Vlad le Dément a joui. Dans sa doudonne doublée kevlar, il a reçu la pluie d'applaudissements de quatrevingt-dix mille personnes selon la police, sans doute plus, selon les organisateurs du grand raout anniversaire de la prise de Crimée au Loujniki de Moscou. Il ne manquait que les flambeaux pur gaz tout autour du stade pour se croire à Nuremberg de la haute époque !
Pendant les applaudissements, la dénazification de l'Ukraine se poursuit, et pour nous montrer que le paramètre du temps long est bien pris en compte, on tue les nazis au berceau, c'est plus sûr ! Vos chaînes d'information-propagande en continu vous narrent par le menu les positions des uns, les réglages de l'artillerie russe, un coup long, un coup court, mais ce qui est très surprenant n'est-il pas d'apprendre que l'infanterie russe en situation de boucler Kyiv, s'enterre !
Quand les armées françaises ont creusé des tranchées en 1914, c'était pour ne plus reculer devant la pression offensive allemande, surtout après la première bataille de la Marne. Les Russes craignent-ils une offensive ukrainienne ? Le rapport des forces ne l'exige pas. Il est une hypothèse : l'état-major piétine, la logistique s'embourbe, le moral décline, creuser des tranchées occupe et réchauffe ! Mais il est une conséquence mal appréciée peut-être par le Grand Quartier Général de Vlad le Dément : une fois les sections à l'abri, au chaud et nourries convenablement, il sera très difficile de les faire jaillir aux échelles d'assaut pour embrocher le peuple frère à la baïonnette qu'on est venu sauver. Zède alors !
Les destructions aveugles des quartiers d'habitation n'ayant d'autre effet recherché que la terreur, à moins qu'il y ait des nazis têtant le sein dans les abris anti-aériens, désignent clairement le pouvoir russe come "terroriste". Qui dit terroriste, dit cour internationale de justice ou cour ad hoc jugeant les crimes de la guerre d'Ukraine. Si le régime des Silowiki tombe - on détecte des signaux faibles de défections vers l'étranger - j'en connais qui vont sentir la chaleur du feu de la Sainte Inquisition, pour ne citer que deux des plus en vue : Gerhardt Shröder (Gazprom), François Fillon (Sibur), en oubliant la longue cohorte des idiots décorés comme Jean-Pierre Chevènement ou Jacques Sapir, Gérard Depardieu ! Ignorons les candidats qui se tortillent devant les caméras au rappel de leur admiration coupable !
Les sanctions pleuvent, que la Russie ne pourra longtemps affronter, même si le Kremlin survivra à tout jusqu'à la fin, sa fin. Si McDonald a fermé ses restaurants comme KFC afin de signifier aux gens de la rue qu'on ne les aime plus, ce sont les producteurs de puces et logiciels qui ont coupé les ponts : Apple, Samsung, Ericsson, Intel, PayPal, AMD, IBM, Nvidia, Qualcomm, ARM, Toshiba et tant d'autres qui ne veulent pas devenir des IG Farben au tribunal. Et cela est problématique pour la Russie. En même temps, la Chine populaire refuse à la Russie des pièces détachées aéronautiques produites en occident. La contrebande s'ouvre de beaux jours. Mais ce qui est plus grave au plan moral c'est l'inévitable amalgame qui est fait à l'étranger entre la dictature et le peuple russe, dans sa culture d'abord mais aussi pour ses mœurs à la guerre. Les exactions nombreuses des troupes engagées en Ukraine signalent un grand laisser-aller dans la discipline, des unités livrées à elles-mêmes qui tirent sur les voitures de réfugiés, qui tuent des femmes au fusil à lunette, qui commencent à piller pour... bouffer. Un reportage entre autres ? ici ! Non, ce ne sont pas des Tchétchènes, des Ossètes ou des Syriens mais des Russes. On les savait sauvages, ils le sont.
Aussi déprogramme-t-on partout des pièces, des opéras, des artistes et même des chefs d'orchestre au seul motif de leur nationalité ; certains bibliothécaires vont jusqu'à sortir les auteurs russes des rayons ! C'est comme si, au fil des images d'horreur, les Russes étaient devenus des "Boches" que l'on appelle aujourd'hui des "Orcs". En France en 1940, sauf à la NRF, on ne triait pas les bons et les mauvais Allemands depuis qu'ils avaient envahi le pays. C'est pareil aujourd'hui. A moins d'une révolution de palais qui passe la serpillière à l'asile de fous, le monde libre se dirige vers une ostracisation du Russe, sans retenue. Au point de voir par exemple le gouvernement anglais - mais pas que lui - se saisir de biens appartenant aux oligarques sans attendre aucun jugement de cour. L'Etat de droit est en guerre, le droit viendra à son heure.
