles carnes attirées par la lumière médiatique, d'autant qu'il est probable qu'il ne le croit pas lui-même - il est trop intelligent - mais pour agréger la masse critique nécessaire à sa candidature à la députation elle se doit de faire semblant et de chanter avec les autres : "Elle est des nôtres, elle a bu son verre comme les autres !".
Deux réflexions gratuites : l'arrivée de Marion Maréchal chez Reconquista n'aura qu'un effet booster limité, puisque ses supporters ont déjà décidé de voter Zemmour. Par contre le problème se pose au Rassemblement national : Marion Maréchal a gardé des partisans au sein du parti Le Pen qui pourraient trahir par sympathie, sinon par arrivisme. Il faut dire que beaucoup de cadres RN, et pas que les maréchalistes, regrettent qu'un discours mieux articulé, plus intellectuel et plus résilient sur une ligne de droite décomplexée, ne soit pas porté par leur candidate. Il y a des gens qui savent parler et débattre comme Jordan Bardella ou Nicolas Bay, mais il en faudrait bien plus pour déborder des bataillons "ras-le-front" vers ceux de la classe moyenne inférieure en quête de réformes (les gilets jaunes des ronds-points). Marion Maréchal parle à ces gens-là et dans le même mouvement à la fachosphère dont elle coche toutes les cases ! Bruno Mégret anticipe l'émiettement du parti, mais vu ce qu'il y a subi, on ne peut entièrement faire confiance en son jugement. Je ne sais ce qu'en pense le petit télégraphiste Ménard qui ne cesse de s'agiter dans l'imploration d'une réunion de gens qui se détestent. Se sent-il une vocation de sous-maîtresse au One-Two-Two de la droite forte organisant une partie carrée ? Ce type m'horripile. Carrément, mais son heure est passée, les candidats n'ont rien à foutre du petit maire de Béziers qui se croit un destin national. Bon ! On va de nouveau entendre Marion Maréchal, et c'est déjà l'effet kiss-cool.
La montée de Zemmour soutenue par la vieille garde (et la jeune en l'occurrence) de l'ex-FN, au moment où 2/3 de l'électorat vote entre le centre droit de Macron et le bout de l'extrême droite, pourrait provoquer des résultats inattendus. Si l'on admet qu'il est impossible que Macron soit à 24%, je parie qu'au soir du premier tour, une configuration où Pécresse, Macron, Le Pen, Zemmour se trouveraient à 17% dans un mouchoir de poche devient possible. Et donc un duel Zemmour - Le Pen, seul cas de figure qui assurerait la victoire du camp dit national. Qui vivra verra !
RépondreSupprimerDans ce cas, oui, mais je ne pense pas que les sondages donnant 24% à Macron soient truqués.
SupprimerL'équipe de magouilleurs qui soutient Micron depuis ses débuts en serait tout à fait capable: truquer les sondages et infiltrer les sondeurs, est à leur portée. Ce qui rend vraisemblable l'analyse d'"Anonyme" quant à un duel "le Z contre MLP". Quelle affiche ce serait!
RépondreSupprimerMarion Maréchal a les mêmes singularités que deux dames qui ont hanté ma jeunesse: les initiales et la blondeur d'une actrice qui "aimait chaud" et la coquetterie dans l’œil d'une brune que je n'ai pas su attraper.
Bref, vivement 2027!
Dans ma prime jeunesse, la mienne en secret, conforme au modèle translucide de ce billet, avait un prénom évadé de la forêt, et je dépérissais à mesurer une distance infranchissable.
SupprimerLes sondeurs sont d'accord que Macron est posé sur un socle solide de supporters qui ne trouvent rien de mieux pour l'instant dans l'agitation électorale. Les vrais chiffres arriveront quand il entrera en campagne. Mais s'il reste à 24% - ce qui est possible - il aura des cheveux à se faire.
Apparemment le Menhir a dissuadé sa petite fille de couper l'élan de sa tante vers son deuxième second tour, en attendant une meilleure météo en 2027. Marion n'aura que 37 ans et 42 en 2032 ; et Marine se sera reconvertie entre-temps dans l'élevage des chats dès la rentrée 2022.
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