Sise depuis Napoléon à la Villa Médicis, l’Académie risquait de tomber sous le joug de Nicolas Sarkozy par l’annonce officieuse de la nomination de son ancien conseiller Georges-Marc Benamou qui, pour en rajouter, avait cru bon de fanfaronner qu’il comptait profiter de ce poste pour se consacrer « à ses activités d’écriture et de cinéma », confondant, selon le favori éconduit, Olivier Poivre d’Arvor, les situations de pensionnaire et de directeur de la prestigieuse Villa.
En guise de protestation, OPd’A écrivit donc une lettre ouverte et fort convenue au président Sarkozy, publiée le 18 mars sur le site littéraire du Nouvel Obs. S’en suivi un tollé artistico-médiatique comme seuls les français savent en pondre : nos (artistes) engagés ne voulant pas être en reste, diffusèrent, contre toute attente, une pétition qui fut signée par diverses « personnalités » (sic), précédant l’intervention du fameux Lysias « haut fonctionnaire soumis au droit de réserve » qui remit fin mars le débat en selle dans Le Figaro pour voir, enfin, les anciens directeurs de l’institution y aller chacun de leur insipide indignation.
Benamou, accusé de tous les maux, de toutes les trahisons, de surcroît conseiller élyséen, est officiellement déclaré ennemi public n°1. Devant ces chantages et pressions par médias interposés, une commission présidée par Hugues Gall fut créée ayant pour mission d’étudier les différentes candidatures au poste et éclairer le choix du prince. Prince qui aurait décidément préféré qu’on le laisse faire sa petite cuisine tout seul.
Résultat : G.-M. Benamou fut finalement lâché, sans parachute doré ; les plus téméraires osant même dire que la première dame, proche des « artistes », n’y serait pas pour rien ! OPd’A quant à lui, champion lésé mais beau joueur, ayant certainement payé sa lettre ouverte au président n’a pu que féliciter le grand vainqueur de cette sordide affaire, Frédéric Mitterrand.
Je ne crois pas qu’il soit nécessaire de revenir outre mesure sur cet énième couac de Sarkozy, en espérant toutefois qu’un jour il finira par comprendre que la presse, sans cesse sur ses talons, ne laissera jamais passer aucun fumet s’échappant de sa petite tambouille présidentielle.
La polémique étant close, et comme à quelque chose, malheur est bon, il résulte de ces bassesses que l’on reparle de l’Académie de France à Rome, elle qui depuis la dernière nomination, ne faisait plus parler d’elle… Alors profitant de cette accalmie pour recentrer le débat, d’aucuns ont lâché à l’Assemblée, la question qui fâche : à quoi peut-elle bien servir ? Notez qu’il fallait être de « droite » pour en sortir une pareille …
Afin de quand même répondre à la question, quatre de nos députés messieurs François Rochebloin, Michel Vauzelle, Christian Kert et Pascal Clément sont donc partis en goguette les 15 et 16 mai dernier, se rendre compte, à Rome, de la situation.
Les réponses offusquées de cette incursion gouvernementale dans les plates-bandes de la culture n’ont guère été concluantes. Hormis le prestige, la beauté du lieu et sa situation privilégiée dans les hauteurs de Rome, les arguments en faveur de la Villa sont d’autant plus maigres qu’en 68, Malraux en a supprimé le Prix de Rome, raison d’être de ce lieu créée jadis pour gratifier nos artistes les plus méritants et prometteurs d’un séjour d’étude, sur le motif, dans la ville éternelle...
Sans qu’il ne soit question ici de dresser un procès d’intention, de toute évidence, car la Villa n’est pas l’unique responsable de tous ces maux dont elle souffre, toutefois elle n’aura rien fait pour briller seule… La culture doit être hissée, tirée par le haut et vers le haut, ne pouvant elle-même donner l’impulsion suffisante pour lui faire sortir la tête de l’eau. à part pâtissent de l’éloignement de Paris et sans doute sont-ils victimes aux yeux de notre république actuelle d’un prestige estimé trop « suranné ». Or les directeurs successifs de la villa n’ont pas cherché à réclamer l’attention qu’elle méritait, mais auraient au contraire continué leur petite vie sans n’avoir jamais de comptes à rendre, se bornant néanmoins à faire le travail. Concours de négligences, statu quo.
