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Souverainisme

Qu'est-ce le Souverainisme ?

Un article de Vexilla Regis y répond.

Il est le mouvement par lequel les Français, venus de tous les horizons politiques, entendent restaurer l'indépendance de la France, sa souveraineté nationale et populaire. Les souverainistes ne sont pas ennemis de l'Europe. Ils entendent restaurer l'autorité de la République, une et indivisible. Ils considèrent que le seul cadre de la démocratie est la nation. Ils veulent que la France retrouve sa place dans les affaires du monde. (Bertrand Lambert, 2004)
Les souverainistes considèrent que la France doit garder la maîtrise de sa politique étrangère, de sa défense et sécurité, de sa politique économique et de son agriculture.

Qui de français n'est pas d'accord sur cette proclamation ? Pourtant elle mérite une analyse approfondie car s'y trouvent réunis tous les arguments souverainistes. Laissons à part le cadre démocratique large qui est hors sujet dans nos convictions. L'exaltation d'une pleine et entière souveraineté dans les domaines précités renforce-t-elle le pays ou pas, car finalement derrière les slogans il ne s'agit pour les sociétés humaines que d'accompagner le passage sur terre de chacun d'entre nous dans les meilleures conditions de sortie. Autrement dit le souverainisme renforce-t-il la société française au profit de ses composants dans sa diversité ou pas ? Chacun sait ici que je suis modérément sceptique sur l'efficacité du souverainisme pour nous protéger et nous armer dans le monde d'empires qui se dessine dans ce siècle, principalement à cause de son décalage par rapport aux réalités. Notre souveraineté est menacée et mérite d'être renforcée au bon endroit, mais le souverainisme s'ensable et nous affaiblit quand il retourne nos propres amis contre nous, eux qui ne veulent pas couler mais se battre !

chapeaux melons dans les sables mouvants

Une politique étrangère indépendante, oui ! Pour faire quoi ? Langue au chat !

Le chat distingue la politique étrangère de la diplomatie, comme il le ferait du dessein et de l'outil nécessaire. La France a l'ambition de promouvoir ses intérêts à l'étranger. Elle n'y cherche pas toujours son avantage, en quoi elle a bien tort comme le souligne Hubert Védrine, mais si elle s'y prend mal c'est peut-être aussi que sa diplomatie n'est pas au niveau requis.

S'il y a "action" diplomatique dans un programme de politique extérieure, il faut accepter l'évidence que la moindre avancée doit s'articuler avec des moyens budgétaires et des moyens militaires conséquents, sinon c'est pure agitation, comme on le voit présentement au Liban. Nous payons l'inertie de Chirac dans la dernière offensive israélienne, inertie camouflée par une agitation onusienne hors de propos quand le même se défila au dernier jour. Quel emplâtre !

Une politique étrangère souveraine actionne soit une diplomatie de puissance, soit une diplomatie discrète de bons offices comme la pratique la Norvège. Entre les deux, c'est de l'administration consulaire ! Entre les deux il n'y a que des coups à prendre. A preuve l'opposition tonitruante de la diplomatie française à son allié de référence pour empêcher la guerre d'Irak : Nous avons récolté un tonnerre d'applaudissements, sans empêcher la guerre, ni améliorer aucune de nos positions sur la zone d'effort, bien au contraire. Le retour en piste de Bernard Kouchner devrait nous réinsérer dans la sphère décisionnelle d'où nous fûmes chassés par le pas de clerc de Villepin laissant accréditer l'idée qu'il préférait Saddam Hussein à Georges Bush.

Partant du postulat que le talent diplomatique est au rendez-vous - le Quai n'en a jamais manqué - la ressource budgétaire et le format de nos forces sont primordiaux en appui. On comprend déjà que pour retrouver tous nos moyens il est urgent de réparer l'Etat, et de se défaire de la gabegie endémique de type soviétique qui le ronge. Le recul de François Fillon sur le non-renouvellement des fonctionnaires pensionnés n'est pas un bon présage. Parlons maintenant défense.

