Ce billet pourrait être le deuxième d'une courte série entamée par celui du 30 mai 2022 (clic), et qui s'achèvera au soir de la capitulation négociée de l'Ukraine.
La dernière analyse tactique du colonel Goya (clac) laisse comprendre que la guerre statique s'installe en Ukraine, prélude à un conflit prolongé, aussi longtemps que les ressources russes et américaines pourront y être versées. De part et d'autre on creuse tout en protégeant ses lignes logistiques. Les prises de cotes exigent des semaines. C'est Verdun tous les jours et la guerre de 1915-1917.
Ce qui me met la puce à l'oreille est la visite annoncée à Kiev des trois fées Carabosse européennes ayant déclaré qu'il ne fallait pas humilier Vladimir Poutine : Olaf Scholz, Emmanuel Macron et Mario Draghi. Que ne vont-ils à Moscou sommer Poutine de cesser le chantage aux grains qui met en péril l'alimentation de pays très peuplés en lui commandant d'ouvrir la mer aux convois. Bien sûr ils essuieraient un refus du csar buté, au prétexte des sanctions commençant à ruiner son économie de bric et de broc. Mais le message, double, serait entendu clair et fort à la FAO et chez les pays dépendant des céréales ukrainiennes :
- la Russie et l'Occident vont les laisser crever ;
- mais la Russie en crèvera derrière ; elle deviendra la planche pourrie sur laquelle le Sud ferait bien de ne plus s'aventurer !
La démarche aurait eu plus de poids si le premier ministre anglais, quel qu'il soit, avait rejoint les continentaux ; mais la visite est à Kiev, pas à Moscou. Si Boris Johnson n'y va pas, c'est qu'il organise le front du refus de capituler avec les anciens pays de l'Est et la Scandinavie en soutenant manu militari l'effort de guerre ukrainien. Contrairement à cet investissement dans l'effort prolongé - qui rappelle celui de Winston Churchill abandonné à son sort par la France en juin 40 mais qui releva l'affront dans l'honneur et vainquit - ces messieurs raisonnables nous font irrésistiblement penser à Daladier, Chamberlain, auxquels se serait joint le Comte Ciano. Il ne s'agira pas moins que de vendre au président Zélensky la perte du Donbass, de la mer d'Azov et l'abandon du rêve criméen en échange de la neutralité d'un nouvel Etat ukrainien diminué certes mais conservant un accès à la mer (comme l'Irak du Foreign Office). C'est d'ailleurs ce que la diplomatie de Kiev avait grosso modo proposé le mois dernier à Istanbul à la partie russe en remaniant les Accords de Minsk. La procédure éviterait l'humiliation du capo russo di tutti capi ! Et après ?
L'équation suivante n'a que deux facteurs : l'état de santé de Poutine ; l'état de calamités de l'économie russe.
Le petit csar va-t-il crever ?
Sa succession sera normalement violente comme dans les familles de la mafia sicilienne. Il n'empêche qu'un nouveau chef de famille rebattra les cartes et qu'il faut moins s'attendre à un doctrinaire qui prolongerait la mission évangélique de Poutine que d'un chef de clan plus impitoyable que ses concurrents pour garantir ses intérêts.
L'arrière va-t-il tenir ?