Dès lors, l’on éprouve une certaine appréhension à penser que si Nicolas Sarkozy n’avait pris l’initiative d’exiler son encombrant conseiller à Rome, la situation n’aurait guère changé pour la Villa... Par bonheur, les oies du capitole n’ont pas failli et nos artistes qui ont le loisir de veiller, ont eu toute latitude à criailler leur légitime indignation !
Au demeurant, il est curieux de noter que le soudain intérêt porté à l’auguste institution fait coïncider la vacance du poste de directeur avec la présidence de l’Europe par la France, serait-ce là une opportunité de rendre à l’Académie sa dignité ?
Loin de l’exigence de l’Ancien Régime où le voyage à Rome était inscrit au coeur d’un projet dans lequel s’entremêlaient les intérêts de l’artiste et du Roi ayant toujours pour filigrane le service de la France, notre République qui ne peut plus guère prétendre qu’à se servir elle-même, administre, faute de gouverner. Singeant le passé sans n’en avoir jamais effleuré l’âme, l’indolence sourd de cet insignifiant pastiche, et tôt ou tard, se fait ressentir. C’est pourquoi, incidemment, le rayonnement de la France s’il peut donc encore se réfléchir sur ces lieux jugés encore prestigieux par certains amateurs éclairés, ne peut que se flétrir à la lumière du jour, privé de sa quintessence, et ternissant inlassablement l’image de la France.
Le rapporteur de la « mission parlementaire » François Rochebloin explique de manière fort banale les problèmes nécrosant la Villa Médicis qui, en terme de chiffres représente à l’année : un budget total de 7.7 millions d’euros (dont 1.3 millions alloué à l’entretien), quarante personnes employées, pour 45 000 visiteurs à ses expositions, ce qui équivaut selon le même rapport à la fréquentation d’un musée de Province… Est-ce là le fruit du mariage de la France à Rome ?!
Les problèmes soulevés sont aussitôt dédramatisés par le rapporteur. L’heure est à l’apaisement, on édulcore le diagnostic faisant presque croire que l’Académie n’aurait pas plus de dix ans d’existence, et souffrirait donc d’une petite période de rodage nécessitant quelques mises aux points, péchés de jeunesse… Ainsi l’on caresse ses problèmes de fonctionnement, de suivi, de coopération, jusqu’à son rôle même qui est pourtant jugé problématique !
Afin de comparer avec cette séance de réconciliation à l’Assemblée Nationale, le Vice-président du Sénat dont les moquettes étouffent le moindre bruit, Adrien Gouteyron, a quant à lui dressé à la page des Débats du Monde, un portrait bien peu reluisant de la Villa Médicis. Sans partager ses conclusions, sur lesquelles nous reviendrons, le sénateur à l’avantage d’étayer son argumentaire de deux citations pour les moins explicites, permettant de voir sous une perspective plus crue les points importants qui ressortent de la mission de mai dernier.
L’une est de Renaud Camus, écrivain et diariste, lui-même ancien pensionnaire de la Villa de 85 à 87 ; l’autre, du sénateur Yann Gaillard, alors rapporteur du budget de la culture.
Durant sa résidence à la Villa, Renaud Camus couchait dans son Journal romain (éd. POL, 1987) :
« Voilà une institution qui à l’évidence ne fonctionne pas. Elle coûte cher à l’Etat et ne lui rapporte un peu de prestige que par survivance, grâce à des souvenirs très lointains qui chez beaucoup de gens, heureusement, ne sont pas confrontés aux faits. Il est certains qu’une politique de pur et bon sens, dont Dieu sait que je ne la préconise pas, la supprimerait. ».Cela se passe de commentaire, hélas. Même constat treize ans plus tard, en 2000, lorsque le sénateur Gaillard écrivit dans son rapport :
« Voilà une académie qui n’a plus de tradition à transmettre, qui groupe des lauréats sans aucun centre d’intérêt commun (…). Qui invite, aux frais de la République, des artistes – au sens le plus large du terme – dans une capitale qui n’est plus, et depuis longtemps, un centre important de création, même à l’échelle de l’Italie. ».A la lumière de cet autre diagnostic, nous pouvons désormais revenir sur le fonctionnement de la Villa.