La défense souveraine est un mythe très vendeur mais un mythe. Jamais depuis les guerres du Consulat nous n'avons mené de guerre seuls. Soit nous ne pouvions nous calibrer par rapport à la menace que nous voulions affronter, soit nous manquions simplement d'une clef stratégique. En 1939, nous dûmes nous entendre avec la Grande Bretagne, non seulement pour les renforts qu'elle allait débarquer sur le front de la Mer du Nord, mais tout bêtement parce qu'elle fournissait l'essence ! Depuis lors nous ne nous sommes engagés à notre main qu'en Indochine et en Algérie. Nous avons perdu tout seuls à Dien Bien Phu, nous avons gagné tout seuls à Alger une guerre que nous avons perdue à Evian avec panache ! Mais chaque fois souverainement !

Hors d'un réseau d'alliance, nous ne pouvons mener que des opérations ponctuelles de traque ou de gendarmerie qui n'interpellent en rien notre souveraineté. Quand celle-ci est menacée nous sommes "obligés" de serrer les rangs avec nos alliés de par la taille des théâtres d'opérations où nous sommes convoqués. Alors à y être, autant y être à fond.

Il faut ici tenir compte de la posture de demi-traître que De Gaulle choisit de prendre en 1966 dans l'Alliance atlantique quand il rêvait d'être le point de passage obligé du dialogue Est-Ouest. Ce projet qui ne plaisait qu'à lui fut torpillé par un U2. Cette dérobade à l'alliance a beaucoup entamé notre crédibilité, même si celle de nos unités ne fut jamais mise en cause. C'est depuis ce jour funeste que l'imprévisibilité des responsables politiques français est entrée dans la grille d'analyse de nos amis. Le président actuel tente de renouer des liens traditionnels sans être assuré de recouvrer la crédibilité antérieure. Il a le mérite de le tenter.

Sans ce faux-pas gaullien nous aurions pu avancer nos pions dans l'Alliance jusqu'à en devenir les patrons en Europe parce qu'à cette époque nous étions la quatrième puissance économique du monde (eh oui !), bien devant le Royaume Uni, et que la plupart des états-majors importants de l'Alliance étaient alors en France. Mais il était plus confortable mentalement de couper les ponts avec morgue que de forcer notre avantage au quotidien de bas en haut de l'échelle en positivant dans la recherche d'un accord. Du rêve gaullien de souveraineté triomphante il ne reste rien car c'était un château de cartes, pas même un souvenir car il ne s'accomplit jamais.

Une puissance de grande tradition militaire comme la France - nous avons dévasté dans l'Histoire tous nos voisins à l'exception de Monaco - ne peut être partie prenante d'une alliance en acceptant un strapontin. Ce qui est le cas présent. Les négociations de marchand de tapis que le président Chirac mena avec les Etats-Unis pour échanger notre retour au bercail contre un grand commandement allié - on pensait aux flottes OTAN de Méditerranée - ont échoué pour la raison très simple que les Etats-Unis, l'Italie, l'Espagne et la Grèce n'appréciaient que leur sécurité la plus essentielle fût débattue au bazar de Téhéran par un pays qui était volontairement sorti du jeu quand il était dangereux ! La suite allait leur donner raison lorsque survint l'affaire irakienne.

La France, quelle que fut la pertinence de son analyse stratégique au Moyen-Orient, menaça ses propres alliés d'un veto au Conseil de Sécurité de l'ONU, alors qu'il lui aurait suffi de développer à fond ses remontrances, publiquement, et de s'en tenir là, en attendant que la suite lui donnât raison. Auquel moment elle aurait cueilli les lauriers de son excellente expertise et aurait acquis par cela une autorité bien plus grande que sa taille réelle. Nul de nos amis n'oubliera le refus de répondre de Dominique de Villepin à la question de savoir qui des Etats-Unis ou de l'Irak de Saddam Hussein il souhaitait la victoire quand la guerre fut déclarée. L'honneur c'est comme les allumettes, ça ne sert qu'une fois, disait Pagnol ! Nous avons déconné.

