En attendant la guerre d'Ukraine, la vente des promesses continue. Si Poutine déclenche les hostilités - il est cornérisé et son ego souffre : Biden va lui piquer sa carte bleue - la campagne électorale française sera terminée. Le président sortant rempilera au dernier jour du délai légal et passera au premier tour avec 75% des voix ! Le peuple ne va pas risquer un débutant au bruit du canon.
Sur la guirlande à bouffons, c'est Valérie Pécresse qui tient le pompon. Après le meeting au Zénith de Paris, ce dimanche après-midi, il n'y a plus de discussion possible, l'égérie des Républicains de gouvernement est nulle à l'oral. Pas de spontanéité, sauf un peu à la fin puisqu'on lui avait dit de parler d'elle. Pas d'enchaînements, pas d'aisance naturelle, un micro de tête pour marcher sur tout l'estrade et prendre l'auditoire à témoin, mais elle est restée planquée derrière le pupitre, une récitation de slogans lus et relus en groupe de travail, récitation hachée par les chœurs de groupies qu'elle écoute six fois avant de redémarrer jusqu'au prochain arrêt. Certes, les mesures ne sont pas mauvaises pour la France, autant qu'on pourra quand même les payer après l'atterrissage, mais il ne s'agit pas de ça : la course au second tour se joue à trois plus un. Et plus que jamais, il s'agit de la rencontre d'un "homme" et de la Nation. Ces trois-là plus l'autre doivent enthousiasmer l'auditoire, emporter les gens dans un rêve construit, certes crédible mais qui les emballe aussi. Ce que savent faire Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon ; Marine Le Pen un peu moins mais de mieux en mieux. Une heure de récitations écrites par M. Stéfanini et de dérapages contrôlés par Eric Ciotti fut une purge. C'était chiant ont dit certains.
Et pourtant, qui pouvaient lui donner du courage, peu nombreux les caciques absents : Rachida Dati fit le voyage pour bien montrer que ses critiques n'étaient que techniques, François Baroin surprit par sa présence (il était au Trocadéro), les quatre concurrents du congrès LR étaient tous là qui parlèrent, mais qui, habitués des meetings politiques, ne furent certainement pas convaincus. Gérard Larcher. J'ai comme bien d'autres la perception qu'elle est manipulée par des marionnettistes, on voit les fils en plus, et que malgré sa détermination à être la cheffe, elle n'a pas brisé le moule de terre cuite du congrès de décembre pour voler de ses propres ailes. Et cela, je crois, tous les téléspectateurs s'en sont rendus compte.
Avant ce meeting pour rien ou pas grand chose sauf en factures, 40 millions de clandestins ont passé la frontière de Schengen l'an dernier : Valérie Pécresse ne comprend pas ce qu'elle dit, elle ne lit pas ce qu'on lui tend, elle ne vérifie pas. Elle n'a pas vu l'hénaurmité du chiffre. Le vrai chiffre est de 0,2 millions. L'emploi visé me semble au-dessus de ses capacités. Je ne veux pas d'une forte-en-thème à l'Elysée dans les griffes de ses conseillers ou ministres rusés qui passeront la journée à avancer leur propre agenda. Si elle semble réussir à la tête de la région Ile-de-France, elle n'a pas l'épaisseur politique de l'incarnation attendue - on a déjà donné avec François Hollande - elle n'a pas le look de l'emploi, ni la voix, ni le regard... ni le discours. D'ailleurs, elle avait quitté le parti des Républicains parce qu'elle refusait les thèses radicales de Laurent Wauquiez et d'Eric Ciotti, thèses qu'elle embrasse aujourd'hui après avoir repris sa carte pour concourir. Elle avait même créé un parti à sa main, Soyons Libres ! Valérie Pécresse n'est qu'ambition.
