Pour archive, voici la contribution du Piéton du roi déposée sur le site du Grand débat national dans le chapitre "Fiscalité et dépenses publiques". Dès la prise en compte du texte, le site supprime les balises d'alinéa et la mise en forme pour valider un bloc compact de mots qui apparemment seront traités numériquement, sans doute par la loi d'occurrence. Le texte ci-dessous cite cinq fois l'État et une seule fois la Dette et la CNAV (Caisse nationale d'assurance-vieillesse); l'important sera donc de pérenniser l'État...
Quelqu'un du pouvoir lira-t-il une contribution personnelle en ligne ? Tant pis, la voilà !
«... La revitalisation de la classe moyenne inférieure et la réindustrialisation (progressive) des territoires convoquent, à côté des investissements privés, des moyens budgétaires qui n'existent pas.
Il faut les trouver dans la dépense publique dont la réduction est la mère de toutes les réformes. Les trois plus gros postes de dépenses sont l'État, la Santé et la Vieillesse.
(i) Il faut gérer l'État avec modestie en écoutant la Cour des comptes et freiner le coulage clientéliste. Stop aux fromages républicains et aux structures gouvernant la dérive invasive de l'État dans la société (même si les Français, intoxiqués depuis 1945 à l'assistance, en redemandent).
(ii) La Santé doit être auditée sérieusement dans les gaspillages de tous ordres dont beaucoup proviennent de l'absurdie bureaucratique. Écouter les professeurs hospitaliers qui vivent au coeur de la machine mais avec un état de conscience supérieur à la moyenne, serait ne pas perdre son temps.
(iii) On a tout dit sur la vieillesse. Il faut jeter aux orties les dogmes et principes obsolètes pour s'attacher à une gestion de bon père de famille qui reculera l'âge de départ à la retraite pour cause de vieillissement prolongé et arrêtez de faite supporter par la CNAV les dégraissements des entreprises.
Hors-sujet : le chômage. La caisse doit équilibrer ses comptes et l'État cesser d'y mettre ses doigts, en imposant par exemple au régime d'indemniser les intermittents du spectacle qui ne couvrent pas les frais. C'est indigne de se moquer du paritarisme quand l'ordonnancement des dépenses lui échappe.
On ne cherche pas deux ou trois milliards. mais bien trente pour commencer. Ensuite, viendra le tour de la Dette, humiliante pour le plus beau pays du monde. Mais a-t-on encore de la fierté en France sans que le ridicule ne nous tue ? ...»
Pour valoir et faire...