Et pourquoi finalement ces bravades de coq ? Parce que les armées françaises ne sont pas au format de nos ambitions diplomatiques. Nous escomptons combler l'écart par une arrogance et une ingérence de tous les instants qui ne trompe personne. Personne ne nous écoute sauf nos chefs d'état de la Françafrique, tant que les transferts suivent. Néanmoins l'accueil fait récemment par le président irakien à M. Kouchner indique que les réparations de notre influence ont commencé. Il sera quand même très dur de poursuivre dans l'état déplorable de nos finances publiques. Enverra-t-on la Légion au Kurdistan (humour) ?

Pour avoir des armées de bon niveau technique au bon format, il faut des finances saines et abondantes : ce qui entraîne une gouvernance de qualité, une fonction publique ramenée à l'échelle d'un pays moderne, la promotion de l'efficacité à tous les étages, la limitation des subsides sociaux aux capacités contributives de la nation. Un peu plus de patriotisme ne nuirait pas. Alors nous pourrons baliser notre souveraineté, au sein de l'Alliance atlantique, jusqu'à y faire partager certaines de nos vues multilatéralistes comme le pôle européen de défense ou le développement différent des pays musulmans. Elles soulageront l'effort militaire américain en Europe et ailleurs. Ils apprécieront c'est sûr, à condition que nous paraissions sincères ! Nous retrouverons un jour les coudées franches mais paradoxalement en groupe.

Sécurité intérieure

Toute l'affaire tourne autour de la sécurité migratoire. Cette préoccupation "occupe" les souverainistes à temps plein dès qu'ils ont estimé anéantie la dérive européiste. Le référendum de mai 2005 les avait déchargés du front européen, en quoi ils ont eu tort pour eux-mêmes car il fallait battre le fer quand il était chaud et avancer eux-mêmes le fameux "plan B" ; au lieu de quoi ils ont compté sur l'abattement apparent de la bureaucratie européenne et se sont fixé sur l'immigration et les accords de Shengen qui ne ressortissent pas à la Commission de Bruxelles ; le souverainisme passa dès lors dans le camp identitaire en y perdant beaucoup de plumes. Les scores du FN et du MPF ont été sans appel et Dupont-Aignan dut aller à Canossa pour refermer la tombe politique qui s'ouvrait sous ses pieds.

Dans le monde libre et ouvert, imaginer régler nos problèmes d'immigration par un dispositif du type nord-coréen est ridicule. Je ne crois pas me tromper beaucoup en disant qu'un Français sur quatre ou cinq est déjà d'origine étrangère, et que le vocable "Nation" recouvre un patchwork ethnique et culturel que l'on peut regretter, mais qui est le vrai tissu social français de notre époque. Les souverainistes, n'ayant rien à proposer sur la "nationalisation" de ce quart ou vingtième d'aliens, ne s'inquiètent que de tarir la ressource ayant compris qu'ils ne renverseront plus le flux car les déportations massives sont aujourd'hui mal vues en dehors de la Yougoslavie ou du Soudan ! Ils ont partiellement raison, sans toutefois remettre en cause nos propres attitudes ou nos mauvais plis qui créent l'appel d'air du tiers-monde vers l'Europe. Certaines provinces françaises ont réagi sans attendre les tribuns nationaux, on les repère au fait que derrière les bennes à ordures du petit matin les leveurs de poubelles sont du type leucoderme. Nous en reparlerons quand nous reviendrons si jamais sur la cause de notre désintérêt national pour les corvées nécessaires à la bonne marche de la cité, car la question est à clés multiples et nous esquivons toujours celle qui nous embarrasse !

Agriculture.