La doxa veut que le peuple russe soit inépuisable dans sa résistance au malheur. A ce qu'on voit, cette résilience semble moins sûre à l'ouest de l'Oural et dans les grandes villes occidentalisées. En Sibérie et en Extrême-Orient on ne sait pas, jusqu'à ce que la mobilisation générale soit décrétée par un état de guerre. Nonobstant l'enthousiasme relatif et toujours mis en scène par les chaînes du pouvoir - il n'y en a pas d'autres - l'économie russe a dépassé le stade de l'érosion et entame celui de la ruine. Certes, il entre encore beaucoup d'argent que rapportent les exportations d'énergie, mais tout cet argent est versé dans le tonneau sans fond de la guerre, dans le marché noir international de la rechange et, bien sûr, dans les comptes de l'oligarchie et la corruption endémique du complexe militaro-industriel. L'économie civile n'en voit rien. Les "marques" ont disparu, les flottes de taxis se réduisent faute d'entretien, on commence à démonter de vieux avions pour réparer les plus récents, il y a de moins en moins de choses à acheter dans les rayons alimentaires et non alimentaires ; les ventes d'automobiles ont dégringolé de quatre-vingt pourcent. Chômage agravé, baisse du revenu distribué par une économie qui ralentit, consommation rapide de l'épargne des ménages ; à l'heure d'Internet on ne peut pas être sûr de cette fameuse résilience russe. L'autre surprise est plus inquiétante pour le pouvoir russe :
Après de grandes déclarations de fraternité à la vie à la mort, la Chine populaire n'intervient pas, même si elle nourrit le marché noir de la rechange et des règlements internationaux. On dit que Xi Jinping a très mal pris le fait d'avoir été baladé en février 2022 comme n'importe quel chef d'Etat occidental quand Poutine masquait encore ses intentions offensives. Dans la phase de crédibilité du parti écornée par la gestion du Covid-19 et avant le XXè Congrès, le gouvernement chinois ne souhaite pas indisposer les nations occidentales plus que de raison. Aussi la Russie ne bénéficie pas d'un contournement chinois des sanctions occidentales. Et cela fait une grosse différence même si Poutine n'est pas intéressé par l'Intendance.
Ce que produira l'effondrement économique de la Russie est un mystère. Bravo aux experts qui peuvent faire dix minutes sur un plateau avec un seul verre d'eau.
Il en est un qui parle peu souvent mais quand même : Hubert Védrine rejoint le président Macron pour combattre et parler. Mais il avoue que son intuition lui susurre qu'il n'y a jamais eu d'agenda diplomatique à Washington et que la guerre russe d'Ukraine a été retournée nommément contre Vladimir Poutine lui-même, dont le Pentagone et le Département d'Etat veulent se débarrasser. Auquel cas, la situation tactique deviendrait secondaire si la guerre durait assez longtemps pour disloquer le Kremlin après avoir ruiné l'économie russe. Malgré ses milliers d'ogives nucléaires, la Russie post-communiste serait effectivement ramenée à un statut régional, son pouvoir de nuisance partout ailleurs étant fort amoindri par la stérilisation de son économie domestique. Quant à l'Ukraine ? Oui, bon, l'omelette, les œufs...
La dernière analyse tactique du colonel Goya (clac) laisse comprendre que la guerre statique s'installe en Ukraine, prélude à un conflit prolongé, aussi longtemps que les ressources russes et américaines pourront y être versées. De part et d'autre on creuse tout en protégeant ses lignes logistiques. Les prises de cotes exigent des semaines. C'est Verdun tous les jours et la guerre de 1915-1917.
Ce qui me met la puce à l'oreille est la visite annoncée à Kiev des trois fées Carabosse européennes ayant déclaré qu'il ne fallait pas humilier Vladimir Poutine : Olaf Scholz, Emmanuel Macron et Mario Draghi. Que ne vont-ils à Moscou sommer Poutine de cesser le chantage aux grains qui met en péril l'alimentation de pays très peuplés en lui commandant d'ouvrir la mer aux convois. Bien sûr ils essuieraient un refus du csar buté, au prétexte des sanctions commençant à ruiner son économie de bric et de broc. Mais le message, double, serait entendu clair et fort à la FAO et chez les pays dépendant des céréales ukrainiennes :
- la Russie et l'Occident vont les laisser crever ;
- mais la Russie en crèvera derrière ; elle deviendra la planche pourrie sur laquelle le Sud ferait bien de ne plus s'aventurer !