Hier samedi, dans un entretien donné à BFMTV, l'ex-président Porochenko appelait depuis Kyiv Emmanuel Macron à venir le rencontrer (ndlr: comme l'ont déjà fait le 15 mars les premiers ministres de Pologne, Tchéquie et Slovénie avec Jaroslaw Kaczynski) pour soutenir la défense héroïque de la capitale. Malgré tous les avis contraires de la Cour de l'Elysée, M. Macron devrait jouer son va-tout : y irait-il, qu'il serait réélu au premier tour !
Pendant les applaudissements, la dénazification de l'Ukraine se poursuit, et pour nous montrer que le paramètre du temps long est bien pris en compte, on tue les nazis au berceau, c'est plus sûr ! Vos chaînes d'information-propagande en continu vous narrent par le menu les positions des uns, les réglages de l'artillerie russe, un coup long, un coup court, mais ce qui est très surprenant n'est-il pas d'apprendre que l'infanterie russe en situation de boucler Kyiv, s'enterre !
Quand les armées françaises ont creusé des tranchées en 1914, c'était pour ne plus reculer devant la pression offensive allemande, surtout après la première bataille de la Marne. Les Russes craignent-ils une offensive ukrainienne ? Le rapport des forces ne l'exige pas. Il est une hypothèse : l'état-major piétine, la logistique s'embourbe, le moral décline, creuser des tranchées occupe et réchauffe ! Mais il est une conséquence mal appréciée peut-être par le Grand Quartier Général de Vlad le Dément : une fois les sections à l'abri, au chaud et nourries convenablement, il sera très difficile de les faire jaillir aux échelles d'assaut pour embrocher le peuple frère à la baïonnette qu'on est venu sauver. Zède alors !
Les destructions aveugles des quartiers d'habitation n'ayant d'autre effet recherché que la terreur, à moins qu'il y ait des nazis têtant le sein dans les abris anti-aériens, désignent clairement le pouvoir russe come "terroriste". Qui dit terroriste, dit cour internationale de justice ou cour ad hoc jugeant les crimes de la guerre d'Ukraine. Si le régime des Silowiki tombe - on détecte des signaux faibles de défections vers l'étranger - j'en connais qui vont sentir la chaleur du feu de la Sainte Inquisition, pour ne citer que deux des plus en vue : Gerhardt Shröder (Gazprom), François Fillon (Sibur), en oubliant la longue cohorte des idiots décorés comme Jean-Pierre Chevènement ou Jacques Sapir, Gérard Depardieu ! Ignorons les candidats qui se tortillent devant les caméras au rappel de leur admiration coupable !
Les sanctions pleuvent, que la Russie ne pourra longtemps affronter, même si le Kremlin survivra à tout jusqu'à la fin, sa fin. Si McDonald a fermé ses restaurants comme KFC afin de signifier aux gens de la rue qu'on ne les aime plus, ce sont les producteurs de puces et logiciels qui ont coupé les ponts : Apple, Samsung, Ericsson, Intel, PayPal, AMD, IBM, Nvidia, Qualcomm, ARM, Toshiba et tant d'autres qui ne veulent pas devenir des IG Farben au tribunal. Et cela est problématique pour la Russie. En même temps, la Chine populaire refuse à la Russie des pièces détachées aéronautiques produites en occident. La contrebande s'ouvre de beaux jours. Mais ce qui est plus grave au plan moral c'est l'inévitable amalgame qui est fait à l'étranger entre la dictature et le peuple russe, dans sa culture d'abord mais aussi pour ses mœurs à la guerre. Les exactions nombreuses des troupes engagées en Ukraine signalent un grand laisser-aller dans la discipline, des unités livrées à elles-mêmes qui tirent sur les voitures de réfugiés, qui tuent des femmes au fusil à lunette, qui commencent à piller pour... bouffer. Un reportage entre autres ? ici ! Non, ce ne sont pas des Tchétchènes, des Ossètes ou des Syriens mais des Russes. On les savait sauvages, ils le sont.