Sans l'Europe il n'y aurait plus d'agriculture française sauf dans les cultures maraîchères en périphérie des agglomérations urbaines et dans les niches gastronomiques traditionnelles. La poussée des consommateurs avides de meilleurs prix nous aurait obligé à importer l'essentiel de nos besoins à partir des marchés mondiaux, toujours moins chers. Tout le boeuf serait argentin, le mouton néo-zélandais, le blé américain, le soja brésilien, et le vin ... même le vin, viendrait de l'hémisphère sud ! Ce que défend la Confédération Paysanne est légitime, mais il faut aussi défendre aux plus hautes instances notre agriculture commerciale car elle est une vraie richesse et un levier de pouvoir important pour la France (détestable arme alimentaire mais efficace). Et ceci passe par la politique agricole commune et l'OMC !

Politique économique.

Une politique économique souveraine a pour emblème la Chimère. C'est un combat de tous les jours à l'étage des entreprises dans un espace grand ouvert, et lorsque les vents nous sont contraires dans nos segments de marché, il ne sert à rien d'en blâmer les institutions de surveillance. Peut-être devrait-on se rapprocher du bon sens gaulois, un peu comme l'Allemagne le fait du bon sens germain.

Soumise au même environnement économique que nous, et lestée de la reconstruction des länders communistes, elle persiste à vouloir triompher sur les marchés mondiaux : excédents commerciaux réguliers par milliards de dollars, croissance 2006 à 2,8% ! On peut expliquer cela en dix pages ou deux lignes. En deux lignes, l'Allemand préfère l'industrie à toute autre activité. C'est génétique ! Il y excelle et chacun le sait par tout le Globe jusqu'à Port Moresby. C'est pour lui un domaine de seigneurs ; le reste est ouvert aux compromissions morales, au finassage, et le domaine de la finance, carrément sulfureux. L'industrie ne ment pas, elle en meurt ! Nous eûmes une industrie française ronflante, mais ce n'était pas la tasse de thé de l'oligarchie aux manettes, ses difficultés périodiques emmerdaient nos dirigeants qui prirent un malin plaisir à la débander. LIP c'est fini, ALSTHOM pour un franc symbolique à Daewo, etc. et ce sont des gaullistes qui s'exprimaient ainsi.

Il n'y a pas de souveraineté économique pour un Etat s'il ne cherche à favoriser la puissance économique de la nation. Encore doit-il se garder de jouer lui-même la partie à peine de couler le navire car il faut partout des pro. Une économie forte tous azimuts est moins sensible aux attaques extérieures quand elle peut actionner des représailles, attaquer elle-même sur ses propres bases, se défendre par l'offensive. En revanche le patriotisme économique est un cautère sur une jambe en bois, réclamé quand on n'a plus rien à dire ! Sans puissance il tourne au folklore. Les accords franco-allemand sur EADS - joint-venture extra-bruxelloise souvent vantée dans le milieu souverainiste - viennent d'être conclus à nos dépens, pour la bonne raison que nous n'avons pas les moyens financiers de menacer nos partenaires d'un retrait du projet commun sur nos propres usines. Ici tout le monde s'en cache.

Quels sont nos axes à privilégier qui sont nos socles d'expansion économique et politique ? Nos domaines de prédilection s'appellent aujourd'hui aéronautique, nucléaire, ferroviaire, bancassurance, culture, luxe, etc. Renforçons-les jusqu'à devenir en quelques secteurs clés la référence mondiale incontestée. Plus petit ça le fait pas ! La démarche doit être offensive, voire hégémonique sur certains secteurs.

Non ! Le repli sur ses propres méditations quant à la dureté des temps derrière des frontières, toujours poreuses, le retrait de l'Union européenne, l'abandon de l'euro pour revenir à la piastre française, tout cela n'a rien de "français" au sens classique. Nous n'avons jamais été aussi peureux !

Que triomphe le souverainisme et reviennent les rois, ils seront épouvantés par le complexe de château-fort qui aura saisi la nation, juste au moment où le monde entier est accessible à notre génie, bien au-delà de sa légende. Ils y verront des Puy du Fou partout !

