Mitt Romney est mort près de Langon (Gironde) en 1968, sa DS qui filait comme le vent s'étant encastrée dans une lourde Mercedes Benz. Mais le dieu des Mormons contredit le gendarme qui l'avait "dépêché" ad patres et le ressuscita à l'hôpital, pour la plus grande gloire de l'Eglise de Jésus Christ des Saints des Derniers Jours. C'est du futur président des Etats-Unis d'Amérique qu'il s'agit. Le connaître est aisé : la Wikipedia fait le job et le CV du candidat à la Maison blanche est long comme un jour sans pain.
Mitt Romney est un grand bourgeois moral américain qui exerce dans les affaires avec succès. Sa famille a partagé son temps entre l'industrie mécanique et la politique du Michigan. S'il est vrai que son MBA de Harvard Business School le prédisposait aux fonctions de conseiller stratégique pour des groupes mondiaux, de par son éducation mormon il jouait collectif. Evêque en plus. Il devait donc être attiré par la politique comme son père. Une carrière sur Sirius quand on la compare à celle de nos énarques soviétiques protégés des réalités.
Voter pour lui, ce n'est pas voter contre Barack Obama qui n'a pas autant démérité qu'on le crie au Tea Party, mais choisir un président de centre-droit qui a préempté tous les codes conservateurs et les met en mouvement, comme il le fit au Massachusetts en tant que gouverneur de l'Etat entre 2002 et 2007, en dérivant au centre avec un certain doigté selon les alizés.
Il n'y a rien de comparable en France aux républicains américains. Beaucoup s'en réjouissent qui font comme s'ils étaient de la droite nationale, décomplexée ou collaborative, alors qu'ils sont benoîtement socialisants. Nos tabous amusent les Américains qui ne nous écoutent plus depuis longtemps.
Mitt Romney m'est d'autant plus sympathique qu'il a tout pour déplaire à cette classe politique branchée, parisienne et un peu glauque, mais aussi parce qu'il déclenche les sarcasmes éculés des trotskards de Canal+. Pensez donc, il est contre le mariage gay, l'avortement libre et la dépravation des moeurs, surtout depuis que la polygamie a été éradiquée chez le peuple mormon. Dans l'ultime sprint, en politique expérimenté, il se recentre à la fin pour faire le break. Du grand art.
C'est quoi son super programme ?
Il ne parle jamais de la France, ancienne grande puissance tombée au rang de "second couteau". Lafayette et tout ça, il a l'air de s'en f...! Il connaît parfaitement le français pour avoir vécu deux ans chez nous à faire du porte-à-porte pour nous vendre la bible de Salt Lake City ! Nous n'en avons pas achetées assez pour obtenir sa reconnaissance éternelle. Tant pis, il nous aime bien à table, à ce que disent ses copains français. Tagg Romney, son fils aîné, fut également missionnaire mormon à Lormont et à Bayonne. Les souvenirs du père doivent être globalement positifs comme dirait Georges Marchais.
Mitt Romney est un grand bourgeois moral américain qui exerce dans les affaires avec succès. Sa famille a partagé son temps entre l'industrie mécanique et la politique du Michigan. S'il est vrai que son MBA de Harvard Business School le prédisposait aux fonctions de conseiller stratégique pour des groupes mondiaux, de par son éducation mormon il jouait collectif. Evêque en plus. Il devait donc être attiré par la politique comme son père. Une carrière sur Sirius quand on la compare à celle de nos énarques soviétiques protégés des réalités.
Voter pour lui, ce n'est pas voter contre Barack Obama qui n'a pas autant démérité qu'on le crie au Tea Party, mais choisir un président de centre-droit qui a préempté tous les codes conservateurs et les met en mouvement, comme il le fit au Massachusetts en tant que gouverneur de l'Etat entre 2002 et 2007, en dérivant au centre avec un certain doigté selon les alizés.
VeePee Paul D Ryan |
Mitt Romney m'est d'autant plus sympathique qu'il a tout pour déplaire à cette classe politique branchée, parisienne et un peu glauque, mais aussi parce qu'il déclenche les sarcasmes éculés des trotskards de Canal+. Pensez donc, il est contre le mariage gay, l'avortement libre et la dépravation des moeurs, surtout depuis que la polygamie a été éradiquée chez le peuple mormon. Dans l'ultime sprint, en politique expérimenté, il se recentre à la fin pour faire le break. Du grand art.
C'est quoi son super programme ?
- Indépendance énergétique de l'Union achevée en 2020
- Former les enfants aux compétences
- Bloquer les tricheurs de la mondialisation (Chine)
- Réduction de la dépense publique fédérale
- Favoriser le petites boîtes, le small capital
- Mettre la santé sur le marché libre mais garantir l'équilibre du Medicare de base
- Marier des hommes et des femmes
- Rehausser le bouclier anti-missile polonais
Il ne parle jamais de la France, ancienne grande puissance tombée au rang de "second couteau". Lafayette et tout ça, il a l'air de s'en f...! Il connaît parfaitement le français pour avoir vécu deux ans chez nous à faire du porte-à-porte pour nous vendre la bible de Salt Lake City ! Nous n'en avons pas achetées assez pour obtenir sa reconnaissance éternelle. Tant pis, il nous aime bien à table, à ce que disent ses copains français. Tagg Romney, son fils aîné, fut également missionnaire mormon à Lormont et à Bayonne. Les souvenirs du père doivent être globalement positifs comme dirait Georges Marchais.
Mitt Romney c'est aussi Bain Capital, 66 milliards d'actifs en dollars, un mec qui assure.
Pour le moment, Obama est légèrement en tête au straw vote du Harry's.
RépondreSupprimerTerminé. Félicitations à Mister Obama.
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