Il convient de distinguer les deux missions que doit remplir l’Académie, la première dite « Mission Colbert », est la mission initiale de l’institution, elle consiste en l’accueil et au travail des pensionnaires. La seconde est plus récente, voulue par Malraux, dont elle porte le nom, elle prône l’ouverture au sens large. La « mission Malraux » qui se veut donc plus culturelle, privilégie les échanges pluridisciplinaires, les expositions, concerts et autres manifestations de ce type. Ces deux missions sont d’une certaine manière en concurrence, chacune ayant des partisans parmi les divers représentants de son conseil d’administration, et de sa tutelle.
En effet selon le décret du 21 décembre 1971 qui fixe le statut de l’Académie de France à Rome, nous pouvons constater que l’article 1 stipule qu’elle est un « établissement public national à caractère administratif doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière, (…) placée sous la tutelle du ministère des Affaires Culturelles. ». En outre, suivant la modification de l’article 4 par décrets en 2002, celle-ci est « administrée par un conseil d’administration et dirigée par un directeur » (lui-même nommé par décret ndlr) ledit conseil d’administration comprenant hormis son président, 11 membres dont 6 fonctionnaires et « cinq personnalités qualifiées dans le domaine relevant de la compétence et de la mission de l’établissement. »…
Par conséquent l’Académie est bâtarde, ni vraiment école, ni musée. Elle oscille entre son devoir de transmission, sa réactualisation en forme de centre d’art, et les diverses influences des ministères par le biais des fonctionnaires qui y ont un pied. Sa mission et son fonctionnement ne sont guère facilités, entretenant accessoirement ce statu quo que beaucoup dénoncent.
Géographiquement et fonctionnellement lieu à part, « prison dorée », voire « forteresse », l’Académie, se serait par la force des choses isolé des autres institutions que la France compte à Rome : l’Ecole Française de Rome demeurant au Palais Farnèse et le Centre Culturel Saint-Louis dépendant de l’Ambassade près le Saint-Siège, au cœur de Rome ; chacune dépendant de ministères et de tutelles différents. Par conséquent, comment concevoir sereinement la présence française à l’étranger et en l’occurrence à Rome ? Si du reste, nous ne sommes pas même capables de créer des réseaux de soutiens et de participation entre ces divers organismes afin de resserrer et d’affirmer cette présence ?
Ce mal n’est pas celui de l’Académie, mais il est bien celui d’une France incapable de se réformer et de proposer une politique efficiente de taille à surmonter la durée des mandats de ceux qui à la tête de l’état et de son gouvernement se succèdent. La république française est à l’image de son président, ambitieuse mais mal dans sa peau. De sorte que la villa Médicis n’est qu’un des symptômes de cette exception française.
Nicolas Sarkozy qui, hier, voulait se débarrasser de son conseiller en l’envoyant à Rome, voudrait qu’aujourd’hui l’Académie soit le phare de son projet d’Union méditerranéenne… Cette nouvelle fantaisie du président n’est pourtant pas sans rappeler les propositions faites par Olivier Poivre d’Arvor. Tandis qu’il était encore prétendant au poste de directeur de la Villa, le journal Nice Matin. écrivait, «sérieusement, à ce poste-là, l'un des plus convoités dans le monde culturel européen, il y a d'excellents candidats, notamment Olivier Poivre d'Arvor, l'actuel patron de «Cultures France»; son projet de relance de la villa dans le cadre de l'union méditerranéenne voulue par le président Sarkozy, est prometteur». Et OPd’A de s’inquiéter dans sa lettre au président :
« Je pense toutefois avoir été le seul «candidat » à avoir rédigé, à la demande expresse de votre conseiller, un projet que je crois assez complet et dont j'ose espérer qu'il me restera attribué.».Il semblerait qu’il n’ait même pas obtenue cette considération. Le patron de Culturesfrance avait le mérite de prendre la mission au sérieux allant jusqu’à parler de service public ! Ce dernier avait par ailleurs proposé un opuscule de quelques pages, sous forme d’un programme en trois points, placé sous l’égide de Fernand Braudel dont la citation : « La France se nomme diversité » est placée en épigraphe. Autant dire que le niveau de prétention est grand, trop grand...
