Un des contributeurs au blogue du colonel Goya (La Voie de l'Epée) a désigné le Hamas comme "le marteau des mollahs". A voir le funeste destin de cette organisation terroriste, il semblerait qu'ils en ont cassé le manche et laissé le fer s'envoler jusque dans les fours de la barbarie. Le grand pogrom du 7 octobre signe au comble de l'horreur le suicide de l'institution palestinienne et de ses excroissances de combat puisque rien n'arrêtera la vengeance du cabinet Netanyahou pris en flagrant délit d'incompétence et arrogance associées. Le même envisage de gérer une période de transition à Gaza, ce que lui déconseillent fortement tous ses amis à l'aune de la profondeur mesurée de ses capacités stratégiques. On ne creusera pas aujourd'hui l'insondable connerie du cabinet des hystériques, pour en venir aux menaces futures qu'il a attisées.
Il y a quatre acteurs résidents sur zone qui rebattent leurs cartes en anticipation de la disparition du marteau des mollahs. Mieux dit, quatre groupes dirigés chacun par un grand pays, je nommerais l'Egypte, l'Iran, la Turquie et l'Arabie heureuse. Le plus impliqué est la République islamique d'Iran qui, à première demande d'Israël, a vu rappliquer en Méditerranée orientale et Mer rouge trois groupes navals américains capables d'incinérer toute la région en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Que dire de l'Egypte ? Le pays est travaillé par les Frères musulmans dont le Hamas est une succursale, et c'est le premier souci du gouvernement du maréchal al-Sissi. Comme ils sont partout sur le territoire et que partout ils ont mis les plus miséreux dans leur poche, les Frères musulmans sont une réelle menace existentielle. L'Egypte jauge le conflit en cours avec cette règle simple d'impact domestique sans trop s'émouvoir du score respectif des massacres. Elle fera le minimum syndical humanitaire en tâchant de préserver sa souveraineté sur le Sinaï. Pas question d'y déporter des Gazaouis sans toit ni ressources ; l'économie égyptienne n'y tiendra pas, elle qui a du mal déjà avec ses propres pauvres et use d'artifices pour maintenir le couvercle fermé sur la misère ébulliente. Si l'Egypte a signé la paix avec Israël, elle ne se considère pas tenue de l'aimer et le fait savoir. Tous les juifs du Caire ont pris l'avion.
L'Iran agit par proxies à l'étranger, les Gardiens de la Révolution en Syrie, les milices chiites en Irak, le Hezbollah libanais en Syrie et sur la frontière nord d'Israël, les Houtis du Yémen pour prendre en tenaille l'Arabie séoudite et jusqu'à hier le Hamas comme détonnateur d'une mine enterrée sous l'Etat hébreu. La réaction américaine lui a montré que ce savant dispositif ne le garantissait contre rien. Il serait intelligent que les autorités de Qom analysent l'impasse de l'option de violence contrôlée du cabinet Netanyahou à l'endroit des Palestiniens de Cisjordanie, en abandonnent sa mauvaise copie sur leurs zones d'efforts et trouvent voies et moyens d'entrer à nouveau dans les bonnes grâces du marché libre solvable et rémunérateur afin de relancer une économie à demi crevée. Pour cela il lui faut "civiliser" son industrie nucléaire et ne pas tout investir dans le camp des assassins patentés. Renoncer à la bombe atomique. Au lieu de quoi, leur esprit étroit va embrasser un raisonnement binaire à la coréenne qui verra dans la première détonation nucléaire la mise au pot d'une garantie irréfragable de sa survie. Que les Russes les y aident (comme on le soupçonne en rémunération de transferts de technologie d'armement) ou pas, ils y parviendront en achetant ce qui leur manque... au Pakistan. A terme mais pas si loin, l'Iran va disposer de la même dissuasion qu'Israël, et rien ne permet de croire que les avions de Tsahal y puissent faire quelque chose pour l'empêcher, les usines iraniennes étant à seize cents kilomètres sans aucune possibilité de se poser au retour sauf à revenir au point de départ. Comment ravitaille-t-on demain des avions au-dessus des pays arabes ? A partir de là, les mollahs auront moins besoin de déstabiliser leurs voisins et peut-être que les proxies seront débandés pour une meilleure respiration d'ensemble. Adieu les marteaux !