Si elle n'accède pas au second tour (et s'il y en a un) le parti ne résistera pas aux forces carriéristes centrifuges qui commencent à le disloquer. Et Sarkozy n'est pas venu, qui a jugé dès le début - ça a fuité - qu'elle ne ferait pas l'affaire. Si sa volonté est de faire battre l'extrême-droite à tout prix avant d'entrer au quartier VIP de la Santé, il se déclarera sans honte pour Emmanuel Macron aussitôt que Pécresse sera dans les décors, et peut-être même avant (la grâce présidentielle ça existe aussi). Les téléphones LR vont sonner ce soir, les effluves du chaos.
Aussi terrible que cela puisse paraître, en période de fortes turbulences - normalement ça devrait péter mercredi prochain sur la frontière ukrainienne si l'on croit les agences - nous allons reconduire le même, par précaution. Il est vrai qu'aucun de ses contempteurs ne donne confiance. J'aurais vu un Barnier, de la tête et des épaules, mais les casques à pointe des LR lui ont préféré Ciotti. Erreur tragique, il va nous rester Justin Macron. Les peuples en démocratie ont les chefs qu'ils se donnent !
Sur la guirlande à bouffons, c'est Valérie Pécresse qui tient le pompon. Après le meeting au Zénith de Paris, ce dimanche après-midi, il n'y a plus de discussion possible, l'égérie des Républicains de gouvernement est nulle à l'oral. Pas de spontanéité, sauf un peu à la fin puisqu'on lui avait dit de parler d'elle. Pas d'enchaînements, pas d'aisance naturelle, un micro de tête pour marcher sur tout l'estrade et prendre l'auditoire à témoin, mais elle est restée planquée derrière le pupitre, une récitation de slogans lus et relus en groupe de travail, récitation hachée par les chœurs de groupies qu'elle écoute six fois avant de redémarrer jusqu'au prochain arrêt. Certes, les mesures ne sont pas mauvaises pour la France, autant qu'on pourra quand même les payer après l'atterrissage, mais il ne s'agit pas de ça : la course au second tour se joue à trois plus un. Et plus que jamais, il s'agit de la rencontre d'un "homme" et de la Nation. Ces trois-là plus l'autre doivent enthousiasmer l'auditoire, emporter les gens dans un rêve construit, certes crédible mais qui les emballe aussi. Ce que savent faire Eric Zemmour et Jean-Luc Mélenchon ; Marine Le Pen un peu moins mais de mieux en mieux. Une heure de récitations écrites par M. Stéfanini et de dérapages contrôlés par Eric Ciotti fut une purge. C'était chiant ont dit certains.
Et pourtant, qui pouvaient lui donner du courage, peu nombreux les caciques absents : Rachida Dati fit le voyage pour bien montrer que ses critiques n'étaient que techniques, François Baroin surprit par sa présence (il était au Trocadéro), les quatre concurrents du congrès LR étaient tous là qui parlèrent, mais qui, habitués des meetings politiques, ne furent certainement pas convaincus. Gérard Larcher. J'ai comme bien d'autres la perception qu'elle est manipulée par des marionnettistes, on voit les fils en plus, et que malgré sa détermination à être la cheffe, elle n'a pas brisé le moule de terre cuite du congrès de décembre pour voler de ses propres ailes. Et cela, je crois, tous les téléspectateurs s'en sont rendus compte.
Avant ce meeting pour rien ou pas grand chose sauf en factures, 40 millions de clandestins ont passé la frontière de Schengen l'an dernier : Valérie Pécresse ne comprend pas ce qu'elle dit, elle ne lit pas ce qu'on lui tend, elle ne vérifie pas. Elle n'a pas vu l'hénaurmité du chiffre. Le vrai chiffre est de 0,2 millions. L'emploi visé me semble au-dessus de ses capacités. Je ne veux pas d'une forte-en-thème à l'Elysée dans les griffes de ses conseillers ou ministres rusés qui passeront la journée à avancer leur propre agenda. Si elle semble réussir à la tête de la région Ile-de-France, elle n'a pas l'épaisseur politique de l'incarnation attendue - on a déjà donné avec François Hollande - elle n'a pas le look de l'emploi, ni la voix, ni le regard... ni le discours. D'ailleurs, elle avait quitté le parti des Républicains parce qu'elle refusait les thèses radicales de Laurent Wauquiez et d'Eric Ciotti, thèses qu'elle embrasse aujourd'hui après avoir repris sa carte pour concourir. Elle avait même créé un parti à sa main, Soyons Libres ! Valérie Pécresse n'est qu'ambition.
