#2237 - Nous sommes le 7 février, les ligues dissoutes ne se sont pas reconstituées pour prendre d'assaut l'Assemblée nationale. On me dit dans l'oreillette qu'aucun pouvoir ne gît en ce lieu sauf de nuisance. On s'en doutait un peu quand après la défaite de Rungis, le premier élan de la Coordination Rurale fut d'assaillir l'institution, pour finalement retourner ses tracteurs par dépit et rentrer à Montauban. Sans doute avaient-ils vu entretemps les questions d'actualités au gouvernement sur la 3ème chaîne et mesuré les capacités réduites de la machine parlementaire. A quoi bon prendre d'assaut le siège des inutilités. Tout se décide ailleurs.
L'antiparlementarisme primaire de ce blogue est une honte bue ! Même s'il est largement partagé par certaines célébrités politiques qui s'en tiennent loin pour ne pas prêter la main à la verge purificatrice des caricaturistes, l'antiparlementarisme est un mal qui se répand jusqu'au plus profond du pays par la conviction des masses laborieuses que ces enceintes sont des fromages de la République qui servent à nourrir les sans-métiers du pays faisant profession de politicien. Un député mien s'était jeté dans la bataille politique en 2017, qui avait eu l'idée saugrenue d'apppliquer scrupuleusement son programme une fois élu. Quelle idée ! Son travail fut remarquable et salué, son assiduité rare, son opiniâtreté parfois moquée ; il ne se représenta pas en 2022 car il n'avait abouti à rien. "J'ai payé pour savoir" me dit-il un jour, écœuré. Le parlement n'est pas du tout le moteur démocratique que l'on imagine. C'est un jeu de l'oie, un monopoly géant, un mécano d'usine à gaz. D'ailleurs si constitutionnellement ils détiennent la souveraineté, ils ne s'en servent pas parce que les règles d'exercice de leur mandat qu'ils se sont eux-mêmes données les en détournent. Peigne-culs en plus : avec leurs émoluements confortables, ils se votent une augmentation des notes de frais pour suivre la hausse des prix parce qu'il ne leur est pas venu à l'idée qu'au moment où bien des catégories sociales rament, ils pouvaient distraire un peu de leur traitement de base pour régler une ou deux notes de restaurant ou les fleurs destinées à leur assistante parlementaire ou à leur maîtresse parisienne. Domminique de Villepin les surnommait "les connards". C'est définitif, ils président à l'effondrement du pays constaté aujourd'hui par Michel Onfray et Dominique Jamet(*).
8 février demain, il y aura toujours Gaza, l'Ukraine, Taïwan et Montauban. Un réflexe tardif de bon sens au Château a sorti de l'épure diplomatique Ouagadoudou, Bamako et Niamey. Aux Russes de protéger maintenant les futurs maréchaux du canibalisme des foules surchauffées. Lâche mais légitime soulagement. Mais ce qui m'interpelle dès l'aube, c'est la candidature de Xavier Bertrand à l'élection présidentielle de 2027 proclamée depuis les Hauts de France à l'effet de vaincre le Front National (sic). Cette obsession du président de région n'est pas nouvelle parce qu'il est confronté à des élus de terrain de bon niveau qui ne se laissent pas éblouir par son aisance technocratique et qui persistent à appeler un chat un chat. Mais cet axe de campagne sera-t-il le bon ? Les Français ne semblent pas redouter la possible irruption de la droite dure sous les plafonds dorés de la république. Ils s'inquiètent de l'insécurité qui n'est plus du ressenti, de l'affaissement des services publics financés par des impôts qui augmentent et, quand ils ont le temps, de la nouvelle colorimétrie de notre société qui remplace l'ancienne plus pâle. Certes pour monsieur Bertrand, il y a loin de la coupe aux lèvres - comme on dit dans les blogs destinés à l'Académie française - à commencer par déblayer ses concurrents au sein de son propre parti politique. Avouant avoir appris de ses erreurs, et les primaires républicaines furent l'erreur majeure des trois derniers quinquennats, il envisagerait donc se lancer seul à côté de la "machine à perdre" que représente si bien le tandem Ciotti-Wauquiez. Peut-être aussi contre le pavois des adhérents qui pensent, dit-on, à David Lisnard, maire de Cannes et président de l'Association des maires de France. Celui-ci n'a pas l'aisance médiatique de Bertrand mais, un ton plus bas, semble plus proche de son auditoire, ce qui n'est pas non plus gage de succès, l'image imprégnée dans le cerveau de l'électeur étant plutôt celle du grand chef catholique à la Chirac que celle d'un besogneux honnête. Sauf qu'au jour où nous mettons sous presse, ce candidat LR capable d'aimanter le corps électoral n'est pas visible encore. Les Républicains ont raté le coche en 2021 en éliminant Michel Barnier qui avait la stature "professionnelle", le prestige du Brexit et la gueule de l'emploi. La photo d'époque parle d'elle-même (clic) qui n'aligne à côté de lui que des vedettes d'étape.