Olivier Poivre d’Arvor est un homme de métier et de terrain. Si Culturesfrance est à bien des égards discutable, l’organisme est néanmoins présent sur de nombreux continents, aussi voudrait-il que la Villa Médicis s’engage dans la voie tracée par cet organisme soucieux : « de l’ancrage européen, du développement de la francophonie et de la promotion de la diversité culturelle dans le monde. ». Est-ce bien raisonnable ?! Alors même que la France est incapable de définir sa culture, que la Villa Médicis pose sérieusement le problème de l’Art et de la « création » Contemporain !
Ne faudrait-il pas en effet comme le conclue Adrien Gouteyron dans son intervention, proposer des Ambassades ponctuelles, « nomades », afin de coller au mieux au foisonnement de notre époque et accroître ainsi la fluidité des échanges, en créant une Villa Médicis « hors les murs » ?
Non plus, adopter ce projet reviendrait à subir la culture et la modernité. Le monde de l’art est apatride et seuls les pays émergeants proposent dans leur art une réflexion vernaculaire , leur succès est indéniable.
Aussi, contre tout bon sens, il faudrait, suivant OPd’A, s’occuper, avant même de développer la francophonie, de l’ancrage européen. Mais, quel ancrage ? Et pour quelle Europe ?
Le dernier grand projet culturel d’envergure en Europe fut la Contre-Réforme, celle-ci s’harmonisant par ailleurs avec le renouveau culturel romain. Et, c’est dans cette Rome, capitale de l’Ancien Empire, et Siège du pouvoir Papal, que l’Académie de France fût créée, facilitant à l’élite artistique française de puiser à la source.
Rome n’était donc pas une fin, c’était un palier qui permettait aux différentes cultures européennes d’accéder à des sommets, dont les productions qui en témoignent sont encore les orgueils de tous les musées du Monde ! Et le renom de la Villa Médicis se construisît sur une certaine mentalité et un rapport étroit à l’Histoire. Ainsi, la grandeur des artistes qui y ont séjourné se bâtît dans la transmission et l’assimilation des antiques et des anciens maîtres, de la Renaissance notamment, desquels ils se nourrissaient ; ce faisant, ils s’arrimaient à l’Histoire.
S’il pouvait y avoir de l’orgueil, une certaine morgue voire dans l’Art qui suivi, globalement, jusqu’aux Impressionnistes, la formation commençait toutefois au plus bas de l’échelle, se poursuivant par l’enseignement des Maîtres, la venue à Rome étant une distinction, la récompense.
Qui à présent conserve cet esprit d’humilité inhérent à la reconnaissance des Maîtres, et que serait la vanité même de l’Art sans l’orgueil de les dépasser ?
Actuellement, l’instantané fait loi, il y a une rupture avec ce passé : il n’y a plus de tradition à transmettre comme le dît le sénateur Gaillard. Et aujourd’hui les artistes sont désormais des « créateurs ». La notion même, d’une épouvantable immodestie marque explicitement la rupture et le reniement. Les créateurs se détachent de toute tradition de tout lien, ils se désengagent de l’Histoire.
Olivier Poivre d’Arvor, qui avait eu l’intelligence de citer en exergue Fernand Braudel, ne semble pas avoir perçu toute la complexité de l’œuvre du grand historien, qui en 1923, sous les conseils de son maître Lucien Febvre allait faire de la Méditerranée, le principal protagoniste de sa thèse d’histoire. Febvre lui écrivit ceci :
« Philippe II et la Méditerranée : beau sujet. Mais pourquoi pas la Méditerranée et Philippe II ? Un autrement grand sujet encore ? Car entre ces deux protagonistes, Philippe et la Mer Intérieure, la partie n’est pas égale ». Braudel soutiendra sa thèse de plus de mille pages en 47 après l’avoir, en grande partie, écrite en captivité ; il la remaniera en 66.
Si le projet « géohistorique » de la Méditerranée est fort intéressant, il n’en demeure pas moins que l’on se demande comment un directeur de la Villa Médicis, en poste 3 ans seulement pourrait se consacrer à une telle œuvre ! Braudel qui avait limité son champ d’action de 1550 à 1600 (période correspondant grosso-modo au règne de Philippe II d’Espagne), y consacra une bonne partie de sa vie! A imaginer la Méditerranée sous le spectre du multiculturalisme et en considérant qu’une politique ne dure jamais plus d’un mandat, le projet est utopique, à moins d’en bâcler le travail de recherche, de fond et se borner à une politique reposant sur l’évènementiel, arrivant grossièrement à l’enseigne d’un vulgaire festival… Décevant, pour le moins.