La démarche aurait eu plus de poids si le premier ministre anglais, quel qu'il soit, avait rejoint les continentaux ; mais la visite est à Kiev, pas à Moscou. Si Boris Johnson n'y va pas, c'est qu'il organise le front du refus de capituler avec les anciens pays de l'Est et la Scandinavie en soutenant manu militari l'effort de guerre ukrainien. Contrairement à cet investissement dans l'effort prolongé - qui rappelle celui de Winston Churchill abandonné à son sort par la France en juin 40 mais qui releva l'affront dans l'honneur et vainquit - ces messieurs raisonnables nous font irrésistiblement penser à Daladier, Chamberlain, auxquels se serait joint le Comte Ciano. Il ne s'agira pas moins que de vendre au président Zélensky la perte du Donbass, de la mer d'Azov et l'abandon du rêve criméen en échange de la neutralité d'un nouvel Etat ukrainien diminué certes mais conservant un accès à la mer (comme l'Irak du Foreign Office). C'est d'ailleurs ce que la diplomatie de Kiev avait grosso modo proposé le mois dernier à Istanbul à la partie russe en remaniant les Accords de Minsk. La procédure éviterait l'humiliation du capo russo di tutti capi ! Et après ?
L'équation suivante n'a que deux facteurs : l'état de santé de Poutine ; l'état de calamités de l'économie russe.
Le petit csar va-t-il crever ?
Sa succession sera normalement violente comme dans les familles de la mafia sicilienne. Il n'empêche qu'un nouveau chef de famille rebattra les cartes et qu'il faut moins s'attendre à un doctrinaire qui prolongerait la mission évangélique de Poutine que d'un chef de clan plus impitoyable que ses concurrents pour garantir ses intérêts.
L'arrière va-t-il tenir ?
La doxa veut que le peuple russe soit inépuisable dans sa résistance au malheur. A ce qu'on voit, cette résilience semble moins sûre à l'ouest de l'Oural et dans les grandes villes occidentalisées. En Sibérie et en Extrême-Orient on ne sait pas, jusqu'à ce que la mobilisation générale soit décrétée par un état de guerre. Nonobstant l'enthousiasme relatif et toujours mis en scène par les chaînes du pouvoir - il n'y en a pas d'autres - l'économie russe a dépassé le stade de l'érosion et entame celui de la ruine. Certes, il entre encore beaucoup d'argent que rapportent les exportations d'énergie, mais tout cet argent est versé dans le tonneau sans fond de la guerre, dans le marché noir international de la rechange et, bien sûr, dans les comptes de l'oligarchie et la corruption endémique du complexe militaro-industriel. L'économie civile n'en voit rien. Les "marques" ont disparu, les flottes de taxis se réduisent faute d'entretien, on commence à démonter de vieux avions pour réparer les plus récents, il y a de moins en moins de choses à acheter dans les rayons alimentaires et non alimentaires ; les ventes d'automobiles ont dégringolé de quatre-vingt pourcent. Chômage agravé, baisse du revenu distribué par une économie qui ralentit, consommation rapide de l'épargne des ménages ; à l'heure d'Internet on ne peut pas être sûr de cette fameuse résilience russe. L'autre surprise est plus inquiétante pour le pouvoir russe :
Après de grandes déclarations de fraternité à la vie à la mort, la Chine populaire n'intervient pas, même si elle nourrit le marché noir de la rechange et des règlements internationaux. On dit que Xi Jinping a très mal pris le fait d'avoir été baladé en février 2022 comme n'importe quel chef d'Etat occidental quand Poutine masquait encore ses intentions offensives. Dans la phase de crédibilité du parti écornée par la gestion du Covid-19 et avant le XXè Congrès, le gouvernement chinois ne souhaite pas indisposer les nations occidentales plus que de raison. Aussi la Russie ne bénéficie pas d'un contournement chinois des sanctions occidentales. Et cela fait une grosse différence même si Poutine n'est pas intéressé par l'Intendance.
Ce que produira l'effondrement économique de la Russie est un mystère. Bravo aux experts qui peuvent faire dix minutes sur un plateau avec un seul verre d'eau.