Je partage l'avis de Luc Ferry qui les trouve nuls. Emmanuel Macron a clairement gagné la présidentielle de 2022 et tout aussi clairement perdu les législatives s'ensuivant. Les Républicains auraient dû passer un accord de gouvernement à l'allemande avec Macron pour lui fournir la majorité requise à l'Assemblée nationale et faire avancer leurs idées en même temps. Que risquaient-ils à la fin puisque Macron ne pourra pas se représenter en 2027 et donc que les cartes de tous les groupes politiques seront rebattues fin 2026. De vrais stratèges ; mais c'eût été pour faire quoi ? Ce sont les élections européennes qui comptent de plus en plus et leur chef de file n'imprime pas.
Qui voit-on susceptible de courir ce marathon de trois ans ?
- Personne à l'extrême-gauche qui s'émiettera pour compter ses voix en vue des élections législatives ! Les Vertes-de-rage pourraient néanmoins sauter plus tôt du Titanic.
- La gauche de raison n'a pas de candidat naturel - elle est presque le seul parti dans ce cas. Avec son QI de bulot (Luc Ferry dixit) Olivier Faure n'avait aucune chance, c'est bien pourquoi le PS propulse Raphaël Glucksman aux européennes avant peut-être de l'accompagner plus loin s'il réussissait à finir troisième derrière la majorité présidentielle voire deuxième si elle se divise.
- La majorité présidentielle partagera les mêmes intentions de comptage que l'extrême-gauche en vue des législatives ; ses trois composantes se braqueront forcément après les européennes à mesure que se rapprochera l'élection présidentielle. Renaissance n'a pas de leader national, à moins que Bruno Le Maire ne suive les conseils de Houellebecq ; Horizon n'a qu'Edouard Philippe à qui colle toujours le sparadrap des 80km/h ; et le MODEM n'osera pas remettre le couvert à François Bayrou même s'il insiste après sa relaxation au bénéfice du doute. Ceux qui le connaissent bien en l'affaire, ne doutent pas.
- On a parlé plus haut des Républicains. Ciotti chauffe la salle pour Wauquiez, mais ce président de région reste pour l'opinion un très bon président... de région. Xavier Bertrand a ses chances s'il surmonte sa propension à entrer dans le détail des dossiers, ce qu'il fait avec passion, car ce n'est pas la technicité qui est porteuse d'une candidature à la présidentielle mais le charisme et le récit national proposé.
- Enfin le Rassemblement National. Si Jordan Bardella gagne largement les élections européennes de juin prochain, Marine Le Pen sera assurée de participer au scrutin de 2027 en laissant courir l'idée d'un ticket avec lui. Sa (seule) chance d'aboutir est que ses adversaires la diabolisent - Bertrand parle aujourd'hui déjà de "fachos" - au lieu de démonter son programme économique bolivarien et qui ne vaut pas plus. L'électeur RN (30% du corps électoral annoncé pour juin) n'est pas sensible à la dénonciation de dérives réelles ou supposées des dirigeants de son parti vers le NSDAP, en plus qu'il ne comprend pas grand chose au bal de la Waffen à Vienne, aux conférences communes avec la Lega ou Fratelli d'Italia en Italie, aux indulgences plénières accordées à Victor Orban ou à Robert Fitso ; ce qu'il veut c'est d'abord de l'ordre, encore de l'ordre et finir les fins de mois !