L'autre acteur impliqué dans le billard à trois bandes c'est la maison des Séoud. Le prince-héritier a lancé le grand défi de la pérennisation de sa dynastie en misant tout sur une transition industrielle dans la recherche de pointe et l'innovation, pour suppléer au déficit attendu des moyens de développement procurés par le pétrole. C'est parmi d'autres, le projet monstrueux de la ville-monde de NEOM sur la Mer rouge. Il a pensé que la science sophistiquée de la recherche israélienne lui serait d'un puissant renfort, et qu'au spectacle de la collaboration générale des Etats arabes de la région avec Israël et jusqu'au Maroc, il pouvait jouer cette carte sans condamner la cause palestinienne ni trop froisser le Conseil des grands oulémas. C'est terminé ! Si le pogrom du 7 octobre est horrible (mais il avait fait démonter à vif un journaliste séoudien dans le consulat d'Istanbul), le massacre en cours des civils gazaouis repousse aux calendes grecques tout rapprochement avec l'Etat hébreu désormais pestiféré. Ce recul va peser sur les monarchies du Golfe et, bien que l'argent n'ait aucune odeur, les Accords d'Abraham ou mieux de Jared et Ivanka Kushner ont coulé à pic. Toutes les portes claquent ; même celle de Jordanie avec laquelle l'Arabie vient de se lier en mariant royalement une riche et belle séoudienne avec le prince-héritier Hussein.
En Jordanie, le roi Abdallah II a passé le micro à son épouse qui gratifie d'entretiens fouillés la presse internationale en soutien des Palestiniens (elle est palestinienne) en dénonçant l'iniquité de la politique juive (voir sur CNN). Soixante pour cent des habitants du royaume sont des Palestiniens réfugiés de la Guerre des Six Jours et la pression exercée par les colons juifs et leurs soutiens parlementaires et policiers le menace directement, comme il en fut pour son père qui dut réprimer dans le sang la tentative de subversion par l'OLP en 1970 (Septembre noir). L'armée bédouine y réussira-t-elle cette fois encore ? Quoiqu'il advienne et pour les mêmes raisons qu'en Arabie, la confiance a disparu entre voisins et la Jordanie va basculer dans le camp des "durs" pour elle-même survivre. Chapeau l'artiste Netanyahou. On ne peut se quitter sans parler de ce grand faisan d'Erdogan. La Turquie est le troisième pays impliqué mais lui, volontairement. C'est Jean-Gilles Malliarakis qui en parle le mieux dans son blogue l'Insolent (clic).
L'article, à mon avis décisif et complet, est titré Un virage prévisible (clic). J'en dévoile ici la conclusion : Qu'il s'agisse de l'ambition de son président de devenir le chef du monde musulman, et de se servir pour cela du prétexte de la question palestinienne ou de son aspiration islamiste et identitaire à marcher vers l'Asie centrale, mais aussi de son utilisation contre l'Europe de l'arme migratoire, la Turquie d'Erdogan ne saurait évidemment faire partie de notre famille. La Défense de l'Europe ne peut plus dépendre des foucades et des intrigues du dictateur d'Ankara. Si au moins la guerre de Gaza peut faire comprendre à l'Europe amollie qu'elle serre en son sein un renard capable de lui bouffer le foie et qu'il est temps de reconsidérer nos partenariats sous un angle froid d'intérêts ponctuels sans aucune stratégie d'influence, tout n'aura pas été perdu dans ces horreurs. On peut aussi douter que les trois peintres en charge de l'Union fassent la toise de ce défi turc. Mais certains autres posent la question de la suite à donner quand plus rien ne sera debout et que les bombes se tomberont plus. C'est la question à un million de dollars qu'il ne faut pas poser tant que les deux peuples opposés et imbriqués sembleront n'avoir pour projet chacun que de foutre l'autre à la mer ! Et pourtant des gens pensent :
Dominique de Villepin affirme avec raison qu'aucune solution n'est viable si elle ne convoque pas la justice, et pour lui, la solution du conflit qui nous préoccupe, si on en cherche une bien sûr, est de sortir cinq cent mille juifs de Cisjordanie et deux cent mille autres de Jérusalem-est, à défaut de quoi l'Etat d'Israël sera confronté à une insécurité grandissante (clic source à lire). Il est écrit dans l'histoire des peuples que la spirale des surenchères conduira le plus faible démographiquement à être acculé à sa propre disparition, voire à son asservissement, avant quoi il aura exercé l'ultima ratio dont disposera sa nation au moment critique . Pour l'Etat hébreu, l'éventualité de sa disparition imminente fera péter une bombe atomique. Massada ! Tout finit toujours par s'arranger, même mal (proverbe cévenol). Fin du conflit !