L’ambition française est toujours mal placée. Et l’Union Méditerranéenne voulue par Sarkozy est loin de ne faire que des heureux, et les projets sempiternellement placés dans une perspective européenne et multiculturelle. La France comme « projet » est soigneusement évitée. Elle s’efface devant cette projection de sentiments et de générosité malhabile, reliquat d’une mauvaise conscience à l’égard des autres, et de leurs cultures.
Personne n’attend de la France qu’elle s’érige tel un Malraux en thuriféraire des autres cultures, non bien sûr, l’on attend de la France qu’Elle soit, avec un orgueil à sa mesure. Car c’est sans nul doute le plus beau cadeau qu’elle pourrait offrir à cette Europe pour laquelle elle voudrait tant s’investir et pour cette mer, ce creuset civilisationnel qu’aura été la Méditerranée.
L’Europe mérite une autre France.
« Connais-toi toi-même » était inscrit sur le temple de Delphes. Il est primordial que la France se souvienne de ses liens avec l’Italie. L’Académie de France à Rome est la mémoire vivante de cette Europe où les traités et les alliances pouvaient se concrétiser par des unions. Ces mariages au sens large du terme, scellaient le temps d’un règne, et peut-être plus, les destinées de royaumes. Il nous est difficile par exemple, d’imaginer aujourd’hui le Prince Charles épouser le chancelier allemand Angela Merkel à des fins diplomatiques… Et pourtant malgré ses nombreuses guerres intestine, l’Europe fonctionna ainsi jusqu’à ce que les "nations" prennent les devants sur les monarchies et finissent par cimenter la haine dans la boue des champs de bataille qui jalonnèrent la première moitié du XX° siècle.
La France et l’Italie, « Rome » ont un destin particulier ; nous y sommes entrés en conquérants et nous en sommes revenus avec des artistes, un grand ministre, des Reines. Nous avons une histoire commune, de telle manière que la Maison de Médicis acquît de Louis XI le privilège d’ajouter des lys de France sur l’un des tourteaux figurants au chef de leur blason...
Rendons à la Villa Médicis, et à Rome une présence française digne de ce nom. Aussi, bien que n’approuvant pas le projet qu’il a proposé, je laisserai malgré tout le mot de la fin à Olivier Poivre d’Arvor qui écrit dans la présentation de son projet cette analyse à résonance presque capétienne, en espérant que le futur directeur de l’Académie, Frédéric Mitterrand saura la faire sienne :
« Pour que l’image d’une maison qui serait la retraite de Thélème devienne effectivement celle d’un établissement, à la fois singulier mais au cœur des grands réseaux européens, au centre des débats de son temps, capable, dans ses domaines de compétence, de créer l’actualité, enraciné dans l’histoire mais assoiffé de modernité. Pour que la Villa retrouve l’intensité du projet politique qui fut à l’origine de sa fondation comme la raison de ses transformations majeures. ».
Sait-on quand Frédéric Mitterand prendra ses fonctions à Rome ?
RépondreSupprimerA-t-il fait une quelconque déclaration sur son projet ?
Merci ...
Point de Vue de la semaine dernière a consacré un article à cette nomination. Frédéric Mitterrand déclare qu'il se situera dans la ligne de son prédécesseur, et que parmi ses idées se trouve celle d'ouvrir la Villa aux Africains noirs francophones.
RépondreSupprimerFrédéric Mitterrand prendra ses fonctions début août, j'ai ommis, les foot notes,cela sera bientôt réparé.
RépondreSupprimerPour son projet, si j'ai pu lire celui d'OPd'A, celui de Mitterrand n'a pas été diffusé, juste comme l'a dit Druide, quelques annonces toujours en rapport avec l'ouverture méditerranéenne et francophone. Trop vague pour se prononcer pour l'instant.
Royal Artillerie rebondira sur le sujet lorsqu'il prendra officiellement ses fonctions et que son projet sera diffusé.