Le titre académique original était celui-ci : "De la diagonale du fou à la verticale du vide" ; mais il sentait la sous-préfecture et je lui ai préféré la queue de trajectoire du présent billet.
En travaillant un peu, on pourrait faire vingt pages d'une écriture serrée pour analyser et comprendre la métamorphose du pouvoir russe, certes mal né, mais ayant compris au départ les attentes de sa population. Faire le choix de rétablir la souveraineté de la Fédération de Russie et de se faire craindre à nouveau était légitime, mais l'exercice d'un pouvoir en perpétuelle mutation a dérivé vers quelque chose qui s'apparente maintenant au règne le plus brutal de la Bêtise aveugle et sourde !
Si la reconstruction d'un Etat s'avérait nécessaire après le mandat éthylique de Boris Eltsine - on se souvient du développement phénoménal de l'industrie du rapt à la libanaise - on s'interrogeait déjà sur l'absence de plan pour transformer à long terme une économie de rente à la katangaise en une économie industrielle puissante, adossée aux richesses minérales inépuisables du pays. Les libéraux mis de côté, priorité fut donnée au réarmement naval et balistique, défensif d'abord puis menaçant ensuite, et à l'exportation d'hydrocarbures extraits et valorisés par les pétroliers occidentaux. La Russie s'installa sur une trajectoire de monopolisation de la fourniture de gaz à prix d'ami à l'Europe, s'assurant un débouché sur le marché le plus solvable du monde. La société de consommation fit dès lors son nid dans les grandes villes, sans jamais en sortir. Et tout le monde crut qu'elle entrait dans le club des nations raisonnables.
Harcelé sans doute par les théoriciens de la Sainte Russie éternelle et asiate menacée de partout, le petit csar, insuffisamment affranchi des réalités plus subtiles de l'époque, se mit à craindre que la fuite rapide des nations libérées de l'emprise soviétique vers le pacte atlantique de sécurité n'aboutisse finalement à un front d'hostilité grandissante à son endroit, et quand la "peste" s'étendit à l'Ukraine - nation-sœur qui n'en est pas une - il décréta la magouille hybride de 2014 vers le Donbass russophone et la Crimée de Catherine II. Génial mais pas autant que nécessaire, il y consacrera dès lors tout son temps, confortant ses décisions au sein d'un cercle de courtisans admirateurs du maître aux échecs. En effet, la réaction internationale qu'il avait bien jugée au gré de ses rencontres avec ses alter ego, fut modérée et d'ailleurs, le nouveau pouvoir élu à Kiev n'en fera plus tard pas un casus belli aux discussions d'Istanbul en mars 2022 où les deux républiques-croupions tiraient leur épingle du jeu, sans parler de la Crimée dont le sort était renvoyé aux calendes grecques. Gonflé d'orgueil et sous les applaudissements, le petit csar étala ses dons de stratège dans ce que nous pouvons appeler la "diagonale du fou". Un an et demi après la guerre-éclair du 24 février 2022 qui n'en finira jamais à l'en croire, s'il continue certes de détenir quinze pour cent du territoire ukrainien reconnu par les instances internationales, il voit désormais l'OTAN doté d'armes meilleures bondir vers lui, les deux pays clés de la Mer baltique orientale basculer chez l'adversaire, Gazprom perdre ses meilleurs clients, le réseau bancaire russe tricard du monde libre, l'industrie russe de consommation retourner au système D, la compagnie aérienne nationale survivre en canibalisant ses avions, et il faudrait dix lignes de plus pour convaincre notre distingué lectorat que les sanctions internationales sont une peste bien plus redoutable que la démocratie en marche sur le limes impérial, démocratie avec laquelle on peut toujours ruser sous condition d'influence en sous-main. Mais depuis le début de l'été, la diagonale n'est plus en action. Le fou semble usé.