Il y a quatre acteurs résidents sur zone qui rebattent leurs cartes en anticipation de la disparition du marteau des mollahs. Mieux dit, quatre groupes dirigés chacun par un grand pays, je nommerais l'Egypte, l'Iran, la Turquie et l'Arabie heureuse. Le plus impliqué est la République islamique d'Iran qui, à première demande d'Israël, a vu rappliquer en Méditerranée orientale et Mer rouge trois groupes navals américains capables d'incinérer toute la région en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Que dire de l'Egypte ? Le pays est travaillé par les Frères musulmans dont le Hamas est une succursale, et c'est le premier souci du gouvernement du maréchal al-Sissi. Comme ils sont partout sur le territoire et que partout ils ont mis les plus miséreux dans leur poche, les Frères musulmans sont une réelle menace existentielle. L'Egypte jauge le conflit en cours avec cette règle simple d'impact domestique sans trop s'émouvoir du score respectif des massacres. Elle fera le minimum syndical humanitaire en tâchant de préserver sa souveraineté sur le Sinaï. Pas question d'y déporter des Gazaouis sans toit ni ressources ; l'économie égyptienne n'y tiendra pas, elle qui a du mal déjà avec ses propres pauvres et use d'artifices pour maintenir le couvercle fermé sur la misère ébulliente. Si l'Egypte a signé la paix avec Israël, elle ne se considère pas tenue de l'aimer et le fait savoir. Tous les juifs du Caire ont pris l'avion.
L'Iran agit par proxies à l'étranger, les Gardiens de la Révolution en Syrie, les milices chiites en Irak, le Hezbollah libanais en Syrie et sur la frontière nord d'Israël, les Houtis du Yémen pour prendre en tenaille l'Arabie séoudite et jusqu'à hier le Hamas comme détonnateur d'une mine enterrée sous l'Etat hébreu. La réaction américaine lui a montré que ce savant dispositif ne le garantissait contre rien. Il serait intelligent que les autorités de Qom analysent l'impasse de l'option de violence contrôlée du cabinet Netanyahou à l'endroit des Palestiniens de Cisjordanie, en abandonnent sa mauvaise copie sur leurs zones d'efforts et trouvent voies et moyens d'entrer à nouveau dans les bonnes grâces du marché libre solvable et rémunérateur afin de relancer une économie à demi crevée. Pour cela il lui faut "civiliser" son industrie nucléaire et ne pas tout investir dans le camp des assassins patentés. Renoncer à la bombe atomique. Au lieu de quoi, leur esprit étroit va embrasser un raisonnement binaire à la coréenne qui verra dans la première détonation nucléaire la mise au pot d'une garantie irréfragable de sa survie. Que les Russes les y aident (comme on le soupçonne en rémunération de transferts de technologie d'armement) ou pas, ils y parviendront en achetant ce qui leur manque... au Pakistan. A terme mais pas si loin, l'Iran va disposer de la même dissuasion qu'Israël, et rien ne permet de croire que les avions de Tsahal y puissent faire quelque chose pour l'empêcher, les usines iraniennes étant à seize cents kilomètres sans aucune possibilité de se poser au retour sauf à revenir au point de départ. Comment ravitaille-t-on demain des avions au-dessus des pays arabes ? A partir de là, les mollahs auront moins besoin de déstabiliser leurs voisins et peut-être que les proxies seront débandés pour une meilleure respiration d'ensemble. Adieu les marteaux !
L'autre acteur impliqué dans le billard à trois bandes c'est la maison des Séoud. Le prince-héritier a lancé le grand défi de la pérennisation de sa dynastie en misant tout sur une transition industrielle dans la recherche de pointe et l'innovation, pour suppléer au déficit attendu des moyens de développement procurés par le pétrole. C'est parmi d'autres, le projet monstrueux de la ville-monde de NEOM sur la Mer rouge. Il a pensé que la science sophistiquée de la recherche israélienne lui serait d'un puissant renfort, et qu'au spectacle de la collaboration générale des Etats arabes de la région avec Israël et jusqu'au Maroc, il pouvait jouer cette carte sans condamner la cause palestinienne ni trop froisser le Conseil des grands oulémas. C'est terminé ! Si le pogrom du 7 octobre est horrible (mais il avait fait démonter à vif un journaliste séoudien dans le consulat d'Istanbul), le massacre en cours des civils gazaouis repousse aux calendes grecques tout rapprochement avec l'Etat hébreu désormais pestiféré. Ce recul va peser sur les monarchies du Golfe et, bien que l'argent n'ait aucune odeur, les Accords d'Abraham ou mieux de Jared et Ivanka Kushner ont coulé à pic. Toutes les portes claquent ; même celle de Jordanie avec laquelle l'Arabie vient de se lier en mariant royalement une riche et belle séoudienne avec le prince-héritier Hussein.
En Jordanie, le roi Abdallah II a passé le micro à son épouse qui gratifie d'entretiens fouillés la presse internationale en soutien des Palestiniens (elle est palestinienne) en dénonçant l'iniquité de la politique juive (voir sur CNN). Soixante pour cent des habitants du royaume sont des Palestiniens réfugiés de la Guerre des Six Jours et la pression exercée par les colons juifs et leurs soutiens parlementaires et policiers le menace directement, comme il en fut pour son père qui dut réprimer dans le sang la tentative de subversion par l'OLP en 1970 (Septembre noir). L'armée bédouine y réussira-t-elle cette fois encore ? Quoiqu'il advienne et pour les mêmes raisons qu'en Arabie, la confiance a disparu entre voisins et la Jordanie va basculer dans le camp des "durs" pour elle-même survivre. Chapeau l'artiste Netanyahou. On ne peut se quitter sans parler de ce grand faisan d'Erdogan. La Turquie est le troisième pays impliqué mais lui, volontairement. C'est Jean-Gilles Malliarakis qui en parle le mieux dans son blogue l'Insolent (clic).