- Reste le Z. Pas celui de l'opération militaire spéciale (quoique!) mais celui de Reconquête. Difficile de ressortir de la fosse à la fin du parcours du combattant. Si Marion Maréchal fait les 5% libérateurs aux européennes (elle est sondée à 6% donc c'est possible) se posera la question du candidat pour 2027 puisqu'il a été jugé que le lecteur ne fait pas l'électeur. Auquel cas Reconquête balisera l'accès au second tour et Zemmour rejoindra Mélenchon à l'EHPAD des bois flottés de la démocratie échouée.
Si revenait en 2027 un parti "Chasse, Pêche et Traditions" j'y retournerais bien.
L'antiparlementarisme primaire de ce blogue est une honte bue ! Même s'il est largement partagé par certaines célébrités politiques qui s'en tiennent loin pour ne pas prêter la main à la verge purificatrice des caricaturistes, l'antiparlementarisme est un mal qui se répand jusqu'au plus profond du pays par la conviction des masses laborieuses que ces enceintes sont des fromages de la République qui servent à nourrir les sans-métiers du pays faisant profession de politicien. Un député mien s'était jeté dans la bataille politique en 2017, qui avait eu l'idée saugrenue d'apppliquer scrupuleusement son programme une fois élu. Quelle idée ! Son travail fut remarquable et salué, son assiduité rare, son opiniâtreté parfois moquée ; il ne se représenta pas en 2022 car il n'avait abouti à rien. "J'ai payé pour savoir" me dit-il un jour, écœuré. Le parlement n'est pas du tout le moteur démocratique que l'on imagine. C'est un jeu de l'oie, un monopoly géant, un mécano d'usine à gaz. D'ailleurs si constitutionnellement ils détiennent la souveraineté, ils ne s'en servent pas parce que les règles d'exercice de leur mandat qu'ils se sont eux-mêmes données les en détournent. Peigne-culs en plus : avec leurs émoluements confortables, ils se votent une augmentation des notes de frais pour suivre la hausse des prix parce qu'il ne leur est pas venu à l'idée qu'au moment où bien des catégories sociales rament, ils pouvaient distraire un peu de leur traitement de base pour régler une ou deux notes de restaurant ou les fleurs destinées à leur assistante parlementaire ou à leur maîtresse parisienne. Domminique de Villepin les surnommait "les connards". C'est définitif, ils président à l'effondrement du pays constaté aujourd'hui par Michel Onfray et Dominique Jamet(*).
8 février demain, il y aura toujours Gaza, l'Ukraine, Taïwan et Montauban. Un réflexe tardif de bon sens au Château a sorti de l'épure diplomatique Ouagadoudou, Bamako et Niamey. Aux Russes de protéger maintenant les futurs maréchaux du canibalisme des foules surchauffées. Lâche mais légitime soulagement. Mais ce qui m'interpelle dès l'aube, c'est la candidature de Xavier Bertrand à l'élection présidentielle de 2027 proclamée depuis les Hauts de France à l'effet de vaincre le Front National (sic). Cette obsession du président de région n'est pas nouvelle parce qu'il est confronté à des élus de terrain de bon niveau qui ne se laissent pas éblouir par son aisance technocratique et qui persistent à appeler un chat un chat. Mais cet axe de campagne sera-t-il le bon ? Les Français ne semblent pas redouter la possible irruption de la droite dure sous les plafonds dorés de la république. Ils s'inquiètent de l'insécurité qui n'est plus du ressenti, de l'affaissement des services publics financés par des impôts qui augmentent et, quand ils ont le temps, de la nouvelle colorimétrie de notre société qui remplace l'ancienne plus pâle. Certes pour monsieur Bertrand, il y a loin de la