Il en est un qui parle peu souvent mais quand même : Hubert Védrine rejoint le président Macron pour combattre et parler. Mais il avoue que son intuition lui susurre qu'il n'y a jamais eu d'agenda diplomatique à Washington et que la guerre russe d'Ukraine a été retournée nommément contre Vladimir Poutine lui-même, dont le Pentagone et le Département d'Etat veulent se débarrasser. Auquel cas, la situation tactique deviendrait secondaire si la guerre durait assez longtemps pour disloquer le Kremlin après avoir ruiné l'économie russe. Malgré ses milliers d'ogives nucléaires, la Russie post-communiste serait effectivement ramenée à un statut régional, son pouvoir de nuisance partout ailleurs étant fort amoindri par la stérilisation de son économie domestique. Quant à l'Ukraine ? Oui, bon, l'omelette, les œufs...
Si vous avez raison sur les intentions de Scholz-Macron-Draghi, et c'est bien possible, je désespère.
RépondreSupprimerCe serait juste l'accord qui permettrait à Poutine de refaire ses stocks de munitions. Comme Munich a permis à Hitler de faire les siens, et de renforcer son régime.
On ne peut pas faire 2 fois une faute pareille. Enfin on ne devrait pas..?
Il n'y a aucune certitude à ce stade mais la séquence suivante fait naître des doutes.
SupprimerFin mars à Istanbul, le négociateur russe Vladimir Medinski et son homologue ukrainien David Arakhamia conviennent d'entrer dans les détails pratiques d'une solution telle qu'elle est expliquée dans l'article ci-dessus avec des formes d'indépendance remaniées du traité de Minsk.
En avril-mai on s'aperçoit que l'Allemagne a promis beaucoup mais ne livre pas ou peu. Elle préside le G7 en 2022.
Fin mai, le Pentagone demande à l'industrie américaine de relancer les lignes d'assemblage de l'armement car les stocks diminuent à vue d'oeil. D'ailleurs il n'est pas un jour que le gouvernement de Kyiv ne dénonce les retards de livraisons comme la cause du recul du front ukrainien dans l'est. Par ailleurs la guerre s'enterre au sens propre, ce qui l'annonce interminable.
Les trois pitres munichois précités vont maintenant en délégation, non pas à Moscou mais à Kiev. Pour quoi faire, sinon faire plier Zélensky en doublant un chantage non avoué aux livraisons d'armes d'un chantage moral de la famine africaine. Bien sûr que je peux me tromper mais tous les faits vont dans le même sens, parce que les dirigeants occidentaux ont intégré l'idée que Poutine ramènera son pays à l'âge du bronze plutôt que de perdre la guerre, guerre qu'il a déjà perdue en plus !
Comme on ne peut pas entrer en transe diplomatique avec Poutine, on essaie la séance d'hypnose sur Zélensky. A suivre.
Est-ce coupable de ne ressentir aucune empathie pour l'Ukraine et une totale indifférence pour ce conflit hormis les conséquences (visibles) dans ma vie quotidienne? Zelenski mérite il d'être comparé à Churchill ? La défense de "la démocratie et des valeurs occidentales" n'oblitère t il pas le fait qu'il y avait -avant conflit- des oligarques dans les cercles du pouvoir ukrainien, générant une forte corruption? Quid donc de de la minorité hongroise de l'ancienne Ruthénie obligée de se mettre à l'ukrainien? Quid aussi de cette revendication ukrainienne de possession de la Crimée russe et tatare qui ne lui a jamais appartenue avant l'oukase de Khrouchtchev? Peut on dire que les Slaves me fatiguent avec leurs guerres fratricides à 2 balles; Hier, Croates et Serbes, aujourd'hui Russes et Ukrainiens, demain Bulgares et Macédoniens ( c'est dans les tuyaux) . Mon neveu est en Roumanie dans le 27° BCA et la seule chose que je souhaite est qu'il revienne quelque soient la position des pointillés sur les cartes de l'Europe orientale ou tout se règle de façon clanique! J'assume : "Ich bin ein Municher"
RépondreSupprimerSi je n'ai pas plus que vous la fibre ukrainienne, je sais qu'il faut bloquer Poutine maintenant. Dans son programme psychiatrisé il a en ligne de mire, toujours au même motif de minorités russes persécutées, les trois baltes, la Géorgie et la Moldavie pour aérer un peu la Transnistrie. Entrera-t-il en Finlande sous un prétexte fabriqué ? Et pourquoi pas l'Azerbaïdjan ? Il a choisi son champ de bataille, il faut l'y battre ! Et c'est possible... avec de l'artillerie lourde, si on coupe le gaz.
