Accéder au contenu principal

Existent-elles encore ?

actrice afghane
Après le lâcher de belphégors devant l'université de Kaboul, tout le monde a noté que les premières mesures du nouveau pouvoir afghan, avant même l'installation de son gouvernement provisoire, a été de confiner les femmes chez elles, comme si tout son combat idéologique trouvait là son aboutissement. Cette sociopathie est plus ou moins prononcée selon les provinces, et Kaboul tente de la freiner en attendant l'ouverture des vannes à cash des institutions internationales. Avant pas longtemps, des ONG proches du pouvoir nous adresseront des reportages sur la famine en campagne qui touche les enfants afghans (comme au Biafra) afin de débloquer l'aide étrangère, même si les libertés individuelles des femmes restent niées. Elles méritent que l'on tienne bon en serrant le volant des vannes. Pour le moment elles ont quitté les rues où on les bat, et se sont réfugiées sur les réseaux sociaux tant que les talibans n'en comprennent pas la gestion. Espérons que la Chine ne va pas les y aider. Quand même pas !

Ce billet bizarre - vous avez dit bizarre ? est donc un hommage aux femmes admirables d'Afghanistan que j'ai vues dans ma lucarne bleue provoquer les mollahs pipi-de-chat dans les rues des grandes villes, avec un courage d'approche qui force le respect. Jusqu'à hier, elles avaient pratiqué la boxe, le criquet, le football, la scène et même le charme. Elles sont les vraies féministes, qui déclassent au rang d'hystériques nos remèdes à l'amour hurlant ici sur les plateaux télévisés pour défendre des femmes qui ne veulent pas d'elles et préfèrent... les hommes.
Tiens, les avez-vous entendues cette fois nos hures en cartons bouillis défendre les Afghanes menacées par la barbarie islamique ? C'est compliqué, chère Médème, il ne faut pas désespérer le peuple en cave des cités et finir lapidées. Non mais, quand même ! Et que dirait Tariq, le grand urinateur, et tous les autres de l'intersectionnalité décoloniale ?

Pour marquer le coup sur le terrain des libertés du second sexe, plutôt que du catch féminin, trop brutal, voici un quintet qui a largement débordé la parité pour notre plus grand bonheur. Kitty, Daisy & Lewis (merci, mon filleul), ce groupe anglais a défoncé les charts ! Comme quoi l'inclusion a du bon, même si le guitariste reste hors-concours. Ils ont tous les trois les mêmes dents parce qu'ils sont frère et sœurs. Et jouent de n'importe quel instrument, à tel point qu'on ne sait jamais qui va faire quoi dans le morceau d'après. La prise la plus improbable est celle de Say You'll Be Mine dans le dress-code des années 50. Je suppose que les renforts à la guitare-basse et à la contrebasse sont les parents. Notez que la voix acide de Lewis arrive à s'extraire du souffle puissant de ses sœurs. Sinon, l'escale de Kaboul a été retirée de leur tournée 2022 en Asie. La bio du groupe est en pied de page (original anglais seulement, désolé). Allez-y au casque, elles le méritent !




Biographie de Kitty, Daisy & Lewis mise en ligne sur Musicianbio.org:

Three siblings from North London, Kitty, Daisy & Lewis possess set the UK roots rock scene on its ear using their infectious energy and authentic method of rockabilly, vintage country, and first-generation rhythm & blues — not forgetting the fact how the youngest person in the trio hadn’t yet reached her teens if they released their first single in 2005. Kitty Durham, Lewis Durham, and Daisy Durham had been born right into a musical family members — their dad, Graeme Durham, can be a guitarist who’s also a high engineer at among London’s leading record learning services, The Exchange, while their mom, Ingrid Weiss, performed drums using the pioneering post-punk music group The Raincoats. In 2002, while going to a day rockabilly gig hosted by Big Steve as well as the Arlenes using their parents, Lewis was asked to sit along with the music group on banjo, while Kitty hopped behind the drum package and kept period. Next time Big Steve performed in the Durhams’ regional pub, Lewis and Kitty had been once again raised to the level, while Daisy became a member of in on accordion, and the youngsters decided it had been time to create a music group of their personal. Wanting to complete their audio, Graeme was drafted being a tempo guitarist and Ingrid used upright bass to become listed on the family members combo. As the children started displaying a larger range of skill — Lewis has guitar, lap metal, and piano combined with the banjo, while Kitty holders percussion, harmonica, ukulele, and electric guitar and Daisy sings and has piano aswell as drums — they truly became an act to view over the U.K. Americana circuit, and started recording their very own material. Lewis come up with a makeshift studio room in their house using classic analog recording equipment, and in 2005, the youngsters released their initial one, “Honolulu Rock and roll” with Kitty 12 years, Lewis 14, and Daisy the oldest at 16. Another one, “Mean Son of the Gun” strike shops a calendar year later ; it had been released being a 7″45rpm and in a limited-edition 10″78rpm pressing. In 2008, Kitty, Daisy & Lewis released their eponymous full-length debut record, featuring the one “INCREASING the United States”. The trio’s sophomore work, "Smoking cigarettes in Heaven" (preceded with the one “I’m Therefore Sorry”/”I Am Going Back again”), was slated for discharge in-may of 2011. In 2015, the trio came back with Kitty, Daisy & Lewis the 3rd featuring production in the Clash’s Mick Jones (19.09.2020).

Ils ont un site web, misérable, mais bon, ça les vend (clic) ! Cadeau Bonux : du rock-garage à trois fois rien sauf une grosse bague, pris avec les moyens du bord : Polly Put The Kettle On.

Y a plus qu'à mourir en rêvant aux belles Afghanes qui rêvent de scène, de podium, de gaîté, de bonheur, qui rêvent de nous !

Commentaires

  1. En écoutant (et en voyant) Kitty, Daisy et Lewis, je comprends enfin pourquoi tant d'Aghan.e.s veulent émigrer au Royaume Uni!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les Talibans modérés ont annoncé qu'il était inutile de mettre les filles à l'école passé douze ans.
      Quant aux voleurs, on leur tranchera la main, mais au bloc sous anesthésie. Progrès spectaculaires !
      J'espère qu'on va tenir le robinet serré pour le cash ! Que ces cons nourrissent le peuple qu'ils ont soumis !

      Supprimer

Enregistrer un commentaire

Modération a priori. On peut utiliser dans la rédaction du commentaire les balises "a", "b" et "i" pour formater son texte.