coupe aux lèvres - comme on dit dans les blogs destinés à l'Académie française - à commencer par déblayer ses concurrents au sein de son propre parti politique. Avouant avoir appris de ses erreurs, et les primaires républicaines furent l'erreur majeure des trois derniers quinquennats, il envisagerait donc se lancer seul à côté de la "machine à perdre" que représente si bien le tandem Ciotti-Wauquiez. Peut-être aussi contre le pavois des adhérents qui pensent, dit-on, à David Lisnard, maire de Cannes et président de l'Association des maires de France. Celui-ci n'a pas l'aisance médiatique de Bertrand mais, un ton plus bas, semble plus proche de son auditoire, ce qui n'est pas non plus gage de succès, l'image imprégnée dans le cerveau de l'électeur étant plutôt celle du grand chef catholique à la Chirac que celle d'un besogneux honnête. Sauf qu'au jour où nous mettons sous presse, ce candidat LR capable d'aimanter le corps électoral n'est pas visible encore. Les Républicains ont raté le coche en 2021 en éliminant Michel Barnier qui avait la stature "professionnelle", le prestige du Brexit et la gueule de l'emploi. La photo d'époque parle d'elle-même (clic) qui n'aligne à côté de lui que des vedettes d'étape.
Je partage l'avis de Luc Ferry qui les trouve nuls. Emmanuel Macron a clairement gagné la présidentielle de 2022 et tout aussi clairement perdu les législatives s'ensuivant. Les Républicains auraient dû passer un accord de gouvernement à l'allemande avec Macron pour lui fournir la majorité requise à l'Assemblée nationale et faire avancer leurs idées en même temps. Que risquaient-ils à la fin puisque Macron ne pourra pas se représenter en 2027 et donc que les cartes de tous les groupes politiques seront rebattues fin 2026. De vrais stratèges ; mais c'eût été pour faire quoi ? Ce sont les élections européennes qui comptent de plus en plus et leur chef de file n'imprime pas.
Qui voit-on susceptible de courir ce marathon de trois ans ?
- Personne à l'extrême-gauche qui s'émiettera pour compter ses voix en vue des élections législatives ! Les Vertes-de-rage pourraient néanmoins sauter plus tôt du Titanic.
- La gauche de raison n'a pas de candidat naturel - elle est presque le seul parti dans ce cas. Avec son QI de bulot (Luc Ferry dixit) Olivier Faure n'avait aucune chance, c'est bien pourquoi le PS propulse Raphaël Glucksman aux européennes avant peut-être de l'accompagner plus loin s'il réussissait à finir troisième derrière la majorité présidentielle voire deuxième si elle se divise.
- La majorité présidentielle partagera les mêmes intentions de comptage que l'extrême-gauche en vue des législatives ; ses trois composantes se braqueront forcément après les européennes à mesure que se rapprochera l'élection présidentielle. Renaissance n'a pas de leader national, à moins que Bruno Le Maire ne suive les conseils de Houellebecq ; Horizon n'a qu'Edouard Philippe à qui colle toujours le sparadrap des 80km/h ; et le MODEM n'osera pas remettre le couvert à François Bayrou même s'il insiste après sa relaxation au bénéfice du doute. Ceux qui le connaissent bien en l'affaire, ne doutent pas.
- On a parlé plus haut des Républicains. Ciotti chauffe la salle pour Wauquiez, mais ce président de région reste pour l'opinion un très bon président... de région. Xavier Bertrand a ses chances s'il surmonte sa propension à entrer dans le détail des dossiers, ce qu'il fait avec passion, car ce n'est pas la technicité qui est porteuse d'une candidature à la présidentielle mais le charisme et le récit national proposé.
