Le duc d'Anjou et sa charmante épouse sont allés ce mois-ci à New York au dîner annuel de charité de la Versailles Foundation (les tarifs en cliquant ici) et l'héritier des Quarante Rois s'est fendu d'un petit speech pas piqué des hannetons que vous découvrirez là dans la langue de Rockefeller. Vous savez, celui qui a refait les toits du château après la Grande Guerre.
Comme le lui ont appris les docteurs de la loi, il s'y déclare héritier de la monarchie d'ancien régime par les Lois fondamentales du royaume - on ne va pas chipoter - mais plus intéressant, il entre en lice et dicte au pays, le nôtre, son avenir dans une monarchie revenue qui n'est pas moins que la question qui préoccupe tout le monde :
Si j'ai un peu de mal à l'imaginer dès aujourd'hui sous la couronne de France, je pense que l'intention est bonne et que son tempérament le pousse à en découdre comme il l'a montré dans les misères socialistes faites à son aïeul et caudillo. Ira-t-il comme son père jusqu'à monter une sorte de conseil du roi en France en ébauches de ministères ? C'est la seule question qui vaille. Contrairement à ses cousins de Juillet, il ne chasse pas les décorations de la République ou de juteuses prébendes censées procurer l'ordinaire dans une vie de bâton de chaise. Il peut parler sans craindre qu'on lui retire ce qu'il attendrait de l'Etat. Il n'en attend rien. Lors de la grande dispute de Los Caïdos on pouvait légitimement penser qu'avec la direction de la Fondation Franco, la résistance aux séquestres fonciers, la ducature de sa mère, le soutien au parti Vox, il lui resterait peu de temps pour s'occuper de son destin français. L'inertie de l'Institut de la Maison de Bourbon l'agace-t-elle au point de reprendre les choses en main comme l'avait fait son père jadis, excédé par les imposants Baufremont, ou comme lui-même et quelques amis l'avaient tenté en créant l'Institut Duc d'Anjou en 2010, initiative pourtant utile qui ne survécut pas à la première enquête des Renseignements Généraux. Ne cherchons pas qui a lâché les chiens !
Souhaitons qu'il reprenne bientôt la route de France, maintenant que la pandémie est contenue.
Mais il y a de plus gros dossiers qu'avant au pupitre, sur lesquels il lui faudra être clair ; pour commencer : la guerre poutinienne d'Ukraine, la souveraineté énergétique et sanitaire, la décroissance due au réchauffement. On n'attend pas de lui des positions politiciennes ménageant la chèvre et le choux ou un avenir démocratique. Il parlait à New York de références claires, ce sera le vrai moment. On ne pourra cette fois se limiter à la famille chrétienne traditionnelle et aux convictions pro-vie.
Quand il aura parlé, les hommes se rangeront... ou pas.
Comme le lui ont appris les docteurs de la loi, il s'y déclare héritier de la monarchie d'ancien régime par les Lois fondamentales du royaume - on ne va pas chipoter - mais plus intéressant, il entre en lice et dicte au pays, le nôtre, son avenir dans une monarchie revenue qui n'est pas moins que la question qui préoccupe tout le monde :
« Bel héritage, aujourd’hui plus moral que matériel, qui me confère, des devoirs de tradition et de charité [...] je témoigne des valeurs qui ont fait la France antique, telles que : la justice à l’image de saint Louis, la paix sociale et la richesse du peuple avec Henri IV, la beauté et la culture magnifiées par Louis XIV. Je ne peux pas conclure sans aborder la question qui préoccupe tout le monde. Y a-t-il un avenir pour la monarchie ? Il y en aura toujours, car le monde a faim et soif de vraie justice, de vraie morale. Nous avons tous besoin de références claires.»
Si j'ai un peu de mal à l'imaginer dès aujourd'hui sous la couronne de France, je pense que l'intention est bonne et que son tempérament le pousse à en découdre comme il l'a montré dans les misères socialistes faites à son aïeul et caudillo. Ira-t-il comme son père jusqu'à monter une sorte de conseil du roi en France en ébauches de ministères ? C'est la seule question qui vaille. Contrairement à ses cousins de Juillet, il ne chasse pas les décorations de la République ou de juteuses prébendes censées procurer l'ordinaire dans une vie de bâton de chaise. Il peut parler sans craindre qu'on lui retire ce qu'il attendrait de l'Etat. Il n'en attend rien. Lors de la grande dispute de Los Caïdos on pouvait légitimement penser qu'avec la direction de la Fondation Franco, la résistance aux séquestres fonciers, la ducature de sa mère, le soutien au parti Vox, il lui resterait peu de temps pour s'occuper de son destin français. L'inertie de l'Institut de la Maison de Bourbon l'agace-t-elle au point de reprendre les choses en main comme l'avait fait son père jadis, excédé par les imposants Baufremont, ou comme lui-même et quelques amis l'avaient tenté en créant l'Institut Duc d'Anjou en 2010, initiative pourtant utile qui ne survécut pas à la première enquête des Renseignements Généraux. Ne cherchons pas qui a lâché les chiens !
Souhaitons qu'il reprenne bientôt la route de France, maintenant que la pandémie est contenue.
Mais il y a de plus gros dossiers qu'avant au pupitre, sur lesquels il lui faudra être clair ; pour commencer : la guerre poutinienne d'Ukraine, la souveraineté énergétique et sanitaire, la décroissance due au réchauffement. On n'attend pas de lui des positions politiciennes ménageant la chèvre et le choux ou un avenir démocratique. Il parlait à New York de références claires, ce sera le vrai moment. On ne pourra cette fois se limiter à la famille chrétienne traditionnelle et aux convictions pro-vie.
Quand il aura parlé, les hommes se rangeront... ou pas.
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