Le 22 janvier prochain se fêtera à Paris le Traité de l'Elysée signé entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer pour réconcilier définitivement deux nations qui se firent trois guerres en seulement soixante dix ans.
Il est intéressant de voir comment l'Allemagne voit (ou ne voit pas) cette commémoration, et le plus simple n'est-il pas de lire l'article du Spiegel consacré à l'événement. Vous pouvez y accéder gratuitement en cliquant ici. Il est en anglais sur original allemand payant, titré lui, L'Aliénation (Die Entfremdung), ce qui est déjà un signe fort. La photo assez incroyable illustrant ce billet vient aussi du Spiegel.
Il ne fait aucun doute qu'après les grands amours Giscard-Schmidt et Mitterrand-Kohl, le "couple" s'est passablement désuni, au point que le divorce n'est évité maintenant que par souci des convenances européennes. La collaboration cœur à cœur cessa dès le premier mandat de Jacques Chirac qui supprima la conscription militaire sans en débattre avec la République fédérale. Puis viendra le temps des sauteurs et des ectoplasmes entre gémissements budgétaires et avanies en tout genre, jusqu'à ce que le chancelier Scholz applique la devise garibaldienne : Germania farà da sé. Il prend ses distances du projet franco-européen de défense intégrée, laisse le Bundestag patauger dans le soutien blindé à l'Ukraine, oublie la dispute industrielle entre nos deux pays dans les affaires de char franco-allemand et d'avion du futur, relance le charbon, ne ménage pas sa peine pour soutenir les entreprises allemandes en Chine populaire avec un voyage éclair à Pékin sans consulter ses partenaires européens, et finalement ne parle qu'avec Washington parce que la Deutsche AG y a des intérêts colossaux.
Face à lui, le sémillant Emmanuel Macron saute sans arrêt d'un nénuphar à l'autre pour faire oublier qu'il est perclus de dettes et incapable de financer quoique ce soit sans aller au Golfe comme d'autres vont aux dames. C'est sans doute cette arrogance juvénile de l'impécunieux radoteur qui horripile le plus les Allemands. Ils sont dans la barque de l'Eurogroupe que l'impéritie française pourrait bien faire couler, et ça, c'est pour eux péché mortel.
Il est plus que temps que la France mette de l'ordre chez elle, rétablisse ses comptes publics et s'occupe de son propre avenir, sans reporter la solution de ses nombreux défis à l'étage européen. Car là aussi, nous commençons à fatiguer les autres par nos recommandations incessantes sur tout et rien. Cahin-caha le Traité de l'Elysée aura tenu soixante ans.
Il est intéressant de voir comment l'Allemagne voit (ou ne voit pas) cette commémoration, et le plus simple n'est-il pas de lire l'article du Spiegel consacré à l'événement. Vous pouvez y accéder gratuitement en cliquant ici. Il est en anglais sur original allemand payant, titré lui, L'Aliénation (Die Entfremdung), ce qui est déjà un signe fort. La photo assez incroyable illustrant ce billet vient aussi du Spiegel.
Il ne fait aucun doute qu'après les grands amours Giscard-Schmidt et Mitterrand-Kohl, le "couple" s'est passablement désuni, au point que le divorce n'est évité maintenant que par souci des convenances européennes. La collaboration cœur à cœur cessa dès le premier mandat de Jacques Chirac qui supprima la conscription militaire sans en débattre avec la République fédérale. Puis viendra le temps des sauteurs et des ectoplasmes entre gémissements budgétaires et avanies en tout genre, jusqu'à ce que le chancelier Scholz applique la devise garibaldienne : Germania farà da sé. Il prend ses distances du projet franco-européen de défense intégrée, laisse le Bundestag patauger dans le soutien blindé à l'Ukraine, oublie la dispute industrielle entre nos deux pays dans les affaires de char franco-allemand et d'avion du futur, relance le charbon, ne ménage pas sa peine pour soutenir les entreprises allemandes en Chine populaire avec un voyage éclair à Pékin sans consulter ses partenaires européens, et finalement ne parle qu'avec Washington parce que la Deutsche AG y a des intérêts colossaux.
Face à lui, le sémillant Emmanuel Macron saute sans arrêt d'un nénuphar à l'autre pour faire oublier qu'il est perclus de dettes et incapable de financer quoique ce soit sans aller au Golfe comme d'autres vont aux dames. C'est sans doute cette arrogance juvénile de l'impécunieux radoteur qui horripile le plus les Allemands. Ils sont dans la barque de l'Eurogroupe que l'impéritie française pourrait bien faire couler, et ça, c'est pour eux péché mortel.
Il est plus que temps que la France mette de l'ordre chez elle, rétablisse ses comptes publics et s'occupe de son propre avenir, sans reporter la solution de ses nombreux défis à l'étage européen. Car là aussi, nous commençons à fatiguer les autres par nos recommandations incessantes sur tout et rien. Cahin-caha le Traité de l'Elysée aura tenu soixante ans.
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