La triplette introuvable, agacée de la réfutation de ses injonctions par le souverain peuple en ses représentants, oublie la séparation des pouvoirs et tient à dicter sa loi aux élus du parlement ! Véran est le plus agressif qui lors d'un échange dans l'hémicycle du Palais Bourbon où il avait le dessous, avait osé un « ...c’est ça, la réalité. Si vous ne voulez pas l’entendre, sortez d’ici! »
Sortez d'ici ??? Les députés sont chez eux au Palais Bourbon depuis la tirade de Mirabeau aux Etats. Ils n'en sont pas moins pauvres en esprit pour n'avoir pas sorti les pancartes dès la reprise de séance :
[ VERAN DEGAGE! ]
Castex pour sa part a passé ses nerfs sur ses contradicteurs lors du débat sur le passe vaccinal, toujours à l'Assemblée nationale, après le refus de poursuivre toute la nuit par une majorité de circonstance sur les bancs : « Le virus galope et vous tirez sur le frein à main. Je pense, mesdames et messieurs les députés, à nos soignants qui eux ne s'arrêtent pas à minuit, comme vous l'avez souhaité. C'est purement irresponsable!».
Il oublie que charbonnier est maître chez lui et que les députés sont là chez eux, le règlement d'assemblée à la main. C'est la démocratie !
D'où notre préconisation :
[ CASTEX DEGAGE! ]
Mais le champion restera pour quelques semaines Miquet à la Houppe et son « J'EMMERDE ! » qui ne vaudra jamais le "j'accuse" de Zola mais fera le bonheur des meetings et manifs. Monsieur le Président de l'Europe ne se sent plus pisser. Il devrait consulter, même si l'urologie est plutôt dans les mains de l'opposition. D'ailleurs le Guardian n'hésite pas à écrire que sa vaccination strategy is to "piss off" people who have not had coronavirus jabs en leur rendant la vie quotidienne de plus en plus impossible.
Après insultes et avanies tout au long du quinquennat (traversez la rue!), voici qu'il compte achever son mandat sur "l'emmerdement" des non-vaccinés, et dans la foulée met en doute la qualité de citoyen des mêmes. Pour qui se prend ce petit monsieur à moumoutte et pattes "Village" ? On attend avec gourmandise les slogans de pancarte qui vont défiler samedi contre le passe vaccinal. Je propose, bien dans le ton :
[ CACAMAK AUX GOGUES! ]
Des esprits forts ont analysé l'insulte (préméditée, lue et relue avant tirage) comme une tentative de casser le camp électoral de V. Pécresse en enrôlant les citoyens raisonnables, excédés des mesures-barrières que le pouvoir justifie en boucle comme nécessaires pour faire front au danger que représente la cohorte très minoritaire des pelés et galeux antivax. Il n'est pas une heure sans que cette culpabilisation ne sorte sur les plateaux télé. Nous n'entrerons pas dans ce débat, mais il est clair aussi que mettre le projecteur sur les dissidents laisse dans l'ombre l'impréparation assumée de l'hôpital général public, comme les protocoles médicinaux qui marchent ailleurs. La gestion de la crise est politique, et en période électorale, elle ne pouvait que déraper. L'emmerdement des Français n'est que le début des provocations ciblées.
Des esprits moins forts mais plus fins, comme Valérie Lecasble, font la démonstration que toute la séquence 2021 est jouée d'avance à l'Elysée, que toutes les interventions du président et surtout le ton qu'il emploie, repentir, arrogance, fraternité, autorité, sont délibérés et le fruit d'analyses politiques de l'opinion dans les soupentes du château. Même la syntaxe utilisée est pesée ; le "je" est précis, impérial, à croire que M. Macron n'a ni empathie ni affect. Il manipule en permanence pour à la fin trancher sans discussion possible, mais le manteau de César est peut être un peu trop ample sur lui.
Peut-être que le salut viendra de Berlin quand Olaf Scholz et Christian Lindner enverront le mari de Brizitte se faire foutre sur les eurobonds. L'insulte scatologique pourrait hâter la censure allemande de la Chancellerie du reich qui n'a que faire des sauteurs.
Et tout avait été dit avant la Noël :
RépondreSupprimerVaccinez les vieux, laissez vivre les jeunes! (Lévy et Blachier sur Causeur)
D'accord, faut que toute cette bande dégage, vite. Mais LR et Pécresse sont pour le passe sanitaire devenu vaccinal, donc, entre autres choses, pour cette politique de la contrainte douce ("on ne vous oblige pas mais si vous ne le faîtes pas, vous ne pouvez plus rien faire"). J'en déduis qu'avec eux, ce sera la continuité sans changement.
RépondreSupprimerMLP n'est pas crédible. Reste le Z.
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop, son nom, il le signe à la pointe de l'épée, d'un Z qui veut dire......
SupprimerBon, EZ va se mettre à l'équitation. Part à deux avec Knafo.
A qui je dirais bien deux mots.
SupprimerSérieusement, Pécresse n'est pas Thatcher, loin de là. Elle a, dit-on, l'expérience de la gestion grâce à la présidence de l'IDF où elle performe. Mais qui ne performerait pas à la tête de la plus riche de nos régions: les salaires les plus hauts, les sièges sociaux des plus grandes entreprises, la population la plus jeune? Pur produit du chiraquisme, il ne faut pas en attendre plus qu'un positionnement centre-droit mâtiné de progressisme rose et ponctué d'atermoiements.
Bref, la droite (la vraie) me semble orpheline. Sauf si....
La marque de V. Pécresse fut d'avoir éjecté de la région IDF le capo di tutti capi Bartolone, en même temps président de l'Assemblée nationale. Ce n'est pas rien.
SupprimerPour le reste, peut-être a-t-elle appris des échecs de Chirac (roi fainéant) et de Sarkozy (Zébulon), ou pas!
La tchache ne suffira pas, mais si elle accède au second tour, les ralliements seront larges pour jeter Macron dans les poubelles aux encombrants.
Tellement bien résumé. Cette dictature me révolte, ces guignols s'amusent sur la scène et nous spectateurs jouont le jeu à nos risques et périls, mais ce n'est qu'un pauvre scénario au final. C'est la raison pour laquelle j'ai de nouveau ouvert la porte du royalisme. Finalement Camisard a raison, on garde espoir.. Ça va se terminer comment ? J'ai toujours triché en commençant par les dernières pages du livre....
RépondreSupprimerLe danger est que ces gens sont des branquignolles, arrogants qui pis est ! Macron est devenu le pharaon inaccessible sauf par sa coterie de minions et son "quoiqu'il en coûte" me fait penser à la fable de l'ours et l'amateur des jardins. Les mesures successives prises par Blanquer et Castex sur l'école primaire sous covid sont la parfaite démonstration que ce pouvoir toujours derrière un micro se grise de communication. Cent jours !
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