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A quelque chose malheur est bon !

grande vague

Peu importe que la science soit fausse ou sollicitée dans l'affaire du dérèglement climatique si, à l'annonce du grand crématorium où l'on passera les gens comme du bois, il y a des avantages écologiques collatéraux ! Il faut faire peur, il n'y a que ça d'efficace à mouvoir l'espèce humaine et les personnels politiques qu'elle a choisis pour décider à sa place. Les faits scientifiques ne sont pas ouverts au débat parce qu’ils sont fondés sur la physique et non sur un quelconque consensus ; mais de cela trop nombreux encore sont ceux qui ne veulent rien savoir. La crise d'inadaptation de l'espèce humaine à la mutation climatique n'appelle pas au happening en voirie à calicots et bannières, mais au redimensionnement de notre destin d'homme sur une planète finie que nous surexploitons.
Quelle qu'en soit la cause, le changement climatique indéniable et désormais redouté nous offre la chance de nettoyer cette planète et de produire propre pendant le temps qu'il nous reste avant l'Armaggedon. C'est un résultat déjà inestimable, à voir la porcherie généralisée que nous laissons pour l'instant aux générations montantes ! Pour ce faire, chacun doit y mettre du sien dès maintenant, sans attendre l'édiction d'obligations compliquées que les bureaucraties mettront des mois, des années à écrire.

Commençons par revoir notre mode de consommation en préférant les productions locales en tous domaines afin d'abolir l'empreinte carbone d'approvisionnements lointains ; une façon intelligente aussi de lutter contre la mondialisation entropique qui nivelle tout. Profitons-en pour participer à la gestion des ressources en tout genre en privilégiant une certaine frugalité, tant dans la nourriture que dans les achats de confort, en associant les exercices physiques que jusqu'ici nous avions différé à meilleur entrain.

Est-il possible à notre niveau de gérer la démographie qui est un des trois ou quatre grands défis sur la voie de la sixième extinction ? Sans entamer la liberté individuelle ? Parfaitement, en promouvant la limitation des subsides natalistes aux besoins démographiques du pays. Des allocations familiales limitées à deux ou trois enfants par foyer (selon les calculs de renouvellement) seraient un bon début mais en prenant en compte le premier né, ce qui ne serait que justice. La gestion démographique de continents excédentaires comme l'Afrique nous dépasse, mais elle va se poser avec acuité très rapidement quoiqu'en pensent les ligues morales et les églises. Doit-on réfléchir à un protocole malthusien associant l'aide au développement aux résultats démographiques du pays aidé ?

Dans le programme de réduction de l'effet de serre, les transports et la voiture surtout occupent une place de choix sur les écrans. Gérer l'automobile qui est, comme l'indique son nom, un gage de liberté individuelle auquel nous tenons tous, demande du doigté et une certaine simplicité si l'on attend des résultats positifs. Une proposition qui en vaut d'autre et n'en remplace aucune, serait de favoriser l'échange de voiture d'une catégorie Crit'Air donnée contre un modèle de catégorie meilleure*.

Il est aussi des réflexes individuels dictés par le bons sens qui n'interdisent pas aux édiles d'en faire autant. Un exemple : les décharges sauvages qui peuvent transformer des friches en lac de déchets comme on en voit en région parisienne. Ces décharges qu'utilisent les artisans déclarés ou non et les particuliers bricoleurs devraient être surveillées au point d'accès par n'importe quel moyen. Amende au contrevenant ? Que nenni ! Le flagrant délit devrait ouvrir automatiquement une procédure immédiate de réparation en nature débouchant sur une contravention du montant du préjudice subi par la commune (voir la note**).

tasse de thé
Pause !


Sinon, qu'a décidé la COP26 de Glasgow ? Le Pacte climatique qu'ont signé cette nuit deux cents nations est un "deal" au sens plein, un compromis entre les pays émergents addicts au charbon malgré eux comme l'Union indienne, et les pays développés qui n'en ont plus besoin ou presque, sauf impéritie crasse, comme l'a montrée l'Allemagne écologiste. Les nations balnéaires, pieds dans l'eau, vue imprenable sur l'horizon tsunamythique se sont émues de voir trois jours passer à bouger adverbes et attributs d'un bout à l'autre de chaque phrase, se sachant déjà condamnées.