Par la destruction stupide du grand barrage hydroélectrique sur le Dniepr (le canal de Crimée est à sec), le bombardement hystérique des quartiers d'habitations dans les villes d'Ukraine et maintenant le chantage aux grains, s'ouvre le vide sidéral de la contre-stratégie, les abysses de l'intelligence disparue, la connerie parfaite de Vladimir Vladimirovitch. Est-il besoin d'épiloguer ? La réplique à ses délires n'a plus de "ligne rouge", de quoi renforcer les critiques acerbes des blogueurs patriotes comme Guirkine, et la Crimée devient une obsession balistique de laquelle le Kremlin se croyait prémuni. Un dépôt y saute chaque jour et le Pont Poutine ne tient qu'à un fil. A quoi le Hun réplique par le bombardement des quais de chargement des docks céréaliers d'Odessa visant directement la boulangerie africaine. Mais le vide d'intelligence descend plus loin que sa verticale apparente, à cause de cette idée géniale que fut la déportation massive de gosses blonds dont manque la Russie slave. Expliquons ça :
L'absence du petit csar au sommet des BRICS, provoquée par le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale de La Haye, enclenche une mécanique extrêmement dangereuse. On ne vous l'explique nulle part ailleurs.
La charpente anti-occidentale en construction s'appuie sur la poutre eurasienne constituée de trois puissances économiques et nucléaires que sont la Chine populaire, l'Inde et la Fédération de Russie. Or l'absence du leader boréal affaiblit l'influence russe dans le triumvirat de fait. Même si le ministre Lavrov fera des pieds et des mains pour faire adopter les consignes du Kremlin et maintenir son rang, il manquera toujours les échanges de civilités, les discussions de couloir entre quat'zieux, les promesses cachées, les invitations discrètes, au final un déclassement de la Russie dont le chef d'Etat ne sera pas là pour accueillir les nouveaux membres qui devaient renforcer son aura.
Le plus sûr moyen de stopper ce déclassement presque inévitable, et périlleux pour l'extrême-orient russe, est de stopper cette guerre d'Ukraine rapidement, en débloquant ce faisant le grain que le tiers-monde attend pour confirmer son soutien à la politique anticoloniale du grand frère russe et en régorganisant les services de contrôle intérieur d'un Etat russe fragmenté. Aparté : le volet "anticolonial" relève du gag hilarant sachant que les nations non slaves fédérées sous la houlette du Kremlin sont toutes des colonies qui le détestent. Ceci dit, l'impasse Poutine n'est pas qu'une vue de blogueur occidenté. Des penseurs influents comme Sergueï Karaganov (clic) analysent toutes les contraintes que la guerre fait peser sur la Russie qui, même victorieuse, n'en sortira pas sans mal ; et après moult convulsions sémantiques, ils aboutissent à la nécessité d'une action définitive, même difficile à décider et à gérer, une frappe atomique à laquelle l'Occident ne répondra que par des proclamations outragées. En cause, les Etats-Unis qui feront un refus à l'obstacle et laissent déjà fuiter une certaine responsabilisation de l'Europe dans la continuation du soutien à l'Ukraine.
Mais le choc atomique aurait, à notre avis à nous, un autre effet : celui de rehausser la position de la Russie actuellement minorée dans le triumvirat précité. Cette décision indiquerait à Pékin que la conciliation demandée pour en finir dans l'affaire d'Ukraine n'ira pas plus loin que les intérêts fondamentaux de l'empire russe revenu sur ses terres historiques, outre le fait de montrer que la Russie demeure LE membre viril de la troïka avec le plus gros pouvoir de nuisance ! Pékin fera la gueule, mais les intérêts bien pesés de la coopération sino-russe et l'absence d'alternative auront raison de toute réaction précipitée. Il ne faut pas avoir fait Saint-Cyr pour deviner que le Kremlin, bientôt agoni d'injures, déroulerait alors un plan de coréanisation de l'Etat russe devenu un Etat-paria surarmé et financé par ses rentes minières dont le monde ne peut longtemps se passer. Un destin peu enviable pour les peuples de la Fédération, mais qui s'en soucie, même chez nous ? Pour sûr, une sortie du monde civilisé.