Conclusion.

La souveraineté renforcée n'est pas un faisceau de slogans lancés sur les zincs de l'honorable corporation des limonadiers mais un programme complexe qui demande des délais importants pour se réaliser. J'aurais plus de considération pour les souverainistes que j'aime bien quand même, s'ils poussaient leurs analyses à fond et les mettaient en cohérence, afin de sortir un schéma présentable et "workable" comme disent nos ennemis héréditaires. A lire les chefs de file qui privilégient l'effet à la cause, on en est loin.

Il s'agit pour nous d'être les plus forts possibles pour défendre nos intérêts dans les enceintes de coordination mondiale plus efficacement. Cela requiert des entreprises leaders et un consensus patronal sur un projet français, un tissu économique sain et combatif, des diplomates pugnaces et cultivés de taille internationale, des chefs d'entreprises orientés "monde", et assez vite tous apprendre que le mot "lobbying" n'est pas le synonyme anglais de corruption ou mafiatage, mais une organisation d'efficacité professionnelle avec ses codes.

le cuirassé Yamato
Nous sommes convoqués à une démarche de puissance, exclusivement. Inutile de se le cacher, de creuser des tranchées comme en 14 ou de lancer un cuirassé des années quarante, pour apaiser l'émoi des populations légitimement inquiètes ! Il suffit d'annoncer le Projet à long terme, et de s'y mettre tous.

Un roi ferait bien ça !

 

Commentaires

  1. Assez d'accord avec vous mais notez que le souverainisme a au moins le mérite de réunir les patriotes sur un projet, même si les deux concepts ne s'emboîtent pas exactement.

    Malheureusement je pense aussi que ce mouvement a été précarisé par les désastres électoraux récents.

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  2. Je signale dans la Revue parlementaire un texte du Pr Rosa sur le patriotisme économique qui complète utilement votre billet.

    Le lien URL ici !

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  3. Monsieur,
    Notre problème dans l'OTAN est que l'arrivée de nombreux nouveaux membres dans le commandement intégré du SHAPE diminue corrélativement notre poids relatif.
    Je doute qu'avec la meilleure volonté du président Sarkozy de se "rallier" nous parvenions à prendre un jour les affaires en main.
    Mais on peut toujours essayer bien sûr.
    Cordialement,
    LC

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  4. Je n'ai jamais aimé le mot de "souverainiste", ni ce qu'il contient dans la définition que vous citez.

    Toujours en retard de plusieurs guerres, les nostalgiques n'émeuvent qu'eux-mêmes dans un monde qui ignore les émotions non transportées par l'ordre du jour médiatique. C'est dire s'il ne leur reste plus qu'à chercher toujours la position qui soit la moins inconfortable pour "garder, malgré tout, quelque chose".

    Cette attitude ne permettra pas de conserver quoi que ce soit, même symbolique, et on n'arrêtera pas une marche du monde fondamentalement mauvaise et qui a pu l'être parce que, lorsqu'il s'agissait de s'opposer, avec force, à ce qu'elle nous prépare et déjà met en place, les nostalgiques divers, ceux qui veulent encore toujours croire, ceux qui veulent adapter, épargner, garder, sauver, ont préféré alors s'enliser dans des combats retardataires qui ont simultanément gaspillé leurs forces et rendu ridicules leurs convictions aux yeux du monde.

    Et la solution serait maintenant de courir plus vite ? C'est non !

    Pour ce qui me concerne, c'est non. Il n'y aura pas d'arrangement avec la saleté.

    La "France qui gagne" est un slogan qui me dégoûte plus sûrement que toutes les colères - avec ou sans leurs excès - des diverses Gauches, qui, à force d'avoir eu toujours tort, ont fini, par l'opération de tant de conservateurs si peu inspirés, par avoir raison.

    Pas d'arrangement. Après tout, il y a peu de temps encore, la mort n'était pas un sort déshonorant.
    La collaboration, si.

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