SupprimerJe n'ai aucune empathie non plus pour les Russes. Adolescent, je me suis gavé de leur littérature, mais nous n'avons pas affaire aujourd'hui à des littérateurs mais à des brutes. Plus on en tue, mieux je me porte.
En résumé, si nous ne voulons pas laisser rallumer le feu sur le "glacis" occidental de l'ancienne Union soviétique, il faut se battre maintenant où nous sommes convoqués.
Donc, nous ne sommes pas toujours d'accord :)
Je ne vois pas comment on peut mettre dans le même sac les slaves qui veulent être libres et ceux qui acceptent ou servent un régime mafieux.
RépondreSupprimerCette façon de penser qu'un "peuple " est unanime, ça pourrait étonner. Dans ma province presque isolée, un peu endogamique, il y a toujours eu des choix divers de personnes.
Je vous l'accorde, cher inconnu, mais chaque peuple a quand même des caractères de fond surtout quand le brassage est faible.
SupprimerL'Allemand est caporalisé, le Français anarchique, l'Anglais excentrique et le Polonais saoul.
L'excentrique allemand, écrivain ou philosophe fait tout le sel de l'Allemagne...
SupprimerMa province s'est offert une belle guerre de religion, et ma branche préférée a perdu, abimé notre église mais sans toucher à la vierge noire quand même. On ne sait jamais.
Mon chef de clan, petite fille du précédent, soldat et lecteur, nous a dit qu'avec nos origines solides nous pouvions nous intéresser à toutes les cultures européennes. Point. Ma sous-section est donc megalo et n'assume la nation française que lorssu'on est à l'étranger.
Kourkov né russe a dit en souriant tout content qu'il était anarchiste comme tous les Ukrainiens,ce qui est optimiste.
Sans débat, on meurt.
Merci pour le niveau de contribution.
SupprimerLes vierges noires sont normalement d'Auvergne, une province de souches dures.
Après quatre mois de silence vexé, ce 15 juin et sollicité par Poutine au téléphone, Xi Jinping s'est fendu d'une déclaration de soutien au Kremlin, sans engagement concret d'aucune sorte, mais qui veut défendre la souveraineté de la Russie, dans l'hypothèse sans doute d'une attaque de l'occident, sans fondement aucun. Les commentateurs payés au mois comme Eric Brunet se pâment et y voient un soutien chinois sans faille à l'agression russe, que nous prenons nous pour une réponse polie à la sollicitation pressante d'un allié paranoïaque :
RépondreSupprimer« Sur la crise ukrainienne, la Chine a toujours porté un jugement indépendant sur la base de l’histoire et du fond de l’affaire elle-même. Toutes les parties doivent faire pression de manière responsable pour une résolution appropriée de la crise ukrainienne. La Chine est prête à continuer à jouer le rôle qui lui revient à cet égard. »
Mais il suffit de relire la longue déclaration conjointe Xi-Poutine du 4 février 2022 pour mieux comprendre pourquoi la Chine populaire a très mal pris l'entrée en guerre du Kremlin et en restera (c'est notre avis) au service minimum.
C'est par ici !
Ca craque de partout. Le journal Le Marin signale que l’essentiel de la flotte de Sovcomflot, première compagnie maritime du pays (Russie), a basculé vers le registre IRS (Indian Register of Shipping). Le but de la manœuvre est de conserver le passeport de l’IACS (International association of classification societies), qui ne regroupe désormais que les sept plus importantes sociétés de classe du monde, après l’exclusion du registre russe à la suite de l’invasion militaire de l’Ukraine.
RépondreSupprimerSelon la base de données Equasis, 81 navires de Sovcomflot sous pavillon russe ont à ce jour effectué ce transfert vers l’IRS depuis leur déclassement par DNV, ABS, le Lloyd’s register ou encore Bureau Veritas.