Cinq conséquences d'un strike atomique qui rebattrait toutes les cartes diplomatiques :
Combien de temps une Russie érémitique pourrait-elle tenir ? Aussi longtemps que le petit csar et son successeur pourront asservir les autres nations et leurs richesses à travers onze fuseaux horaires et que l'apathie légendaire du Russe persistera. Une redistribution des revenus d'exportation sera sans doute améliorée pour tenir tout le monde au sec mais l'aventure civilisatrice européenne, amorcée par Pierre le Grand, sera terminée pour plusieurs générations et le vide de tout destin deviendra monnaie commune tel qu'il en va dans la nuit communiste.
En travaillant un peu, on pourrait faire vingt pages d'une écriture serrée pour analyser et comprendre la métamorphose du pouvoir russe, certes mal né, mais ayant compris au départ les attentes de sa population. Faire le choix de rétablir la souveraineté de la Fédération de Russie et de se faire craindre à nouveau était légitime, mais l'exercice d'un pouvoir en perpétuelle mutation a dérivé vers quelque chose qui s'apparente maintenant au règne le plus brutal de la Bêtise aveugle et sourde !
Si la reconstruction d'un Etat s'avérait nécessaire après le mandat éthylique de Boris Eltsine - on se souvient du développement phénoménal de l'industrie du rapt à la libanaise - on s'interrogeait déjà sur l'absence de plan pour transformer à long terme une économie de rente à la katangaise en une économie industrielle puissante, adossée aux richesses minérales inépuisables du pays. Les libéraux mis de côté, priorité fut donnée au réarmement naval et balistique, défensif d'abord puis menaçant ensuite, et à l'exportation d'hydrocarbures extraits et valorisés par les pétroliers occidentaux. La Russie s'installa sur une trajectoire de monopolisation de la fourniture de gaz à prix d'ami à l'Europe, s'assurant un débouché sur le marché le plus solvable du monde. La société de consommation fit dès lors son nid dans les grandes villes, sans jamais en sortir. Et tout le monde crut qu'elle entrait dans le club des nations raisonnables.
Harcelé sans doute par les théoriciens de la Sainte Russie éternelle et asiate menacée de partout, le petit csar, insuffisamment affranchi des réalités plus subtiles de l'époque, se mit à craindre que la fuite rapide des nations libérées de l'emprise soviétique vers le pacte atlantique de sécurité n'aboutisse finalement à un front d'hostilité grandissante à son endroit, et quand la "peste" s'étendit à l'Ukraine - nation-sœur qui n'en est pas une - il décréta la magouille hybride de 2014 vers le Donbass russophone et la Crimée de Catherine II. Génial mais pas autant que nécessaire, il y consacrera dès lors tout son temps, confortant ses décisions au sein d'un cercle de courtisans admirateurs du maître aux échecs. En effet, la réaction internationale qu'il avait bien jugée au gré de ses rencontres avec ses alter ego, fut modérée et d'ailleurs, le nouveau pouvoir élu à Kiev n'en fera plus tard pas un casus belli aux discussions d'Istanbul en mars 2022 où les deux républiques-croupions tiraient leur épingle du jeu, sans parler de la Crimée dont le sort était renvoyé aux calendes grecques. Gonflé d'orgueil et sous les applaudissements, le petit csar étala ses dons de stratège dans ce que nous pouvons appeler la "diagonale du fou". Un an et demi après la guerre-éclair du 24 février 2022 qui n'en finira jamais à l'en croire, s'il continue certes de détenir quinze pour cent du territoire ukrainien reconnu par les instances internationales, il voit désormais l'OTAN doté d'armes meilleures bondir vers lui, les deux pays clés de la Mer baltique orientale basculer chez l'adversaire, Gazprom perdre ses meilleurs clients, le réseau bancaire russe tricard du monde libre, l'industrie russe de consommation retourner au système D, la compagnie aérienne nationale survivre en canibalisant ses avions, et il faudrait dix lignes de plus pour convaincre notre distingué lectorat que les sanctions internationales sont une peste bien plus redoutable que la démocratie en marche sur le limes impérial, démocratie avec laquelle on peut toujours ruser sous condition d'influence en sous-main. Mais depuis le début de l'été, la diagonale n'est plus en action. Le fou semble usé.
