L'Assemblée générale des Nations Unies, l'enceinte souveraine de l'Organisation, a condamné hier l'invasion russe de l'Ukraine. Le résultat est impressionnant : 141 pays ont voté la condamnation, 3 pays dictatoriaux de quatrième division ont voté contre (Corée du Nord, Syrie et Erythrée), 47 avaient piscine (dont la Chine). Les deux pays visés ont eu l'inélégance de voter contre la résolution (Russie et Biélorussie qui auraient pu s'abstenir) mais on n'en attendait pas moins d'eux. Changeons d'épaule la kalash :
Marion Maréchal déclare sa flamme à Eric Zemmour, du moins officialise-t-elle une affection rentrée pour le petit juif berbère de Montreuil qui fut son mentor quand elle accéda à l'hémicycle. Ce faux "coming out" lui permet d'envoyer du bois à sa tante dictatrice qui chassa tous ses fans du parti - la vengeance est un plat qui se mange bien froid -; de réfuter tout soupçon d'antisémitisme, des fois que ; de prendre une position marquée sur le besoin existentiel d'une reconquista par chartérisation ; et de former prochainement un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale au mois de juin. Parce qu'on ne vous l'a pas dit, l'élection présidentielle est bouclée. Un peu de suspense pour les éditorialistes politicardisés sur le premier tour pour avoir l'ordre d'arrivée à inscrire dans les annales, mais d'intérêt pour le second, point !
Les 11 et 12 mars, le président sortant recevra la crème du gotha politique à Versailles pour dénoncer la guerre et agraver les sanctions anti-russes. Une photo en pied du mari de Brizitte dans la Galerie des Glaces tuera le match ! Avouons que les "autres candidats" n'ont rien montré de supérieur à lui dans la guerre par procuration que nous menons à la Russie : le "oui mais" l'emportant ! On n'y reviendra pas, après avoir compris comment les choses avaient pu se passer en 1938. Tous les motifs sont bons chez certains aujourd'hui pour se coucher devant les bouffées délirantes du tsar nucléaire. Même l'Ecole de Pensée (AF) se vautre dans des schémas anciens qui n'ont plus prise sur les réalités du moment. Des esprits autrefois grands, s'égarent dans la recherche d'équilibres par des moyens de soutien ou de coercition qui n'existent plus. S'en dégage un infinie tristesse à voir se renouveler des erreurs qui à l'identique jadis ont coulé le mouvement durablement, le transformant en petit cénacle de ronchons. De honte, je ne mets pas le lien.
Ce matin, Alain Bauer qu'on ne présente plus, déployait tout son talent chez Apolline de Malherbe (BFMTV), sous la forme d'une vision christique (à la mode mormone) du nouveau Grand Jeu. La tectonique des plaques géostratégiques est en mouvement - on le savait déjà - mais les effets de choc sur les nations européennes inorganisées, contrairement aux trois empires dominants, sont déroulés par emboîtement ; on sent le talent du prof ! Pour nous démoraliser plus encore, Bauer soutient que les sanctions, aussi dures soient-elles, ne freineront pas la bille dans le flipper russe. Emission à archiver tant qu'elle est en ligne.
La crise à laquelle sont confrontés tous les pays d'Europe occidentale - les orientaux se sont méfiés - rompt le paradigme des régimes sociaux étendus qu'ils ont privilégiés. Le Bonheur est en danger de mort. Il y va de notre survie maintenant. Le monde simple ou archaïque est de retour, le moment des rapports d'équilibre n'est pas le droit international, les droits, les libertés, la gay-pride et la démocratie, mais celui de la force brute. Ce qui entraîne à brève échéance (enfin, après les élections) la redéfinition du périmètre providentiel, donc du rôle de l'Etat dans la société : renforcement de l'Etat central (profond), débandage des satrapies territoriales coûteuses et empilées (c'est mon souhait), réarmement moral et militaire de la nation en danger. Bauer ne croit pas en la bureaucratie grasse et surpayée mais à la résilience des acteurs de terrain, et il déteste les comptables publics (il a dû avoir un contrôle fiscal).
De plus on aura froid !
Les rapports parlementaires tombent sur les tables qui, tous, dénoncent l'insuffisance avérée de nos moyens militaires hors de la chasse aux freux. Nos stations d'outremer sont quasiment démilitarisées, il faut doubler les moyens navals partout (et les effectifs embarqués). L'armée de mêlée est en dessous de l'étiage (on en a déjà parlé). Ce n'est pas avec 10 ou 15% d'augmentation du budget des armées sur cinq ans qu'on va remédier aux arbitrages calamiteux d'hier (bonjour Bercy : quid de la dépense publique ?) et la loi de programmation militaire en cours n'y suffira pas. Les candidats à la présidentielle n'en parlent jamais, qui agitent le tapis avec les foutaises démagogiques habituelles, et tous le font. Voici quelques rapports parlementaires à lire sur la question Défense :
Marion Maréchal déclare sa flamme à Eric Zemmour, du moins officialise-t-elle une affection rentrée pour le petit juif berbère de Montreuil qui fut son mentor quand elle accéda à l'hémicycle. Ce faux "coming out" lui permet d'envoyer du bois à sa tante dictatrice qui chassa tous ses fans du parti - la vengeance est un plat qui se mange bien froid -; de réfuter tout soupçon d'antisémitisme, des fois que ; de prendre une position marquée sur le besoin existentiel d'une reconquista par chartérisation ; et de former prochainement un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale au mois de juin. Parce qu'on ne vous l'a pas dit, l'élection présidentielle est bouclée. Un peu de suspense pour les éditorialistes politicardisés sur le premier tour pour avoir l'ordre d'arrivée à inscrire dans les annales, mais d'intérêt pour le second, point !
