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Un pape qui agace !


Que cherche le pape à nous faire payer ?

Depuis son voyage à Lesbos en 2016 dont il ramena trois familles, musulmanes, j'ai soupçonné sa sainteté de nous en vouloir et de mettre en scène son ressentiment chaque fois que possible. A l'époque il était descendu de l'avion le premier pour que les caméras le filment en train d'accueillir les douzes réfugiés syriens sauvés de notre haine par sa mansuétude ! Aurait-il pu prendre une au moins des familles chrétiennes en attente ? Ah non, ils n'avaient pas les bons papiers. Le Vatican est paraît-il souverain, comme son pontife ! Bidon tout ça.

Depuis, les exhortations vaticanesques à ouvrir grand les portes aux réfugiés de partout, spécifient chaque fois que leur religion musulmane ne peut pas être un obstacle, même s'ils forment 90% de la masse, et en dépit du fait que certains sur les barques poussent les porteurs de croix à la mer pour y faire de la place. Charité universelle, compassion sincère, larmes de sang, amour aveugle du prochain, on connaît la litanie. On connaît aussi le premier effet : les sociétés de charity business s'engouffrent dans le champ compassionnel qui est leur raison de vivre et alimentent directement les canaux d'importation en matières premières... pour se refinancer par leurs appels aux dons ! C'est un vrai métier de nos jours.

Signalons pour être juste que ce pape a plaidé pour le respect des « peuples autochtones, souvent oubliés et dont les droits ont besoin d'être pris en compte et la culture protégée, pour que ne se perde pas une partie de l'identité et de la richesse de [la] nation » mais c'était mardi dernier à Santiago du Chili, et il pensait aux indiens Mapuche (du royaume éphémère d'Araucanie et Patagonie fondé par Antoine de Tounens). Jean Raspail en est bien aise mais revenons à nos moutons noirs.

Il y a deux choses à considérer dans l'accueil de réfugiés extra-européens :

- les besoins de main d'œuvre ;
- les capacités d'intégration (ne parlons pas d'assimilation encore).

Certains pays dont les chaudières sont en surchauffe peuvent avoir besoin de bras. C'est le cas de l'Allemagne qui va digérer la main d'œuvre étrangère employable et expulser l'autre vers les sociétés providentielles qui l'entourent. La France est au contact.
Les pays latins pour leur part ont des économies atones, grevées d'un chômage alarmant, dû aussi à la sous-qualification du stock employable. Est-il intelligent d'y rajouter des gens sans formation aucune sauf à leur réserver, quand on en trouve, des emplois méprisables de soutiers qui génèrent ensuite des revendications (parfois justes) ?

Le pape accueille les réfugiés de Lesbos à Rome

Quant aux pratiques religieuses, elles font partie du défi, n'en déplaise à sa sainteté ! L'islam est une religion civique au sens où elle ne s'exprime pleinement que dans la totalité de l'espace cerné et ne peut être confinée au secret des âmes. Historiquement il transporte un kyste de terreur qui fait partie du corps islamique. Même très minoritaire, il est excessivement actif et menace d'abord le porteur s'il décide de l'éradiquer. Les djihadistes tuent en quantité des mahométans jugés déviants, schismatiques ou apostats ! C'est le ressort de leur guerre fratricide commencée au VIIè siècle.

L'intégration sociale et économique des réfugiés (politiques, économiques ou climatiques qu'importe) trouve donc ses limites dans le cas de populations musulmanes. Qu'est-il prévu spécifiquement ? Rien du tout, de peur de les stigmatiser ! Pour le moment certains pays comme le Royaume-Uni ou la Suède font les frais des béatitudes papales et réformées, et les médiats répercutent les désordres pour l'édification des foules. C'est très bien, on ne parle pas dans le vide, on ne fait pas de thèse sociologique, on lit le journal et les témoignages horripilants y abondent pour se sensibiliser à l'islam d'importation. Puis on fera un jour voter sur la question migratoire, c'est tout ce qu'il faut souhaiter, à condition que les pouvoirs publics se conforment au résultat, ce dont il est permis de douter sous une dictature des mœurs.

Au final, si l'affaire est compliquée, on doit se méfier des mesures de principe et traiter le problème de préférence par le bon sens que par incantations, et si possible, analyser des situations individuelles plutôt que des normes froides d'acceptation/rejet. Quels sont nos déficits en main d'œuvre ? Quelles sont nos capacités d'asile pour des gens en danger ? Des gens expriment-ils des besoins spécifiques ? Il doit y être répondu dans le cadre spécifique au pays d'accueil qui prime l'autre. Il n'y a pas débat parce que (1) nos pays sont défiés chaque jour pour se transformer, et mollir c'est mourir , (2) parce que la sélection n'est pas toujours négative ; en matière de santé, de logement ou d'apprentissages, par exemple.

Tout ceci pour dire que le pape ne nous aide pas beaucoup - c'est un euphémisme - et que si son audience est plus que restreinte en Europe, elle pourrait un jour ne pas sauter les hauts murs du Vatican, à moins qu'il ne transporte le Saint Siège en Amérique latine, ce qui nous ferait des vacances. En attendant, qu'il s'occupe de gérer la firme catholique et laisse les gouvernements et les citoyens européens à leurs interrogations. Les réponses vont venir, inutile au pontifex de s'immiscer, sauf à courir le risque d'une fracture.


SS Benoît XVI l'intelligence sans la force 

Vu les effectifs réduits du catholicisme européen, il est impossible, comme le disent certains pour de rire, d'ouvrir un second schisme d'Occident et de revenir en Avignon ! Quoiqu'on n'en soit pas si loin dans le groupe de Visegrád particulièrement fatigué des remontrances du successeur de saint Jean-Paul II.
Concile de Visegrád, ça sonne bien.

Commentaires

  1. LE PATRIOTISME SELON FRANÇOIS

    http://www.bvoltaire.fr/patriotisme-selon-francois/

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    1. A force de manipulation de l'opinion sa sainteté s'empêtre dans ses contradictions. Il oublie que les Européens sont plus éduqués que les Indiens de la mission et sont capables de raisonner.

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