Si elle n'accède pas au second tour (et s'il y en a un) le parti ne résistera pas aux forces carriéristes centrifuges qui commencent à le disloquer. Et Sarkozy n'est pas venu, qui a jugé dès le début - ça a fuité - qu'elle ne ferait pas l'affaire. Si sa volonté est de faire battre l'extrême-droite à tout prix avant d'entrer au quartier VIP de la Santé, il se déclarera sans honte pour Emmanuel Macron aussitôt que Pécresse sera dans les décors, et peut-être même avant (la grâce présidentielle ça existe aussi). Les téléphones LR vont sonner ce soir, les effluves du chaos.
Aussi terrible que cela puisse paraître, en période de fortes turbulences - normalement ça devrait péter mercredi prochain sur la frontière ukrainienne si l'on croit les agences - nous allons reconduire le même, par précaution. Il est vrai qu'aucun de ses contempteurs ne donne confiance. J'aurais vu un Barnier, de la tête et des épaules, mais les casques à pointe des LR lui ont préféré Ciotti. Erreur tragique, il va nous rester Justin Macron. Les peuples en démocratie ont les chefs qu'ils se donnent !
Conclusion? Si on veut que ça change, faut que ça pète. Avec qui? MLP s'est trop normalisée, Mélenchon veut créer une 6è république franco-vénézuélienne. Alors?
RépondreSupprimerReste le Z! Après tout, qu'est-ce qu'on risque?
Reste le Z ! Qui est sans doute très surveillé par les RG, le SDECE et le Mossad :)
SupprimerIl ne craint rien, c'est le Z!
SupprimerA 50 jours du premier tour de la présidentielle, le tapage médiatique sur le grand remplacement maladroit et la nullité oratoire de la candidate LR devraient peser sur les courbes des sondages d'opinions.
RépondreSupprimerSi Zemmour creuse l'écart (encore un ralliement ? puis un autre ? etc...), un gros morceau du glacier RPR (Ciotti) va se détacher pour passer à l'ennemi, laissant Pécresse à 10% en attendant que Macron n'y vienne prendre son bout à lui !
Il est de "petites erreurs" qui s'avèrent fatales, comme le battement d'aile du papillon tropical !
Recomposition de la droite entre présidentielle et législatives ?
RépondreSupprimerCatoneo15 février 2022 à 08:57
Reste le Z ! Qui est sans doute très surveillé par les RG, le SDECE et le Mossad :)
comme les autres ! le Mossad va l encadrer, lui faire passer le message
Z n est pas un natio mais un extreme droite ou droite normale
Pasqua et ses réseaux ; et la fuite du RN vers Z ressemble a la demarche du feu PFN concurrent du FN
vers le RPR
les vrais natio votent RN à la limite ou s abstiennent et reprennent la main au RN ou infiltrent Z
les 10 et 24 avril je resterai chez moi. la civilisation occidentale est en train de crever et ça , personne ne peut l'arreter. Eugénisme via l'avortement , PMA, GPA, euthanasie, mariage "pour tous" abandon d'une justice fondé sur le droit Romain et Deuteronomiste, reniement de la filiation et donc des structures familiales, apologie de l'individualisme placé comme valeur suprême au mépris de la transcendance , je prefere me mettre en retrait. je viens de renouveller ma detention d'armes, c'est bien là l'essentiel!
RépondreSupprimerMoi j'ai rendu les miennes. Passé un certain âge, il faut anticiper sur le tir instinctif qui couchera pour toujours le petit "voleur de bicyclette" au fond du jardin. Se remettre au close-combat, ça tue autant, mais au moins tu vois qui :)
SupprimerSinon, je crois l'avoir dit dans les 7 plaies (i), l'élite de la nation n'est pas en politique. Nous avons un ramas des tocards qui se disputent le commandement d'une armée de veaux.