#2258 - L'hôpital el-Chifa de Gaza City a été évacué par l'armée israélienne après deux grosses semaines d'une bataille sans merci contre les freux du Hamas et du Djihad Islamique qui s'étaient planqués dessous. Dans la presse internationale, les images impressionnantes des décombres occulteront le score de plus de deux cents militants neutralisés et les valises de cash récupérées avec l'arsenal. Même s'il ne fait aucun doute que le Hamas se sert des infrastructures sanitaires les plus sensibles comme bouclier humain (c'est dans les gènes), la vue du carnage et la déploration en boucle des malheureux Gazaouis finiront par ruiner le crédit d'Israël dans l'opinion internationale. Mais plus gravement, les propagandes respectives des parties au conflit nient toute idée de coexistence future des deux peuples.
Aucun Palestinien ne trouve de raisons d'accepter une cohabitation "entre le fleuve et la mer" avec les Juifs ; et chez ceux-là, par la sauvagerie de la razzia du 7 octobre 2023 sur les kibboutzim et la rave party, les malheurs des Palestiniens ne provoquent aucun émoi. Sans la mise en danger des otages, l'opinion juive pousserait plus fort à l'exode des Gazaouis vers le désert du Sinaï, avant que de faire passer le Jourdain aux Cisjordaniens, la baïonnette dans les reins. La tentation est vive parmi les colons juifs d'accélérer le mouvement en rendant la vie impossible aux Bédouins mal assurés dans leurs propriétés. Les vexations jusqu'au sang versé sont quotidiennes et retransmises sur les chaînes arabes. La haine réciproque est à son paroxysme. Mais les chancelleries se croient encore dans le coup, confortées par des résolutions onusiennes, sans effet aucun.
La chimère des deux Etats se porte de mieux en mieux en dehors de la Palestine mandataire. L'Autorité palestinienne de Ramallah qui ne représente plus personne va même demander un siège de plein exercice aux Nations Unies de New-York. Et les ministres promènent "les deux Etats" de capitale en capitale où tout le monde fait semblant. On est entré dans l'époque d'une vengeance sicilienne qui durera plus d'une génération. Deux nakba, c'est trop demander. Si le pire n'est jamais sûr, il est parfaitement visible, à commencer par un apartheid sévère avec démembrement progressif du bantoustan.
La Rue arabe acceptera-t-elle longtemps la compassion du bout des lèvres de ses dirigeants ou réclamera-t-elle d'agir par les armes ? C'est ce que vous ne verrez pas au prochain numéro ; vous saurez pourquoi lundi. Finalement, on n'a jamais croisé une diplomatie mondiale autant déconnectée des réalités du terrain, qui se croit encore à l'époque des Sykes-Picot. Il va falloir inventer quelque chose d'inédit car du passé rien ne vient qui trancherait le nœud gordien du partage des terres !
Aucun Palestinien ne trouve de raisons d'accepter une cohabitation "entre le fleuve et la mer" avec les Juifs ; et chez ceux-là, par la sauvagerie de la razzia du 7 octobre 2023 sur les kibboutzim et la rave party, les malheurs des Palestiniens ne provoquent aucun émoi. Sans la mise en danger des otages, l'opinion juive pousserait plus fort à l'exode des Gazaouis vers le désert du Sinaï, avant que de faire passer le Jourdain aux Cisjordaniens, la baïonnette dans les reins. La tentation est vive parmi les colons juifs d'accélérer le mouvement en rendant la vie impossible aux Bédouins mal assurés dans leurs propriétés. Les vexations jusqu'au sang versé sont quotidiennes et retransmises sur les chaînes arabes. La haine réciproque est à son paroxysme. Mais les chancelleries se croient encore dans le coup, confortées par des résolutions onusiennes, sans effet aucun.
La chimère des deux Etats se porte de mieux en mieux en dehors de la Palestine mandataire. L'Autorité palestinienne de Ramallah qui ne représente plus personne va même demander un siège de plein exercice aux Nations Unies de New-York. Et les ministres promènent "les deux Etats" de capitale en capitale où tout le monde fait semblant. On est entré dans l'époque d'une vengeance sicilienne qui durera plus d'une génération. Deux nakba, c'est trop demander. Si le pire n'est jamais sûr, il est parfaitement visible, à commencer par un apartheid sévère avec démembrement progressif du bantoustan.
La Rue arabe acceptera-t-elle longtemps la compassion du bout des lèvres de ses dirigeants ou réclamera-t-elle d'agir par les armes ? C'est ce que vous ne verrez pas au prochain numéro ; vous saurez pourquoi lundi. Finalement, on n'a jamais croisé une diplomatie mondiale autant déconnectée des réalités du terrain, qui se croit encore à l'époque des Sykes-Picot. Il va falloir inventer quelque chose d'inédit car du passé rien ne vient qui trancherait le nœud gordien du partage des terres !
Les Etats arabes vous ont entendu, du moins leurs dirigeants ont vu par la fenêtre les mécontents hurler dehors contre les massacres de Gaza.
RépondreSupprimerAussi viennent-ils de demander au Conseil de Sécurité de l'ONU de contraindre Israël à appliquer la résolution le visant. Pas sûr que ça marche, la démarche est forcément antisémite !
Source Arab News
René