mardi 28 septembre 2021

Tournez manèges électoraux !

cheval de manège en bois bleu

Il me faudrait relire Tocqueville, Benjamin Constant ou Joseph de Maistre et quelques autres, pour extraire de la fange politique le procédé social qui déverse autant d'écume sale sur l'estran de la campagne électorale. Comment les gens se déterminent-ils en faveur du plus médiocre d'entre eux, s'il est bruyant, au seul moment de sa ruse ? J'avais retenu mes doigts d'écrire sur la pré-campagne actuelle tant cela m'agaçait, parce que j'en redoutais l'excès de colère qui n'est jamais un gage de qualité de l'article, mais là, franchement il faut le dire :
Ou sommes-nous rendus de voir dans les lucarnes bleues l'hystérique Sandrine Rousseau, chantre du woke et de la déconstruction, faire main-basse sur le parti écologiste, en capacité d'entrer dans une coalition de gouvernement si son eurodéputé Yannick Jadot le représente à l'élection présidentielle ? Il est pour les intransigeants et les khmers verts un écologiste gestionnaire ou dit autrement, un collaborateur de l'Etat capitaliste. Ses chances sont faibles. L'intégrisme le plus sec conduirait-il au succès dans un pays malade de sa démocratie représentative ? On le saura demain.

Dans le genre provocateur, que fait Zemmour collé-serré à sa pulpeuse assistante de la Cour des Comptes au bain de mer de la Seyne éponyme ? Devant trois cents personnes massées sur le sable pour mitrailler du portable la célébrité médiatique du mois ! Il porte plainte parce que Paris-Match veut faire des sous sur un cliché "volé" dans l'espace public. Est-ce manière d'envoyer l'exploit d'huissier à son épouse ? C'est leur affaire et celle des jaloux !
Les thèmes agités par Eric Zemmour sont dans le lit (c'est involontaire) du courant de la droite dure, ce qui ne le disqualifie pas, surtout sur Royal-Artillerie. Le problème est que depuis que je l'entends - et ça a commencé dans le ping pong Zig et Puce d'On n'est pas couché avec Eric Naulleau - je n'ai jamais rien appris que je ne savais déjà, comme tous les royalistes un peu plus intéressés par l'histoire que ne l'est la majorité de leurs concitoyens. Reconnaissons-lui le génie de vivre de ces évidences, approximatives souvent. Les lauriers que l'on tresse à sa connaissance des mœurs sociales et politiques de l'ancien temps m'ont toujours laissé dubitatif, au point de croire qu'il est convenu dans le microcosme parisien que toute critique du polémiste doit commencer par l'encenser. Il a ouvert sa carrière judiciaire en proclamant que les prisons étaient bourrées de noirs et d'arabes. Qui en doutait jusqu'à ce qu'il lance ce pétard mouillé ? Personne ! Pour ma part, je ne l'écoute plus mais on m'y force, puisqu'il fabrique de l'audience juteuse pour les chaînes d'information. Quatre millions de téléspectateurs au débat de BFMTV ! La caisse tinte ! Quoiqu'il en soit et comme laissé en commentaire sur le blogue de Christian Vanneste, Zemmour est le révélateur argentique de la classe politique “professionnelle”. Trempés dans le bain, ils s'y reclassent chacun en fonction des “progrès” qu’ils annoncent ! Je pense que son utilité dans le processus électoral se limitera à faire jaillir la vérité sur les fonds de commerce respectifs. Mais lui, personnellement, ne pourra décoller sa silhouette du mur des protestations. quoique bien sûr je puisse me tromper. Certains d'ailleurs, l'oreille collée au progrès de la mine qu'il creuse, voient dans sa démarche le dynamitage contrôlé du parti ramolli des Républicains, qui se partagerait entre les durs à cuire comme Wauquiez, Retailleau, Ciotti, Morano abandonnés par Fillon, et les centristes dégénérés de la veine Juppé en recherche de maroquins. A raison, il dénonce le poison d'un centre compatible qui a infecté un parti jadis carré, droit dans ses bottes et gaullien. D'où son expression de chochottes cernant de près les ondulations de la camarilla Jacob aux manettes.

