
Chacun de nos partenaires en a sa claque de recevoir des leçons de maintien de la part d'une République française gérée par des gitans et distribuant généreusement les concours communs à compte d'autrui.
L'insolent Jean-Gilles Malliarakis relève la déclaration agacée du ministre fédéral des finances qui pointe sans ambages la gabegie sarkozienne : « Conformément aux directives de l'Union européenne, l'Allemagne a accompli de lourds efforts pour assainir son budget. Et parce que nous avons enregistré un certain succès, nous devrions maintenant jouer le rôle de payeurs en chef ! » ...
(Peer Steinbrück devant le groupe SPD du Bundestag le 25 courant)
Les argentiers disposant de finances ont lâché la rampe du consensus théâtral et sont passés aux choses sérieuses dans leur pays, laissant les Français à leur fonds souverain national sans fonds, puisqu'aucune rente géographique ou minière n'existe pour l'abonder, et à leur création hebdomadaire de taxes ridicules - la dernière étant la redevance télé exigible des détenteurs d'ordinateurs connectés au Web !

Cette fois, l'Allemagne ne paiera pas, fera le gros dos le temps nécessaire en conservant ses finances à l'équilibre le mieux possible, persistera à exporter son industrie contre vents et marées, après avoir couper la ligne avec Paris à la Saint-Nicolas. Merkel & Steinbrück (c'est une coalition) n'entrent pas dans le tour de table européen de relance des canards boiteux et laissent "ces cons de Français" démarrer une politique de "subprimes" pour maintenir leurs amis promoteurs immobiliers à flot ! Nous serons plus forts que l'Amérique qui faillit en crever !

On ne peut être plus clair. La Chancellerie n'achète pas le plan français ; il semblerait que Deutschland AG n'achète pas non plus et préfère parler du futur à Berlin entre soi !
A cet effet, l'annulation du sommet sino-européen de Lyon par les Chinois n'est pas pour inquiéter nos partenaires qui ne sentent pas l'affront, dès lors qu'ils l'estiment dirigé exclusivement contre la diplomatie racoleuse de l'Elysée et du Quai d'Orsay. Ils craignaient, bien plus que des accords mal ficelés pour la gloire immédiate, la générosité inconsidérée de l'Union, et à tout prendre préfèrent le canal diplomatique classique et direct pour avantager leurs positions en Chine, laissant les discours mussoliniens aux sans-le-sou qui paradent aux pupitres de presse !
Il est fort probable que la Tchéquie qui nous succède à la présidence européenne, insultée par la prétention française à garder la main sur le chadburn bruxellois après le 31 décembre, n'emboîte le pas de son partenaire historique avant de nous snober.
L'Europe pourrait-elle se passer du génie sarkozien ?

"Vous chantiez, j'en suis fort aise, et bien dansez maintenant".

Le "Plan de relance" élyséen en passerait presque inaperçu. Avant-hier à Meaux (c'est le fief de Jean-François Copé qui supporte mal le coaching du Cabinet), le président a haussé ton et menton dans une allocution de préaux :
« Je crois profondément qu'il faut une relance, parce qu'après la crise financière on est dans la crise économique (sic). Attendre que des boîtes ferment, tombent en faillite, je ne l'accepte pas. Une fois qu'on a dit qu'il fallait relancer, il faut essayer d'être le plus efficace possible et que chaque euro public soit un euro qui serve à quelque chose ». Madame le ministre de l'Economie sans finances Lagarde chiffre le Plan à 19 milliards d'euros. Nous devons rattraper notre retard en écologie, en recherche, en innovation, en compétitivité, en infrastructures ! Dix neuf milliards semblent peu pour combler la béance budgétaire française rien qu'en infrastructures : quand finira-t-on le canal Seine-Nord pour n'en citer qu'une ?
Quant à l'industrie automobile qui a perdu ses gogos, elle sera sauvée par ... une baisse de TVA à la Brown que l'on critiquait vertement il y a huit jours !

Sont-ce des mesures de temps de guerre ?
Nous y sommes, quasiment.
Si l'article vous a plu ou déplu, vous pouvez aussi le faire suivre à un ami en cliquant sur la petite enveloppe ci-dessous :
A l'issue du prochain Conseil Européen, nous quitterons les feux de la rampe et redeviendrons un pays d'Afrique, endetté bientôt de 26 milliards de plus !
RépondreSupprimerEt la Chine nous pisse à la raie, déjà !