Aussi déprogramme-t-on partout des pièces, des opéras, des artistes et même des chefs d'orchestre au seul motif de leur nationalité ; certains bibliothécaires vont jusqu'à sortir les auteurs russes des rayons ! C'est comme si, au fil des images d'horreur, les Russes étaient devenus des "Boches" que l'on appelle aujourd'hui des "Orcs". En France en 1940, sauf à la NRF, on ne triait pas les bons et les mauvais Allemands depuis qu'ils avaient envahi le pays. C'est pareil aujourd'hui. A moins d'une révolution de palais qui passe la serpillière à l'asile de fous, le monde libre se dirige vers une ostracisation du Russe, sans retenue. Au point de voir par exemple le gouvernement anglais - mais pas que lui - se saisir de biens appartenant aux oligarques sans attendre aucun jugement de cour. L'Etat de droit est en guerre, le droit viendra à son heure.
Hier samedi, dans un entretien donné à BFMTV, l'ex-président Porochenko appelait depuis Kyiv Emmanuel Macron à venir le rencontrer (ndlr: comme l'ont déjà fait le 15 mars les premiers ministres de Pologne, Tchéquie et Slovénie avec Jaroslaw Kaczynski) pour soutenir la défense héroïque de la capitale. Malgré tous les avis contraires de la Cour de l'Elysée, M. Macron devrait jouer son va-tout : y irait-il, qu'il serait réélu au premier tour !
PS : Les Ukrainiens nous supplient de fermer l'espace aérien. Nous savons les risques d'une cobelligérance. Mais il est une menace qui pourrait être actionnée avec un peu plus de courage que n'en montrent nos chefs : tout aéronef militaire russe faisait route droite sur une frontière OTAN sera engagé à une certaine distance par l'artillerie anti-aérienne de l'Alliance. D'ailleurs l'état-major russe s'en méfie, qui lance ses frappes aériennes à longue portée depuis l'espace aérien russe. Ce serait un bon début de complications pour eux.
Cela va loin : SUD veut débaptiser un collège Soljenitsine en Vendée :
RépondreSupprimerhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/pays-de-la-loire/vendee/la-roche-sur-yon/guerre-en-ukraine-en-vendee-des-enseignants-d-aizenay-souhaitent-debaptiser-le-college-alexandre-soljenitsyne-juge-pro-poutine-2504819.html
Alexander Soljenitsyn (mort en 2008) fut un ami du résurrecteur de la Sainte Russie à son époque. Il m'étonnerait qu'il ait pu le demeurer aujourd'hui, au spectacle de la destruction de l'Ukraine, berceau du mythe russe.
SupprimerA moins que SUD ne garde une dent contre lui parce qu'il a pris le parti des Chouans de Vendée contre les brutes de la Convention (discours des Lucs-s/Boulogne).
Le pavé météo en sidebar nous indique que la fameuse « raspoutitsa » est en chemin !
RépondreSupprimer???????
SupprimerMonsieur le baron semble dubiter. Exprimez-vous de grâce !
SupprimerLe Russe ne combat pas à pied. Il sait cheniller des ruines, voire débarquer de temps en temps. Les troupes à couilles sont les milices à prime tchétchènes et alaouites. Le Russe n'en a pas,. Il faut reconnaître aussi que les Français n'auraient pas beaucoup d'entrain à envahir et détruire la Bekgique ! René.
RépondreSupprimerIl y aurait pourtant du monde prêt à faire le siège de Bruxelles et donc de l'UE. Et les conquérants auraient la patate en mangeant des frites. PDC
SupprimerAprès l'annulation de concerts, de spectacles, de représentations devant être donnés par des artistes russes, voilà maintenant un collectif syndical de professeurs qui demande de débaptiser un collège qui a le tort d'avoir le nom d'un écrivain russe, célèbre pour avoir dénoncé le régime soviétique et le goulag.
RépondreSupprimerOn reconnait l'âne à son coup de pied: ce collectif, de gauche, n'a sans doute toujours pas digérer la critique de l'idéologie marxiste-léniniste faite en son temps par Soljenitsyne. Je note cependant que ni la grande masse des commentateurs, ni les politiques n'ont condamné ces dérives, de peur d'être classés, par les "réseaux sociaux", dans le camp des méchants poutiniens.
Pour ma part, je paraphraserais un vieux dicton: gardez-moi de ceux du camp du bien, ceux du camp du mal, je m'en charge