Les thèmes prégnants d'angoisse que sont l'identité française évanescente, l'insécurité, l'immigration de masse incontrôlée, l'islamisation rampante, le laxisme supposé des juges, la corrosion idéologique du système éducatif public ne sont pas si nouveaux qu'ils ne puissent être traités par un homme politique du sérail, par un homme politique ayant l'expérience de l'appareil d'Etat, par un homme politique testé et approuvé pour ses résultats, sans qu'il soit besoin absolument d'y convoquer un éditorialiste prolixe qui se nourrit littéralement des scandales qu'il croit révéler. A preuve Michel Barnier, candidat à l'investiture des Républicains.

Outre qu'il présente bien - et d'une certaine façon, on reviendrait au style grand chef catholique portant beau à la Jacques Chirac - celui que d'aucuns moquaient en l'appelant « l'Endive de Savoie » a plutôt bien réussi le largage d'amarres de la Grande Bretagne, ou plus justement dit depuis la trahison australienne, le largage de la Perfide Albion. Les difficultés dans lesquelles se débat aujourd'hui le cabinet Johnson par la rupture de la continuité économique avec le continent désormais "isolé", avaient été anticipées par le Conseiller Barnier qui, s'il en avait convaincu les négociateurs britanniques dépéchés à Bruxelles, ne pouvait surmonter l'hubris sécessioniste des agités du bocal ayant succédé à Theresa May à Londres. Il a reconnu explicitement que les gens missionnés pour aboutir étaient de niveau et qualité exceptionnels, laissant comprendre qu'il n'en était pas de même des ministres de Sa Gracieuse Majesté. C'est dans cette énorme négociation (son service à Bruxelles était staffé de trois cents analystes) que Michel Barnier a révélé son niveau de capacité et sa carrure politique. L'affaire bouclée, il est rentré en France pour faire profiter son pays de ce qu'il avait vu à Bruxelles au cours de ses mandats européens. Le microcosme le disait européiste, technocratique de par les fonctions exercées, il s'est bien trompé.

Mieux placé que beaucoup pour déceler tous les manquements à l'esprit des institutions et assez affûté pour en deviner les remèdes, il a surpris son monde en dénonçant les politiques européennes dans les secteurs sensibles que sont l'immigration et la justice. Hurlements ! Même le clown Farage a remis le nez rouge pour dénoncer le coming out eurosceptique de Barnier ! Qu'en est-il au fond ? Si ça vous intéresse, vous pouvez continuer... ou passer directement au suivant de la liste, Valérie Pécresse.

C'est un long article du Guardian que l'on peut lire ici en dialecte local et dont nous extrairons l'essentiel ci-dessous, qui cerne la personnalité et les intentions politiques de Michel Barnier. Le pivot en est un bouquin à paraître en anglais le 30 septembre chez Polity Press, titré My Secret Brexit Diary, A Glorious Illusion. Son original français sera disponible à la même date chez Gallimard sous le titre La grande illusion - Journal secret du Brexit - 2016-2020 (clic).