Le "deal" ne vaudra que si les exécutifs nationaux l'accomplissent, mais le monde sera, bien avant la crue générale, submergé de promesses non tenues comme aiment les brandir les politiciens de tous bords devant les caméras. Après l'accord bilatéral de collaboration sino-américain, c'est le chef de la délégation chinoise qui a été le plus sincère en ne sacralisant pas l'objectif de réchauffement de 1,5°C : le plus grand succès du sommet de Glasgow est d'avoir finalisé le Réglement, dit-il. « Nous avons maintenant de quoi le mettre en oeuvre et de l'appliquer dans le sens du consensus obtenu ». Il est réaliste et prend acte. Ceci dit, ceci fait, même en l'absence de Xi Jinping, le tandem US-PRC que l'on n'attendait pas, s'est saisi de l'affaire. Est-ce l'effet Al-Gore ou l'effet John Kerry ? Poutine, ni présent ni cité, est un des grands perdants du sommet. Captif désormais de sa stratégie hybride en Biélorussie, il ne le sait même pas. Comme quoi, le KGB ne mène pas à tout !
Deux blessés graves à cette manifestation : Boris Jonhson qui est passé pour le clown que personne n'applaudit ; Scott Morisson, pour un menteur avéré !

La parole est aux peuples, maintenant. Sont-ils rassérénés ? Pas du tout. La crise démocratique avance derrière la crise climatique. Greta Thunberg l'a dit et il serait malavisé d'en rire vu son pouvoir de nuisance sur les conforts établis.


Sachant que les seuils de réchauffement de notre planète en surface de 1,5 et 2,0°C sont dorénavant franchissables à terme, il ne nous reste plus que l'Adaptation à creuser ! Sujet tabou s'il en est dans la religion écologique. Adapter nos comportements aux dérèglements, préparer l'environnement de notre survie, avec méthode, sans hystérie, voilà ce que nous aborderons dans un prochain article en forme de vademecum survivaliste à la sauce militaire. L'autre sujet est la mise en mouvement de l'humanité menacée. A plus !


Notes :

* Tableau officiel des catégories Crit'Air en cliquant ici
** Le contrevenant constaté par tout agent devrait être ramené à la décharge sauvage, obligé à recharger son véhicule au maximum de la capacité d'emport, conduit à une décharge contrôlée à la bascule, et le droit de dépôt exigé à la sortie serait augmenté d'autant au titre de la contravention. L'incapacité à payer conduirait à la mise en fourrière du véhicule. C'est tout. Pas de temps perdu dans les procédures du tribunal de police. Un travail de garde-champêtre armé d'un calibre 12.

Commentaires

  1. Plus on en parle et plus je suis convaincu qu'une des causes premières du réchauffement est la prolifération exponentielle de l'espèce humaine., qui s'est multipliée par 8 en 200 ans. Indépendamment, bien sûr, des autres causes liées aux changements climatiques "naturels" (cycles refroidissement/réchauffement qui s'inscrive dans la vie de notre planète depuis qu'elle est apparue dans l'univers).
    Pour cette dernière, rien à faire, sinon subir et si possible, s'adapter.
    Pour la précédente, je doute que l'humanité reconnaisse sa responsabilité et décide de se limiter dorénavant sa prolifération anarchique; d'ailleurs, par où, par qui commencer ?
    Pour le quotidien, je suis rassuré, mon "gros" diesel est Crit'Air 2....

    Alors?

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    Réponses
    1. Vous avez tout faux, YHWH a dit à Adam et Eve : "Croissez et multipliez-vous !"
      On nous aurait menti ?

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    2. "S'adapter" sera le prochain article de ce blogue irremplaçable.
      On y parlera aussi de l'inanité de l'hermitage. A plus !

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