- Enfin le Rassemblement National. Si Jordan Bardella gagne largement les élections européennes de juin prochain, Marine Le Pen sera assurée de participer au scrutin de 2027 en laissant courir l'idée d'un ticket avec lui. Sa (seule) chance d'aboutir est que ses adversaires la diabolisent - Bertrand parle aujourd'hui déjà de "fachos" - au lieu de démonter son programme économique bolivarien et qui ne vaut pas plus. L'électeur RN (30% du corps électoral annoncé pour juin) n'est pas sensible à la dénonciation de dérives réelles ou supposées des dirigeants de son parti vers le NSDAP, en plus qu'il ne comprend pas grand chose au bal de la Waffen à Vienne, aux conférences communes avec la Lega ou Fratelli d'Italia en Italie, aux indulgences plénières accordées à Victor Orban ou à Robert Fitso ; ce qu'il veut c'est d'abord de l'ordre, encore de l'ordre et finir les fins de mois !
- Reste le Z. Pas celui de l'opération militaire spéciale (quoique!) mais celui de Reconquête. Difficile de ressortir de la fosse à la fin du parcours du combattant. Si Marion Maréchal fait les 5% libérateurs aux européennes (elle est sondée à 6% donc c'est possible) se posera la question du candidat pour 2027 puisqu'il a été jugé que le lecteur ne fait pas l'électeur. Auquel cas Reconquête balisera l'accès au second tour et Zemmour rejoindra Mélenchon à l'EHPAD des bois flottés de la démocratie échouée.
Si revenait en 2027 un parti "Chasse, Pêche et Traditions" j'y retournerais bien.
Postscriptum du 7/02/2024 :
L'autre nouvelle diffusée par la Nomenklatura est la conscience morale de la gauche caviar prise la main dans le panier de jeunes patientes sous hypnose. Où vont-ils chercher tout ça ?
L'autre nouvelle diffusée par la Nomenklatura est la conscience morale de la gauche caviar prise la main dans le panier de jeunes patientes sous hypnose. Où vont-ils chercher tout ça ?
Pauvre M. Miller, une carrière de sphinx brutalement interrompue !
RépondreSupprimerToute cette luxure citadine procède des dommages collatéraux de la loi Marthe-Richard. Avant-guerre, jusque dans la dernière sous-préfecture, il y avait des maisons closes pour la bonne société et les tordus. Après la Libération, ceux-là ont rapporté leurs fantasmes chez eux ; et la bonne société a inventé Madame Claude.
SupprimerJ'avoue n'avoir pas spécialement envie de plaindre cet abominable bonhomme que notre ami Catoneo appelle à juste titre "la conscience morale de la gauche caviar". Et pour dire vrai, j'en au soupé de ces donneurs de leçon pervers et malfaisants que l'on devrait balancer aux oubliettes sans autre forme de procès. JYP
SupprimerAlors, là, Catoneo, c'est la grande, la très grande forme. Avoir réussi à décrire avec autant de pertinence la situation politique "désespéro-poilante" de notre pays, en 7494 caractères... il fallait le faire ! JYP
RépondreSupprimerLa constitution en double-commande du gouvernement Attal est un thriller haletant ! Après le régalien extensif, il faut penser à récompenser les fidèles par des maroquins de sous-ministre. C'est le segment inutile qui est nommé aujourd'hui.
SupprimerNapoléon gouvernait son empire, d'Otrante à Lübeck, avec douze ministres. Et de mémoire (façon de parler) Louis XVI en avait sept.
Cher Monsieur,
RépondreSupprimerJ'eus, et espère continuer d'avoir, le plaisir d'échanger avec vous.
Je lis votre article avec intérêt.
Sans commenter ce qui ressort de la politique et des postions des uns et des autres, se réconcilier avec notre passé, passe souvent par la simple lecture de ce que nous lèguent nos prédécesseurs.
En l'état, je vous proposerai de rapprocher entre elles deux citations de Louis XIV :
"A qui peut se vaincre soi-même, il est peu de chose qui puisse résister."
et
"C’est toujours l’impatience de gagner qui fait perdre."
Reste à savoir qui est impatient et qui peut se vaincre lui même.
Cordialement.
