Un beau visage de chevalier de bande dessiné, sellé-bridé prêt à partir pour secourir Beaudouin IV de Jérusalem, s'il n'est déjà le capitaine des gardes du Margrave héréditaire ! Damien Tarel est au gnouf pour avoir d'une claque refusé le toucher d'écrouelles du président de la République française. Aucun régime ne peut laisser passer le soufflet sacrilège et finalement il s'en tire plutôt bien. Quatre mois, plus les interdictions d'usage dans des domaines qui ne l'intéressent pas, on a vu pire... ailleurs ! Il reste à attendre la levée d'écrou pour lui faire une belle fête.
La dérive éthique de la fonction présidentielle, enclenchée par les deux prédécesseurs de M. Macron, ne justifie pas de lui en mettre une, mais signe une mutation génétique de mauvais aloi du dieu de l'Olympe républicain. On l'avait vu se faire peloter par des noirs luisants à Saint-Martin, dandiner du fion au son du gay beat sur les marches de l'Elysée, in fine, courir les mains jointes à la Justin Trudeau vers ses enthousiastes qui l'attendaient à Tain depuis trop longtemps. La campagne électorale présidentielle commence donc par une gifle. Finira-t-elle par une tôle ? On le saura dans onze mois. C'est long !
Aparté : sitôt connu le cri proféré, le lâcher de salopes bigardien entonnait sur les plateaux télévisés la condamnation de l'Action française, revenue du ventre encore fécond, qui avait envahi le Capitole de Toulouse comme les nazis trumpiens l'avait osé au Capitole de Washington ! Vous rendez-vous compte, chère Médème ?
Damien, ni son pote, qui a l'étendard de l'URSS plaqué sur le mur de sa piaule, ne sont encartés à la vieille maison. Ils goûtaient pendant le week-end au délire de la chevalerie médiévale, sans avoir lu probablement les horreurs du combat seul à seul en "camp clos" de Brantôme, sinon ils auraient décidé de l'étriper. Ce qui devenait extrêmement facile par l'inconscience d'un président immature se projetant en avant de ses gorilles vers un groupe qu'il ne connaît pas !
En d'autres temps, une telle gifle aurait provoqué en retour, un lancer de gant et l'envoi de deux témoins. Notre président, féru de classicisme mais déconstructeur acharné de la fonction présidentielle, y aurait regagné prestige et considération.
RépondreSupprimerPeut-être notre président ne méritait-il pas une gifle, juste une tarte!
L'entartage aurait été préférable par son côté burlesque !
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