On peut résumer le "programme Barnier" à trois choses : contrôle effectif de l'immigration ; retour à la souveraineté juridique ; patriotisme et socialisme gaullien en économie. C'est une position que l'on a connue il y a longtemps, chez les gaullistes sociaux de la veine Capitant. Accessoirement, René Capitant, leader des gaullistes de gauche, est né à La Tronche en Isère, Michel Barnier aussi, comme d'ailleurs l'actuel Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure. Dans son journal intime (diary), il explique que le Brexit est un avertissement solennel aux institutions européennes. La technostructure bruxelloise vit dans dans sa bulle et nourrit un complexe de supériorité, convaincue qu'elle a toujours raison. Pas d'écoute, pas de changement de pied. Les peuples roincent, la caravanne passe. Il n'est pas fédéraliste, dit-il, mais un patriote gaulliste fier d'être européen. Aussi veut-il rapatrier certains éléments de souveraineté indûment dévolus aux institutions européennes, en cessant par exemple la suzeraineté de la Cour européenne de Justice sur les cours françaises, idem pour la CEDH. Il a le souci de rééquilibrer l'influence captée par l'Allemagne dans les affaires européennes, ce qui de notre avis est un vœu pieux tant que l'économie française n'aura pas été réparée. On ne voit aucun chancelier allemand faire des grâces demain à une économie de gitans. Sur l'immigration il est très clair (ça va choquer) : moratoire sur l'entrée d'étrangers sans motifs et sur le regroupement familial jusqu'au résultat d'un référendum. On parle même d'un opt-out ou bouclier constitutionnel permettant à la France d'édicter ses propres règles en matière d'immigration à l'abri des injonctions des cours européennes. C'est du lourd, mais pas plus lourd que le programme du RPR de 1990 après leur échec à la présidentielle de 1988 contre Mitterrand ! Programme chiraquien que Zemmour lui-aussi brandit comme sauf-conduit ! Certes, on ne voyait pas Barnier comme ça, mais toutes ces années passées à Bruxelles l'ont apparemment convaincu qu'il n'y avait rien de plus à "négocier" que de mettre la technostructure au défi. Le référendum est l'arme fatale (depuis 2005) et à Bruxelles, ils le savent et se sentent menacés.

Ses contempteurs en France crient au suicide politique dès lors qu'il se défroque de la bure de soie bleue quand justement son prestige vient tout entier de ses fonctions à l'Union européenne ; mais peu lui chaut, et s'il est plus connu au Royaume-Uni qu'en France, il ne désespère pas d'y sculpter sa statue. Pour lui le Brexit fut une erreur magistrale portée par la nostalgie d'un empire enfui et l'incapacité du peuple anglais à faire face au monde nouveau ; et de citer Le Roi Lear au début de son journal : « Ô Lear, Lear, Lear ! Frappe cette porte qui laisse entrer ta démence et échapper ta chère raison ! » Pourtant s'il relève le sentiment profond des peuples d'Europe d'avoir été floués par la globalisation et le libéralisme à outrance - il évoque les Gilets Jaunes - il proclame que la réponse n'est pas dans un Brexit ou un Frexit mais dans la réforme des règles économiques au triple niveau européen, national et régional. Et de dénoncer dans la foulée l'autocratie d'Emmanuel Macron qui n'embrasse rien plus que du vent. Apparemment il déteste cordialement Emmanuel Macron. Macron l'incantateur dont on se moque à Bruxelles dès qu'il a le dos tourné. Macron seul devant lui-même au miroir, comme Hollande dans le bouquin de Lhomme et Davet ! L'affaire des sous-marins australiens est le parfait aboutissement de son arrogance et de son autisme ! Et les coquecigrues diplomatiques comme les familiarités déplacées envers ses compères en mondialisme signalent l'immaturité du jeune chef d'Etat qui finira par douter de son destin.