- Marioupol russifiée - |
Par la destruction stupide du grand barrage hydroélectrique sur le Dniepr (le canal de Crimée est à sec), le bombardement hystérique des quartiers d'habitations dans les villes d'Ukraine et maintenant le chantage aux grains, s'ouvre le vide sidéral de la contre-stratégie, les abysses de l'intelligence disparue, la connerie parfaite de Vladimir Vladimirovitch. Est-il besoin d'épiloguer ? La réplique à ses délires n'a plus de "ligne rouge", de quoi renforcer les critiques acerbes des blogueurs patriotes comme Guirkine, et la Crimée devient une obsession balistique de laquelle le Kremlin se croyait prémuni. Un dépôt y saute chaque jour et le Pont Poutine ne tient qu'à un fil. A quoi le Hun réplique par le bombardement des quais de chargement des docks céréaliers d'Odessa visant directement la boulangerie africaine. Mais le vide d'intelligence descend plus loin que sa verticale apparente, à cause de cette idée géniale que fut la déportation massive de gosses blonds dont manque la Russie slave. Expliquons ça :
L'absence du petit csar au sommet des BRICS, provoquée par le mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale de La Haye, enclenche une mécanique extrêmement dangereuse. On ne vous l'explique nulle part ailleurs.
La charpente anti-occidentale en construction s'appuie sur la poutre eurasienne constituée de trois puissances économiques et nucléaires que sont la Chine populaire, l'Inde et la Fédération de Russie. Or l'absence du leader boréal affaiblit l'influence russe dans le triumvirat de fait. Même si le ministre Lavrov fera des pieds et des mains pour faire adopter les consignes du Kremlin et maintenir son rang, il manquera toujours les échanges de civilités, les discussions de couloir entre quat'zieux, les promesses cachées, les invitations discrètes, au final un déclassement de la Russie dont le chef d'Etat ne sera pas là pour accueillir les nouveaux membres qui devaient renforcer son aura.
Le plus sûr moyen de stopper ce déclassement presque inévitable, et périlleux pour l'extrême-orient russe, est de stopper cette guerre d'Ukraine rapidement, en débloquant ce faisant le grain que le tiers-monde attend pour confirmer son soutien à la politique anticoloniale du grand frère russe et en régorganisant les services de contrôle intérieur d'un Etat russe fragmenté. Aparté : le volet "anticolonial" relève du gag hilarant sachant que les nations non slaves fédérées sous la houlette du Kremlin sont toutes des colonies qui le détestent. Ceci dit, l'impasse Poutine n'est pas qu'une vue de blogueur occidenté. Des penseurs influents comme Sergueï Karaganov (clic) analysent toutes les contraintes que la guerre fait peser sur la Russie qui, même victorieuse, n'en sortira pas sans mal ; et après moult convulsions sémantiques, ils aboutissent à la nécessité d'une action définitive, même difficile à décider et à gérer, une frappe atomique à laquelle l'Occident ne répondra que par des proclamations outragées. En cause, les Etats-Unis qui feront un refus à l'obstacle et laissent déjà fuiter une certaine responsabilisation de l'Europe dans la continuation du soutien à l'Ukraine.
Mais le choc atomique aurait, à notre avis à nous, un autre effet : celui de rehausser la position de la Russie actuellement minorée dans le triumvirat précité. Cette décision indiquerait à Pékin que la conciliation demandée pour en finir dans l'affaire d'Ukraine n'ira pas plus loin que les intérêts fondamentaux de l'empire russe revenu sur ses terres historiques, outre le fait de montrer que la Russie demeure LE membre viril de la troïka avec le plus gros pouvoir de nuisance ! Pékin fera la gueule, mais les intérêts bien pesés de la coopération sino-russe et l'absence d'alternative auront raison de toute réaction précipitée. Il ne faut pas avoir fait Saint-Cyr pour deviner que le Kremlin, bientôt agoni d'injures, déroulerait alors un plan de coréanisation de l'Etat russe devenu un Etat-paria surarmé et financé par ses rentes minières dont le monde ne peut longtemps se passer. Un destin peu enviable pour les peuples de la Fédération, mais qui s'en soucie, même chez nous ? Pour sûr, une sortie du monde civilisé.
