Quand la beauté inaccessible déclenche l'ire des impuissants, c'est ce à quoi dut faire face Miss Provence, la première dauphine de Miss France 2021, à l'énoncé de ses origines israélo-serbes. Aixoise de naissance, il a suffi d'un mot pour que s'enflamment les pithécanthropes des réseaux sociaux contre la finaliste "juive". La honte couvre de son noir manteau les soutiens pavloviens de la cause palestinienne à l'occasion d'un concours de beautés, au moment même où le monde arabe l'abandonne.
En reconnaissant l'Etat hébreu, le royaume chérifien, où règne un commandeur des Croyants, acte une lassitude légitime des revendications impossibles des partis palestiniens qui ne semblent pas très concernés de faire combattre leurs soutiens arabes dans une guerre de cent ans !
Pourquoi les factions palestiniennes ont-elles jusqu'ici bloqué toute solution raisonnable de l'antagonisme israélo-palestinien en exigeant le retour d'exil des réfugiés et la ville de Jérusalem pour capitale, quand il est clair que ces conditions ne seront jamais acceptées par leurs vainqueurs ?
Parce qu'elles avaient jusques à l'an dernier le soutien indéfectible et financier des Etats arabes, les organisations ont privilégié la politique du hamac, laissant pisser le mérinos en confiant leur destin à des puissances cousines qu'elles pensaient avoir convaincues de la sacralité de leur cause. Les cousins ont fini par se sentir encombrés et pénalisés jusque dans leur recherche de sécurité.
L'Egypte, la Jordanie, les Emirats, Bahrein, le Soudan et le Maroc ont jugé que cette guerre éternelle méritait d'être perdue pour ôter un point d'infection chiite au Proche Orient, au moment où la République islamique d'Iran cherche par tous les moyens à sauver le régime des mollahs du naufrage économique ; un des meilleurs moyens en dernier ressort étant une guerre ouverte !
L'imbécilité des dirigeants palestiniens augmente la cruauté de la situation sur le peuple palestinien, qui, comme bien des peuples du monde, est réaliste. La Rue palestinienne voit bien que les chimères des politiciens, outre qu'elles les enrichissent considérablement, n'ont aucun avenir à l'échéance d'une vie d'homme. Et sans doute, au fond de leur cœur, sans qu'il en transparaisse rien, certains apprécient maintenant une denrée devenue rare, la promesse d'une amélioration de leur sort si le monde arable se détend. Justice, principes, droits sont autant de desserts pour ventres bien nourris. Quand on prend le temps de les connaître par les reportages ou les livres qu'ils écrivent, on s'aperçoit que les Palestiniens de base aspirent d'abord à des améliorations simples et parfaitement possibles : du travail, un logement, l'école pour les enfants, un système de soins et une économie qui tourne. Les grandes envolées de jadis les indiffèrent, même si la coercition habituelle des sections du parti en convoque beaucoup à protester dans les rues contre les "traitres".
J'espère avoir l'occasion de parler un jour à ces gens, en France, loin des regards et des oreilles trop attentives, pour juger sans filtre où se situe le centre de gravité de leurs envies. Les aboyeurs de la cause palestinienne n'ont plus aujourd'hui que la solution de former des meutes cybernétiques pour déverser leurs frustrations sur les juifs, depuis que les pays arabes les ont lâchés. April Benayoum qui est une jeune femme splendide et presque juive par son père (c'est la mère qui transmet la judéité chez le peuple élu), nonobstant l'éclatante beauté de la calvadosienne, aurait mérité le diadème. Nous avons eu lors de ce concours un festival d'yeux bleus, ranimant la celtitude et la vikinguerie de notre vieux peuple que les cuistres cathodiques harcèlent de "questions" sans réponses ; la réponse étant toujours dans la question en matière d'intégration ou de diversité. Miss Provence a les yeux verts et ça lui va bien au teint ! J'avais voté Miss Alsace.
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