JPC
Louis XIV savait de quoi il retourne quand on ne se maîtrise pas soi-même. S'il avait su se retenir il n'aurait pas commandé le sac du Palatinat qui fut une tache indélébile sur son règne au nord-est du royaume et qui lui valut la coalition des princes allemands, effarés de tant de barbarie, et du Saint Empire déjà hostile.
SupprimerIl aima trop la guerre, avoua-t-il au soir de sa vie. Ce n'était pas que ça, il y avait un fond d'orgueil transporté par le sang noir dont parlait Bernanos, et sans doute est-ce le péché le plus risqué pour un prince aux affaires. Parvenu au sommet, César ne pouvait que redescendre.
Cher Monsieur,
SupprimerJ'apprécie ce commentaire un brin révolutionnaire qui me rappelle curieusement une phrase reprise, par, et de Mirabeau "l n’y a pas loin du Capitole à la roche Tarpéienne", qui synthétise la chute de votre commentaire.
J'ai pour habitude de ne jamais critiquer les actions et décisions de tel ou tel de mes auteurs.
A vous suivre, il eût dû, pour ne pas choir, faire sienne la maxime de son arrière-petit-fils à Rocroy "«Voyez tout le sang que coûte un triomphe. Le sang de nos ennemis est toujours le sang des hommes. La vraie gloire est de l'épargner. »
Il ne me reste qu'à espérer que les générations futures feront mieux que les précédentes, mais peut-être est-ce une autre histoire encore à construire;
Cordialement.
JPC
Dans votre commentaire précédent vous appeliez à "se vaincre soi-même", à quoi j'ai répondu que l'auteur de la maxime ne l'avait pas toujours su. Il n'y a rien de révolutionnaire à douter de la pertinence de sa revendication palatine.
SupprimerAjoutez à tout cela les turpitudes du monde du cinéma, doublées de l'inconscience de ses prétendues "stars" qui viennent ensuite pleurnicher auprès de médias complaisants et du gloubiboulga psychanalytique de certains parents de la gauche caviar venues, comme Freud, d'Europe de l'Est et vous aurez un tableau affligeant des censeurs permanents de l' "extrême-droaaaaaate" qui prétendent nous imposer leur morale faisandée. C'est à pleurer. JYP
RépondreSupprimerUn ami de la campagne me disait une fois que le monument emblématique de la "gauche-caviar" c'était la montagne aux singes du zoo de Vincennes, Les habitants n'avaient d'autre activité que de se monter dessus à tous les étages.
SupprimerEtudiants, nous y conduisions Marie-Chantal pour lui suggérer combien tout cela était naturel :)
L'affaire François Bayrou est réglée. Il rentre à Pau.
RépondreSupprimerL'éternel candidat a-t-il envisagé de rallumer le moteur de sa vocation en oubliant que, pour cette fois, ce sera un combat de jeunes. Un boomer de 75 ans, la tête dans les épaules et vouté n'a aucune chance sauf celle d'une humiliation quand même imméritée. Pas sûr qu'il l'ait compris mais ça va venir à mesure que le téléphone va se taire.
Dans la catégorie des "vieux" qui ne le sont pas tous à l'état-civil, on peut archiver Bertrand, Philippe, Zemmour, Ciotti et Mélenchon. Les "vedettes" des prochains scrutins s'appellent Ruffin, Attal, Maréchal, Bardella, Bayou, Tondelier, Glucksman et quelques autres qui vont se découvrir pour se joindre au rallye.
Dans la mesure où des ministres MODEM entrent ou restent au gouvernement et que les députés MODEM restent dans la majorité présidentielle, Bayrou subit un désaveu assez grave pour son "aura".
SupprimerIl serait le seul de son parti à ne pas être d'accord sur la trajectoire du nouveau premier ministre ?
https://focus.nouvelobs.com/2024/02/10/103/0/1024/512/675/0/75/0/3211884_1707562274232-gouvernement-attal-afp-20240210-000-34hz6cg.jpg/webp
RépondreSupprimerPhoto du gouvernement Attal au complet ! C'est un show avec un micro devant chacun...
Ces réunions ne servent qu'à la communication. On n'y peut rien faire.
Manque les fleurs.