On repart. Dix janvier, saint Machin, galette, messe, Jeanne, camp et hop, 2023 terminé !
Trois trucs qui fatiguent déjà la reprise. Un sale con se balade à Toulouse avec un maillot du TFC floqué Mohammed Merah (7). Un Etat de droit peut-il survivre sans escadrons de la mort ? C'est juste une question.
J'aime bien Zinedine Zidane, qui est marié à une païse, parce qu'outre le talent, il a su rouler sa bosse, établir sans scandale sa famille et sa réputation. Le dédain, pour ne pas dire plus, de Noël Le Graët à son endroit, me révulse. Je ne sais pas si ZZ est le coach idéal pour une équipe de France qui a le melon, mais à son âge, le vieil aigri de Guingamp devrait passer la main et aller aux putes.
Le troisième truc devrait être la réforme des retraites, mais il y faudrait vingt pages écrites serré pour aboutir à la retraite par points qu'Emmanuel Macron avait justement déduit des algorithmes que son équipe d'intelligence artificielle lui avait proposés au début du premier mandat. Au lieu de quoi je vais vous confier mon agacement sur la polémique entourant les déclarations d'Omar Sy formatant la promotion de son film "Tirailleurs" que je juge normales et bienvenues. On racialise l'affaire à outrance - lire l'article de merde de Gabriel Robin dans Causeur pour s'en convaincre. Des tirailleurs il n'est jamais question.
Il est admis pourtant que les tirailleurs sénégalais (soudanais en fait) qui ont survécu aux deux guerres mondiales dans lesquelles nous les avons engagés, ont été traités de manière indigne par la République française après la démobilisation. La moindre des choses aurait été de leur offrir la naturalisation et une pension d'ancien combattant alignée sur celles de leurs camarades de combat français. L'étroitesse stupéfiante de tous les pouvoirs publics français en l'affaire est une honte sur laquelle Omar Sy a raison de mettre le doigt. Le Tata de Chasselay ne pouvait pas suffire.
Quant au désintérêt des opinions européennes sur les conséquences atroces des guerres d'Afrique depuis la décolonisation, et particulièrement dans la région des Grands Lacs, avec les massacres de masse toujours renouvelés, il est bon qu'il soit dénoncé sans précautions oratoires. En vingt ans, cinq millions de Congolais ont été tués dans ces guerres tropicales vite oubliées. Valent-ils moins que nous ? Omar Sy a raison de dénoncer la fausse monnaie de l'indignation sélective, et ceux qui trient les morts en fonction de leur proximité devraient se taire.
Pour achever la soirée, voici la femme du Yéti de Vendôme dans un plaidoyer pro domo, mais ici on aime bien les border lines. Ecoutez bien. A tchao bonsoir !
Trois trucs qui fatiguent déjà la reprise. Un sale con se balade à Toulouse avec un maillot du TFC floqué Mohammed Merah (7). Un Etat de droit peut-il survivre sans escadrons de la mort ? C'est juste une question.
J'aime bien Zinedine Zidane, qui est marié à une païse, parce qu'outre le talent, il a su rouler sa bosse, établir sans scandale sa famille et sa réputation. Le dédain, pour ne pas dire plus, de Noël Le Graët à son endroit, me révulse. Je ne sais pas si ZZ est le coach idéal pour une équipe de France qui a le melon, mais à son âge, le vieil aigri de Guingamp devrait passer la main et aller aux putes.
Le troisième truc devrait être la réforme des retraites, mais il y faudrait vingt pages écrites serré pour aboutir à la retraite par points qu'Emmanuel Macron avait justement déduit des algorithmes que son équipe d'intelligence artificielle lui avait proposés au début du premier mandat. Au lieu de quoi je vais vous confier mon agacement sur la polémique entourant les déclarations d'Omar Sy formatant la promotion de son film "Tirailleurs" que je juge normales et bienvenues. On racialise l'affaire à outrance - lire l'article de merde de Gabriel Robin dans Causeur pour s'en convaincre. Des tirailleurs il n'est jamais question.
Il est admis pourtant que les tirailleurs sénégalais (soudanais en fait) qui ont survécu aux deux guerres mondiales dans lesquelles nous les avons engagés, ont été traités de manière indigne par la République française après la démobilisation. La moindre des choses aurait été de leur offrir la naturalisation et une pension d'ancien combattant alignée sur celles de leurs camarades de combat français. L'étroitesse stupéfiante de tous les pouvoirs publics français en l'affaire est une honte sur laquelle Omar Sy a raison de mettre le doigt. Le Tata de Chasselay ne pouvait pas suffire.
Quant au désintérêt des opinions européennes sur les conséquences atroces des guerres d'Afrique depuis la décolonisation, et particulièrement dans la région des Grands Lacs, avec les massacres de masse toujours renouvelés, il est bon qu'il soit dénoncé sans précautions oratoires. En vingt ans, cinq millions de Congolais ont été tués dans ces guerres tropicales vite oubliées. Valent-ils moins que nous ? Omar Sy a raison de dénoncer la fausse monnaie de l'indignation sélective, et ceux qui trient les morts en fonction de leur proximité devraient se taire.
Pour achever la soirée, voici la femme du Yéti de Vendôme dans un plaidoyer pro domo, mais ici on aime bien les border lines. Ecoutez bien. A tchao bonsoir !
Avec les Tirailleurs Sénégalais ou Soudanais dites-vous, la République a été si petite, comme elle sait si bien le faire et en tant d'occasions.
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