...comme disait Fellini... enfin, la nave ! plutôt la nef des fous. La quête d'un bonheur possible appliqué à la plus large humanité, qui avait été pour les nations rescapées de deux guerres mondiales la nouvelle règle de gouvernance, est en train de disparaître sous les nuages noirs d'une volonté de puissance déchaînée sous la menace du feu nucléaire. Légitimées par l'histoire, recomposée souvent, les nouveaux tyrans remontent le curseur des causes à chérir aux prémices des deux conflagrations majeures de l'histoire humaine. Après avoir capturé leurs peuples, ils stérilisent le limes de leur empire afin de les protéger d'un réveil dangereux pour leur pouvoir. La Connerie en bottes de fer a beaucoup appris des échecs du passé. Malgré un logiciel d'asservissement des âmes éprouvé durant des millénaires dont on avait monté le son au maximum, il avait manqué aux tyrans modernes un moyen de terreur imparable qui plierait les nations de raison. La Chine populaire et la Fédération de Russie en disposent maintenant. On peut donc rejouer la pièce géostratégique de la Belle Epoque avec de nouveaux instruments à l'orchestre, et que crèvent les mécontents du réchauffement climatique ! C'est pas le moment, hein ? On se sort la plus grosse.
Entre Dimitri Medvedev dans la nouvelle salle de contrôle que Vladimir Poutine a fait enterrer au Kremlin :
De quoi sont menacés les empires russe et chinois ? De rien de plus que la libération des mœurs de leurs peuples et du risque de les voir penser par eux-mêmes en se fondant sur la philosophie naturelle qui fut développée il y a bien longtemps par les penseurs grecs et les penseurs chinois, lesquels n'y ont pas pris une ride. D'un côté, une coterie oligarchique venue de nulle part a confisqué tout un pays à son seul bénéfice (le taux d'attrition par concussion des crédits militaires russes est phénoménal) ; de l'autre, un parti historique et largement obsolète a encagé l'économie nationale et la pensée des gens pour garantir sa perpétuation par tous moyens orwelliens ; et dans les deux cas, quoiqu'il en coûte aux rétifs ! Ce qui reste étonnant quand même est que les pouvoirs russes et chinois ont décidé de ne pas se passer du théâtre démocratique pour légitimer leur étreinte sur les sociétés qu'ils exploitent ! Poutine fait des scores ajustés dans des scrutins largement truqués ; Xi veut faire voter le prochain congrès au knout, même si les ambitions concurrentes sont de plus en plus fortes au sein même des palais politiques. Ils ne savent ni l'un ni l'autre esquiver des pourcentages et c'est bien là qu'on mesure ô combien cons sont-ils !
Enivré de son pouvoir parce qu'il commande au Grand Jeu, Poutine, un ancien employé aux tampons du KGB mais rusé comme un singe des fortifications, a établi son empire éphémère sur onze fuseaux horaires au seul motif présentable de résister à l'esprit missionnaire qui règle et pourrit les relations humaines depuis Rahan ! Endémique à l'espèce humaine, cette impatience irrépressible des sachants du monde entier à faire partager leurs croyances et leur science à leurs voisins est à l'origine de toutes les guerres, alors qu'elle aurait dû n'être qu'un facteur de développement et de progrès par transmission des savoir-faire. Nous, occidentaux, découvrons que la "liberté chérie" est un souci très secondaire chez des peuples immenses s'ils obtiennent contre elle la sécurité du quotidien et une perspective d'amélioration future pour leur enfant. Un peu d'aisance matérielle en plus noiera liberté et démocratie associée dans le doute des complications. Cessons pour commencer de porter partout la sainte parole et à ne juger fréquentables que les peuples qui l'acceptent. Participons à l'enrichissement global par l'entraide économique, nos intérêts bien compris y étant sauvegardés, mais sachons aussi résister aux tentatives hégémoniques de tyrans qui avancent masqués derrière la dénonciation de notre modèle occidental et derrière une offre sécuritaire prémunissant leurs cibles contre notre coopération intéressée ; alors bien sûr que c'est pure philantropie de leur part. C'est ainsi que débrancher la Russie de l'économie globale en l'autarcisant et contrer les manœuvres chinoises de colonisation des nations insulaires du Pacifique-nord sont des réactions parfaitement légitimes avec ou sans exportation contractuelle de notre "modèle".
Une condition ? Réarmer, aussi longtemps que la force primera le droit, et ne se faire pas plus de soucis que nécessaires.
L'espèce est perfectible, à l'infini, et vogue la galère !
Entre Dimitri Medvedev dans la nouvelle salle de contrôle que Vladimir Poutine a fait enterrer au Kremlin :
- Viens voir Dima, le nouveau joystick que j'ai trouvé :
ON - lumière verte 🟢 : les nègres mangent !
OFF - voyant rouge 🔴 : les nègres jeûnent !
- Vache, Volodia, t'as trouvé ça où ?