Relever l'Etat gaullien est le projet de Michel Barnier. Enfin un candidat qui s'occuperait du domaine régalien ! Mais dans le panier de crabes des Républicains, ils sont trois. Le fanfaron du Nord Xavier Bertrand et la minaudeuse Valérie Pécresse, tout deux ayant bruyamment claqué la porte du parti repris en main par Laurent Wauquiez. Ils ont chacun leur petite liste de mesures indispensables à notre bonheur, quand on se demande pourquoi ces chevaux de retour feront demain ce qu'ils ne voulurent jamais faire avant-hier. En quoi l'expérience parcellaire d'une présidence de région étroitement encadrée par l'Etat central, prédisposerait à gouverner tout un pays, chez lui et à l'international ? On voit bien le trafic d'indulgences qu'ils acceptent dans leur région respective et leur relativement faible influence dès qu'il s'agit de projets d'ampleur. A part mouche du coche, que fait Bertrand dans l'emploi ? Que vaut Pécresse dans le Grand Paris ? Seule une gourde comme Anne Hidalgo, archétype du médiocre demi-habile la bouche pleine de slogans sur tréteaux, pourrait répondre qu'ils sont prêts à entrer au Château, comme elle, dans toute sa gloire d'Andalouse ! Par un fait exprès, ces deux peintres ont les faveurs de l'opinion à droite et l'assureur est aujourd'hui donné gagnant au premier tour de manège du Congrès des Républicains le quatre décembre prochain. C'est perdu d'avance pour eux au mois d'avril parce que ces deux politiciens de division 2 ne font pas la toise ; on va s'en apercevoir dès qu'on aura chargé la chaudière de la campagne officielle pour monter en pression. Leur logiciel électoral est ancien dans un ronron ennuyeux, et ne percutera ni les primo-électeurs ni les abstentionistes qui ont déjà tout entendu. Et de vous à moi, le petit gros tout gris, parfaitement définitif, n'a-t-on pas déjà donné ? Reste les deux "extrêmes".

Jean-Luc Mélenchon n'imprime plus autant qu'avant au-delà du carré d'ultra-gauche. S'il est encore un tribun de talent sur lequel coulent les lustres, ses incantations fatiguent parfois et ses promesses toujours parfaitement démontrées sont jugées inapplicables au bon sens ! Les gens (comme il dit) approchent ses propositions du quotidien de leurs soucis et ça ne matche pas. Le dernier échange sur BFMTV avec ou contre Zemmour a accru la perplexité de ceux des électeurs susceptibles de s'intéresser à une offre de gauche-gauche, mais la "créolisation" les a achevés ! Il faut dire qu'après Chavez, Maduro, Castro et Bolivar, la hotte est pleine. On est en France quand même ! A quoi s'attend donc la favorite ? Marine Le Pen, envoyez les torches et la fumée !

Normalisée, dédiabolisée, presque banalisée, elle subit avant même d'être dans le poste, la décrédibilisation de François Normal Ier finissant son mandat en ectoplasme. Sans la brutalité des propositions du Front national, le parti épuré n'a plus aucune saveur. L'électeur populaire aux idées simples ne retrouve plus son enthousiasme dans le nouveau projet aseptisé qu'il ne comprend pas. Comme le disait Robert Ménard récemment, le défi politique n'est pas affronté par le Rassemblement national actuel. Ses idées sont majoritaires dans l'opinion, autour de 70% sur pratiquement tous les sujets couverts par la protestation, mais le parti rénové n'arrive pas à convertir cette mauvaise humeur électorale en sièges. Ce but ne fut jamais atteint dans le passé, sauf par le subterfuge du scrutin proportionnel que François Mitterrand avait décrété pour faire pièce au RPR/UDF. La normalisation mariniste devait y aider, mais toutes les élections intermédiaires ont été perdues. Le RN ne colle pas aux attentes de l'électorat flottant, celui des gros bataillons qui font la bascule. Reste Macron et son attelage de rennes courant la province à jeter des cadeaux. Nous l'aurons donc voulu !

A choisir à froid lequel des huit candidats en lice ferait le moins mauvais président de la République, ce serait sans conteste Michel Barnier. Mais il ne gagnera pas parce qu'il faut casser la vitre des écrans pour vaincre et accepter une alchimie électorale pas toujours reluisante. C'est dans ces circonstances qu'on touche du doigt l'ardente obligation pour la nation française de sortir du piège par le haut en arrachant la pointe de pyramide à l'affairisme des partis politiques pour atténuer le vice d'impermanence au sommet de l'Etat. Au lieu de quoi, nous aurons l'habile ou le malin pour cinq ans de plus !