L'article, à mon avis décisif et complet, est titré Un virage prévisible (clic). J'en dévoile ici la conclusion : Qu'il s'agisse de l'ambition de son président de devenir le chef du monde musulman, et de se servir pour cela du prétexte de la question palestinienne ou de son aspiration islamiste et identitaire à marcher vers l'Asie centrale, mais aussi de son utilisation contre l'Europe de l'arme migratoire, la Turquie d'Erdogan ne saurait évidemment faire partie de notre famille. La Défense de l'Europe ne peut plus dépendre des foucades et des intrigues du dictateur d'Ankara. Si au moins la guerre de Gaza peut faire comprendre à l'Europe amollie qu'elle serre en son sein un renard capable de lui bouffer le foie et qu'il est temps de reconsidérer nos partenariats sous un angle froid d'intérêts ponctuels sans aucune stratégie d'influence, tout n'aura pas été perdu dans ces horreurs. On peut aussi douter que les trois peintres en charge de l'Union fassent la toise de ce défi turc. Mais certains autres posent la question de la suite à donner quand plus rien ne sera debout et que les bombes se tomberont plus. C'est la question à un million de dollars qu'il ne faut pas poser tant que les deux peuples opposés et imbriqués sembleront n'avoir pour projet chacun que de foutre l'autre à la mer ! Et pourtant des gens pensent :
Dominique de Villepin affirme avec raison qu'aucune solution n'est viable si elle ne convoque pas la justice, et pour lui, la solution du conflit qui nous préoccupe, si on en cherche une bien sûr, est de sortir cinq cent mille juifs de Cisjordanie et deux cent mille autres de Jérusalem-est, à défaut de quoi l'Etat d'Israël sera confronté à une insécurité grandissante (clic source à lire). Il est écrit dans l'histoire des peuples que la spirale des surenchères conduira le plus faible démographiquement à être acculé à sa propre disparition, voire à son asservissement, avant quoi il aura exercé l'ultima ratio dont disposera sa nation au moment critique . Pour l'Etat hébreu, l'éventualité de sa disparition imminente fera péter une bombe atomique. Massada ! Tout finit toujours par s'arranger, même mal (proverbe cévenol). Fin du conflit !
Que d'eau a coulé le long des rives du Jourdain depuis les célèbres et si clairvoyants propos de Charle De Gaulle, le 27 novembre 1967 : "Certains même redoutaient que les Juifs, jusqu'alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu'ils avaient été de tout temps, c'est à dire un peuple d'élite, sûr de lui-même et dominateur, n'en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu'ils formaient depuis 19 siècles : l'an prochain à Jérusalem."
RépondreSupprimerPourtant rien n'a changé. Sinon en pire si l'on en croit votre judicieuse analyse. Et finalement, tout finira par s'arranger... probablement mal (proverbe hébreux ?). JYP
Le sionisme mystique originel a été perverti par la conquête d'espace et de pouvoir. Bien plus grave est le poison mortel de l'esclavagisation des populations résidentes dans un apartheid qui ne dit pas son nom, mais qui a tué l'âme hébraïque dans l'orgueil d'une haine inextinguible de l'autre que soi.
SupprimerDes rabbins de la grande tradition jugent le pouvoir israélien impie.
La manifestation contre l'antisémitisme à Paris demain dimanche va se mesurer aux chiffres de la manifestation pour la Palestine qui a réuni 300000 personnes à Londres aujourd'hui samedi.
RépondreSupprimer105000 marcheurs à Paris plus 77000 en province, mieux que pas mal mais bien en-dessous du score anglais pro-arabe.
RépondreSupprimerJ'y étais dans ma petite ville. Assez nombreux, connaissant tous la Marseillaise.
SupprimerMais tous âgés. Je crois que j'ai vu quelques quarantenaires mais en étant optimiste.
H. M.
Aucun lycéen ou d'âge à être étudiant. Aucun.
D'après ce que j'en ai vu dans les reportages, c'était pareil à Paris. Il y a une fracture générationnelle sur ce sujet comme dans celui de l'immigration... et d'autres.
SupprimerDans leur ensemble les "jeunes" n'achètent pas l'amalgame "antisionisme=antisémitisme" et ont intégré la notion d'apartheid comme un principe de l'Etat hébreu. Ils ne risquent pas de changer d'avis après le carnage de Gaza.