- C'est Huawei qui m'a envoyé le prototype.
Ça commande directement la base de Sébastopol :
Vert, la flotte laisse passer le convoi de blé.
Rouge, la flotte stoppe le convoi de blé.
- Super, Volodia, mais ce ne sont pas les nègres qui nous font une guerre totale, mais la race dégénérée d'Occident !
- D'accord, Dima, mais c'est irrésistible quand même ! Et au billard à trois bandes, les nègres forceront les Américains à libérer les comptes bancaires russes.
- Tu es un génie, Volodia. Que Dieu te prête vie !
ON - lumière verte 🟢 : les nègres mangent !
OFF - voyant rouge 🔴 : les nègres jeûnent !
- Vache, Volodia, t'as trouvé ça où ?
- C'est Huawei qui m'a envoyé le prototype.
Ça commande directement la base de Sébastopol :
Vert, la flotte laisse passer le convoi de blé.
Rouge, la flotte stoppe le convoi de blé.
- Super, Volodia, mais ce ne sont pas les nègres qui nous font une guerre totale, mais la race dégénérée d'Occident !
- D'accord, Dima, mais c'est irrésistible quand même ! Et au billard à trois bandes, les nègres forceront les Américains à libérer les comptes bancaires russes.
- Tu es un génie, Volodia. Que Dieu te prête vie !
De quoi sont menacés les empires russe et chinois ? De rien de plus que la libération des mœurs de leurs peuples et du risque de les voir penser par eux-mêmes en se fondant sur la philosophie naturelle qui fut développée il y a bien longtemps par les penseurs grecs et les penseurs chinois, lesquels n'y ont pas pris une ride. D'un côté, une coterie oligarchique venue de nulle part a confisqué tout un pays à son seul bénéfice (le taux d'attrition par concussion des crédits militaires russes est phénoménal) ; de l'autre, un parti historique et largement obsolète a encagé l'économie nationale et la pensée des gens pour garantir sa perpétuation par tous moyens orwelliens ; et dans les deux cas, quoiqu'il en coûte aux rétifs ! Ce qui reste étonnant quand même est que les pouvoirs russes et chinois ont décidé de ne pas se passer du théâtre démocratique pour légitimer leur étreinte sur les sociétés qu'ils exploitent ! Poutine fait des scores ajustés dans des scrutins largement truqués ; Xi veut faire voter le prochain congrès au knout, même si les ambitions concurrentes sont de plus en plus fortes au sein même des palais politiques. Ils ne savent ni l'un ni l'autre esquiver des pourcentages et c'est bien là qu'on mesure ô combien cons sont-ils !
Enivré de son pouvoir parce qu'il commande au Grand Jeu, Poutine, un ancien employé aux tampons du KGB mais rusé comme un singe des fortifications, a établi son empire éphémère sur onze fuseaux horaires au seul motif présentable de résister à l'esprit missionnaire qui règle et pourrit les relations humaines depuis Rahan ! Endémique à l'espèce humaine, cette impatience irrépressible des sachants du monde entier à faire partager leurs croyances et leur science à leurs voisins est à l'origine de toutes les guerres, alors qu'elle aurait dû n'être qu'un facteur de développement et de progrès par transmission des savoir-faire. Nous, occidentaux, découvrons que la "liberté chérie" est un souci très secondaire chez des peuples immenses s'ils obtiennent contre elle la sécurité du quotidien et une perspective d'amélioration future pour leur enfant. Un peu d'aisance matérielle en plus noiera liberté et démocratie associée dans le doute des complications. Cessons pour commencer de porter partout la sainte parole et à ne juger fréquentables que les peuples qui l'acceptent. Participons à l'enrichissement global par l'entraide économique, nos intérêts bien compris y étant sauvegardés, mais sachons aussi résister aux tentatives hégémoniques de tyrans qui avancent masqués derrière la dénonciation de notre modèle occidental et derrière une offre sécuritaire prémunissant leurs cibles contre notre coopération intéressée ; alors bien sûr que c'est pure philantropie de leur part. C'est ainsi que débrancher la Russie de l'économie globale en l'autarcisant et contrer les manœuvres chinoises de colonisation des nations insulaires du Pacifique-nord sont des réactions parfaitement légitimes avec ou sans exportation contractuelle de notre "modèle".
Une condition ? Réarmer, aussi longtemps que la force primera le droit, et ne se faire pas plus de soucis que nécessaires.
L'espèce est perfectible, à l'infini, et vogue la galère !
Bonne conclusion...
RépondreSupprimerLes femmes russes semblent avoir des doutes...
Le Bundestag vient de décoincer la dette souveraine allemande pour mobiliser les crédits de réarmement dans l'enveloppe des cent milliards promis par Olaf Scholz (source).
RépondreSupprimerLe Japon double ses crédits militaires (source).
Et la France ?
Note d'ordre : le codage des cercles vert et rouge ne passe pas dans tous les navigateurs.
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