Michel Barnier
Michel Barnier

7 commentaires:

  1. Je ne crois pas que la comparaison avec Jacques Chirac soit de nature à favoriser Michel Barnier: Chirac fut bel homme, certes, mais fut surtout le fossoyeur et de la droite et du gaullisme; ses héritiers LR se retrouvent dans le "en même temps" de notre président, ce qui n'est pas, aujourd'hui, la formule la plus galvanisante pour nous inciter à voter.
    Si Michel Barnier veut nous convaincre qu'il est une véritable alternative au consensus mou qui règne sur la politique du pays depuis 30 ans, il faut qu'il se fasse mieux connaître et qu'il nous fasse connaître ses propositions: pourquoi pas un débat avec E. Zemmour? Celui-ci fait l'audience médiatique, ce dont MB a besoin.
    Car vu de ma campagne, le Brexit ne me semble pas être la catastrophe annoncée pour le Royaume Uni. Sans parler de l'affaire des sous-marins, la livre sterling parait toujours solide (il faut encore autour de 1,16€ pour 1£) les migrants sont toujours aussi nombreux à vouloir s'y rendre et l'armée de traders qui devait se réinstaller sur le continent n'est toujours pas là.
    Et puis, il y a les pesanteurs des systèmes: LR nous promet la désignation d'un candidat lors d'un prochain congrès qui aura lieu....en décembre! Quels arrangements seront nécessaires pour que les prétendants déclarés acceptent de le soutenir?
    De Gaulle a voulu que l'élection présidentielle soir la rencontre du peuple et du (de la) candidat (e) au-delà des partis. Pour l'instant, il n'y a que X. Bertrand qui réponde à cette volonté. Et E. Zemmour, si il se déclare.
    Une affaire à suivre.

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    1. Et le Royaume-Uni instaure le passeport pour tout non-résident.
      Chirac est passé par tout le spectre politique selon l'intensité du trafic sur la route du pouvoir. Zemmour et Barnier se réfèrent au Chirac battu de 1988 qui avait remis une pièce dans l'Appel de Cochin.

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    2. Il est trop tôt pour juger de la pertinence du Brexit et des capacités de conversion du cabinet Johnson. L'affaire n'a que neuf mois d'âge. Le seul avantage dont ils disposent au moment est d'être plus rapides à réagir puisqu'ils n'ont à se soucier d'aucune convergence avec Bruxelles, Berlin ou Paris. On vient de le voir à nos dépens.
      Le pays ne s'est pas effondré mais on ne le prédisait pas non plus.

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  2. Zemmour va voir se lever contre lui toute la bourgeoisie d'Etat menacée dans ses privilèges. Elle actionnera ses relais médiatiques et financiers pour que le programme se déroule comme prévu : Macron vs. Le Pen afin que Macron en reprenne pou 5 ans.
    Heureusement que Zemmour ne fait pas de la moto !
    René

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    1. Vous avez sans doute raison, c'est le "complot" de 2016 fomenté par la gauche-caviar parisienne qui va poursuivre ses effets. Sans doute qu'à l'Elysée, les gnomes en soupentes sont sur la brèche "2022" en faisant les trois-huit !

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  3. Et Zemmour passe les 15% d'intentions de vote !
    Le pack "second-tour" comprend désormais Marine Le Pen, Eric Zemmour, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Michel Barnier. Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot, Anne Hidalgo sont éliminés pour l'instant et entrent dans la zone des candidatures de témoignage. A noter qu'aucune des hypothèses impliquant la droite ne modifie leur score, ce qui signale qu'ils mobilisent déjà tous leurs moyens. En additionnant toute la Gauche (caviar et rillettes mais hors-EELV) jusques et y compris Philippe Poutou, on n'arrive qu'à 19,5%. Un naufrage qui en annonce un autre !
    (source IPSOS).

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  4. Barnier, détruit en plein vol, c'est dans la Revue politique parlementaire sous la plume de Frédéric Saint-Clair.

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