Cinq conséquences d'un strike atomique qui rebattrait toutes les cartes diplomatiques :
- le seuil d'emploi de l'arme nucléaire serait abaissé et descendrait de l'étage stratégique à l'étage opérationnel ; qu'en penserait le Pakistan au Cachemire ?
- le tabou d'une attaque nucléaire d'un pays non doté par un pays doté serait annulé ; des imitateurs ? Kim Jong Un ?
- la Chine populaire entrerait dans la tenaille d'incertitude entre deux Etats foutraques, la Russie au nord et la Corée du nord à l'est ; il serait alors temps de parler de bascule stratégique pour le PCC, débordé sur la partie utile de l'empire (Dongbei) et défié à l'opposé par l'Inde sur le versant himalayen ;
- un parapluie nucléaire deviendrait l'obsession permanente de tous les primo-accédants à l'atome, à commencer par l'Iran ; puis le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Algérie dit-on etc.
- la teneur de la réaction des Etats-Unis sera le juge de paix de leur protectorat d'Europe occidentale. On se souvient d'Obama en Syrie, on peut craindre un grand trou noir qui obligerait les Etats européens à sabrer dans les comptes sociaux pour réarmer à vitesse accélérée afin de sauver quoi ? mais la Pologne bien sûr, c'est Poutine qui le dit.
Combien de temps une Russie érémitique pourrait-elle tenir ? Aussi longtemps que le petit csar et son successeur pourront asservir les autres nations et leurs richesses à travers onze fuseaux horaires et que l'apathie légendaire du Russe persistera. Une redistribution des revenus d'exportation sera sans doute améliorée pour tenir tout le monde au sec mais l'aventure civilisatrice européenne, amorcée par Pierre le Grand, sera terminée pour plusieurs générations et le vide de tout destin deviendra monnaie commune tel qu'il en va dans la nuit communiste.
Liens en clair de cet article :
- Déclic : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/de-la-verticale-impitoyable-au-vide-abyssal-la-m%C3%A9tamorphose-du-pouvoir-russe/ar-AA1e9O68?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=3a435d6d75b149c0b986d5b34c80e9c5&ei=79
- Karaganov : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergue%C3%AF_Karaganov
- Nucléarisation de la Biélorussie : https://charter97.org/en/news/2023/7/22/556808/
- Déclic : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/de-la-verticale-impitoyable-au-vide-abyssal-la-m%C3%A9tamorphose-du-pouvoir-russe/ar-AA1e9O68?ocid=msedgdhp&pc=U531&cvid=3a435d6d75b149c0b986d5b34c80e9c5&ei=79
- Karaganov : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergue%C3%AF_Karaganov
- Nucléarisation de la Biélorussie : https://charter97.org/en/news/2023/7/22/556808/
Comme l'annoncent vos libellés... l'apocalypse est en première ligne !
RépondreSupprimerEn guise d'épitaphes, mon choix de circonstance :
RépondreSupprimer- Un soleil si grand m'a précipité aux enfers
- Il a tout osé et en fut reconnu
- Tu lis, tu vis, ferme un oeil si ça pète
Merci René. J'ai trouvé ça :
SupprimerNous étions faits d'atomes.
Pourquoi diable fallut-il en casser un ?
Je pense que la destruction ciblée de la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa a gagné au pouvoir russe la meilleure place au premier rang devant la rotissoire de l'Enfer.
RépondreSupprimerLa Russie est tombée sous la coupe d'un nouveau Tamerlan, mais sans le panache du boîteux terrible.
Il n'y a plus de gants à prendre avec cette infestation barbare dès lors que la frontière de l'humanité a été franchie pluisieurs fois par Poutine.
Berg
On se rassure comme on peut : de nombreux experts estiment que les armes nucléaires russes sont obsolètes et dans un état déplorable. Et la raison principale en est la corruption.
RépondreSupprimer(suite et source)