Les 11 et 12 mars, le président sortant recevra la crème du gotha politique à Versailles pour dénoncer la guerre et agraver les sanctions anti-russes. Une photo en pied du mari de Brizitte dans la Galerie des Glaces tuera le match ! Avouons que les "autres candidats" n'ont rien montré de supérieur à lui dans la guerre par procuration que nous menons à la Russie : le "oui mais" l'emportant ! On n'y reviendra pas, après avoir compris comment les choses avaient pu se passer en 1938. Tous les motifs sont bons chez certains aujourd'hui pour se coucher devant les bouffées délirantes du tsar nucléaire. Même l'Ecole de Pensée (AF) se vautre dans des schémas anciens qui n'ont plus prise sur les réalités du moment. Des esprits autrefois grands, s'égarent dans la recherche d'équilibres par des moyens de soutien ou de coercition qui n'existent plus. S'en dégage un infinie tristesse à voir se renouveler des erreurs qui à l'identique jadis ont coulé le mouvement durablement, le transformant en petit cénacle de ronchons. De honte, je ne mets pas le lien.
Ce matin, Alain Bauer qu'on ne présente plus, déployait tout son talent chez Apolline de Malherbe (BFMTV), sous la forme d'une vision christique (à la mode mormone) du nouveau Grand Jeu. La tectonique des plaques géostratégiques est en mouvement - on le savait déjà - mais les effets de choc sur les nations européennes inorganisées, contrairement aux trois empires dominants, sont déroulés par emboîtement ; on sent le talent du prof ! Pour nous démoraliser plus encore, Bauer soutient que les sanctions, aussi dures soient-elles, ne freineront pas la bille dans le flipper russe. Emission à archiver tant qu'elle est en ligne.
La crise à laquelle sont confrontés tous les pays d'Europe occidentale - les orientaux se sont méfiés - rompt le paradigme des régimes sociaux étendus qu'ils ont privilégiés. Le Bonheur est en danger de mort. Il y va de notre survie maintenant. Le monde simple ou archaïque est de retour, le moment des rapports d'équilibre n'est pas le droit international, les droits, les libertés, la gay-pride et la démocratie, mais celui de la force brute. Ce qui entraîne à brève échéance (enfin, après les élections) la redéfinition du périmètre providentiel, donc du rôle de l'Etat dans la société : renforcement de l'Etat central (profond), débandage des satrapies territoriales coûteuses et empilées (c'est mon souhait), réarmement moral et militaire de la nation en danger. Bauer ne croit pas en la bureaucratie grasse et surpayée mais à la résilience des acteurs de terrain, et il déteste les comptables publics (il a dû avoir un contrôle fiscal).
De plus on aura froid !
Les rapports parlementaires tombent sur les tables qui, tous, dénoncent l'insuffisance avérée de nos moyens militaires hors de la chasse aux freux. Nos stations d'outremer sont quasiment démilitarisées, il faut doubler les moyens navals partout (et les effectifs embarqués). L'armée de mêlée est en dessous de l'étiage (on en a déjà parlé). Ce n'est pas avec 10 ou 15% d'augmentation du budget des armées sur cinq ans qu'on va remédier aux arbitrages calamiteux d'hier (bonjour Bercy : quid de la dépense publique ?) et la loi de programmation militaire en cours n'y suffira pas. Les candidats à la présidentielle n'en parlent jamais, qui agitent le tapis avec les foutaises démagogiques habituelles, et tous le font. Voici quelques rapports parlementaires à lire sur la question Défense :
C'est sur que les discriminations injustes dont souffrent nos minorité ethniques opprimées, les immondes attaques contre la religion de paix de d'amour ainsi que les intéressants débats , à savoir si seules les porteuses d'utérus méritent la qualification de "femme" tombent un peu à l'eau. Hier sur le parking du "casto" à coté de chez moi, un véhicule immatriculé en Ukraine s'est fait klaxonner deux fois -de façon- amicale- en partant. J attends également -avec curiosité- les réactions actives des natios Corses à l'affaire Colonna et le traitement médiatique qui en découlera! En tous cas, stand de tir et ball trap locaux n'ont jamais vu autant de monde. Cette histoire slave va peut être -je dis bien peut être-recentrer les choses …Qu'au moins ça nous serve!
RépondreSupprimerLe capital de sympathie dont dispose la nation ukrainienne dans le monde aujourd'hui la conforte dans son sentiment d'en être une.
SupprimerPoutine qui déclarait hier encore que les peuples de Russie et d'Ukraine était le même peuple, marche sur des ruines les mains en sang. Il ne s'en rend même pas compte ; mais d'autres chez lui, si.