samedi 18 avril 2020

In memoriam Bevilacqua

Il faut marquer le coup au départ avancé de Christophe (1945-2020) parce qu'il le vaut bien :

Je l'ai rencontrée sous un ciel si bleu
Ce jour-là, j'n'avais pas mis de veste
Elle bronzait sans maillot de bain
Au fond de son jardin
En cueillant la rose pour ma boutonnière
J'lui ai dit "C'est pas sûr que je reste
J'ai toujours un billet open pour les pays chauds"
J'l'ai pas touchée, elle voulait pas
Je n'ai pas posé de question
C'est beaucoup mieux comme ça

Je l'ai rencontrée sous un ciel si bleu
Ce jour-là, j'n'avais pas mis de veste
Elle attend et je sens bien
Je sens bien qu'elle me teste
Elle voit l'incendie, encore du rouge
Elle me dit "D'accord, mais juste un zeste"
Elle me fait glisser tout entier
J'suis bien dans sa peau
J'l'ai pas touchée, elle voulait pas
Je n'ai pas posé de question
C'est beaucoup mieux comme ça

J'l'ai pas touchée, elle voulait pas
Je n'ai pas posé de question
C'est beaucoup mieux comme ça

Je suis reparti sous un ciel si bleu
Ce jour-là j'n'avais pas mis de veste
Elle a mis les voiles sur la jonque
D'un vieux joueur de coco
Où va-t-elle aimer?
Où va-t-elle mieux?
Où va-t-elle dormir quand elle me laisse?
Elle me fait glisser tout entier
J'l'ai pas touchée.

Source : LyricFind Paroliers : Boris Bergman/Daniel Bevilacqua


Voilà. Tout y est ! Et au format Scopitone en plus !
Bon voyage, Christophe, au paradis des chanteurs surdoués.



Le regard bienveillant de Serge Gainsbourg en dit long...

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