A l'heure où s'écrivent ces lignes, nul ne sait si Tamerlan II, que l'on dit bunkérisé dans l'Oural, appuiera ou non sur le bouton nucléaire pour éviter d'enliser sa formidable armée dans les ruines ukrainiennes qu'il étend avec méthode, d'autant plus que la guerre économique déclarée par le monde libre à la Fédération de Russie est vécue par le Kremlin comme une déclaration de guerre tout court ! Reportez-vous aux sites spécialisés pour modérer vos angoisses et prenez du Xanax, il ne s'agit pas de ça aujourd'hui.
La menace irrationnelle qui pèse maintenant sur l'Europe a le mérite de remettre à zéro le compteur des "valeurs" et de revenir aux fondamentaux de la sûreté des nations. Rien ne sert d'avoir fait de longues études, il n'est de fondamentaux que de bons sens ! Le reste est cuistrerie. Vivre en sûreté de son travail pour améliorer sa condition est la première récompense qu'apporte à l'homme le périmètre d'une nation. Tous les mots comptent. Pour y atteindre, la production de biens (ou services) et la sécurité des échanges sont deux prérequis qui n'en convoquent pas moins des qualités humaines indispensables à l'harmonie économique du projet national : parce que la meilleure des organisations - les meilleures lois de la cité - ne vaudront que si elles s'exercent sur une population éduquée dans la voie d'un bonheur chaque jour conquis.
Que nous montre la guerre d'Ukraine dès maintenant, bien qu'elle soit loin d'être finie ? Que nous avons perdu tous les instruments de notre souveraineté et sommes à la merci d'un dictateur fou, armé de seize cents bombes atomiques prêtes à l'emploi, dont une seule couchera notre détermination à lui tenir tête. Le scénario de la dissuasion manquée a déjà été évoqué sur ce blogue (ici par exemple) et par le libellé "dissuasion". Pour évacuer ce gros problème, disons qu'elle ne sera crédible que lorsque la population française sera hébergeable en abris antiatomiques comme nos voisins suisses, et qu'un bouclier anti-missiles étanche (Aster) protègera toutes les régions utiles du pays. Autant dire, jamais ! Les arguties gaulliennes et "galloises" contre la protection du peuple qui ruinerait la menace de riposte ultime, ne m'ont jamais convaincu plus loin que notre incapacité budgétaire à le faire.
Retrouver une souveraineté n'est pas un programme, mais la queue de trajectoire d'une réforme d'ampleur qui risque d'aboutir dans vingt-cinq ans. Il nous faut casser dès aujourd'hui le paradigme actuel dans tous les compartiments qui dépendent d'autrui parce que rien, absolument rien n'est possible, dans l'état de calamité financière où la Cinquième République dévoyée a conduit notre pays. Ne rabâchons pas, mais gardons à l'esprit que nous sommes déficitaires en tout et de beaucoup maintenant, comptes publics, comptes commerciaux, balance des changes, autonomie alimentaire, énergie, matières premières, l'ensemble ayant construit une montagne de dettes souveraine et sociale jamais vues dans ce pays doté de si riches atouts. Cette banqueroute républicaine nous prive en plus d'une défense à la hauteur de nos intérêts vitaux. Il nous faut donc REPARER le pays avant tout, ce qui implique de mettre à plat tout le système de l'Etat-providence d'un côté, et toute la gouvernance de la nation de l'autre, une bureaucratie ravageuse ayant tout avalé. Il y faudra beaucoup de pédagogie, mais les Français sentent venir la fin d'un monde qui n'est plus soutenu par rien. On fait la liste ?
Au plan géopolitique, nous ne pourrons attendre l'effet des mesures prises pour réarmer. Il faudra donc "soigner" les dépenses militaires à mesure des économies obtenues dans d'autres chapitres du budget national. Mais les plus gros efforts attendus de la réforme de l'Etat concerneront la Justice, l'Hôpital, les forces aériennes et navales, en attendant de mettre à niveau l'armée de terre en remontant nos manufactures avec les agents techniques indispensables.
Nos entreprises industrielles, agricoles et commerciales sont la clef du renouveau parce qu'elles font masse. Elles demandent moins de subsides que de libertés et de débureaucratisation. Les talents, l'envie existent dans tous les domaines d'activité, qui ne demandent qu'à s'exercer dans un champ d'application débarrassé du foutoir administratif et fiscal français typique de l'Ancien régime. Qu'on le garde en mémoire ! Et pour ne rien oublier et réformer dans la joie, extraire le domaine régalien de la dispute démagogique ne saurait nuire !
Qui s'y collera ? On voit mal ce peuple en état de révolte sourde accepter un dictateur à la romaine qu'il n'aurait pas choisi. Faut-il attendre la première détonation atomique à l'orient du Rhin ? Préparez-vous, messeigneurs, c'est le moment, c'est l'instant.
La menace irrationnelle qui pèse maintenant sur l'Europe a le mérite de remettre à zéro le compteur des "valeurs" et de revenir aux fondamentaux de la sûreté des nations. Rien ne sert d'avoir fait de longues études, il n'est de fondamentaux que de bons sens ! Le reste est cuistrerie. Vivre en sûreté de son travail pour améliorer sa condition est la première récompense qu'apporte à l'homme le périmètre d'une nation. Tous les mots comptent. Pour y atteindre, la production de biens (ou services) et la sécurité des échanges sont deux prérequis qui n'en convoquent pas moins des qualités humaines indispensables à l'harmonie économique du projet national : parce que la meilleure des organisations - les meilleures lois de la cité - ne vaudront que si elles s'exercent sur une population éduquée dans la voie d'un bonheur chaque jour conquis.
Que nous montre la guerre d'Ukraine dès maintenant, bien qu'elle soit loin d'être finie ? Que nous avons perdu tous les instruments de notre souveraineté et sommes à la merci d'un dictateur fou, armé de seize cents bombes atomiques prêtes à l'emploi, dont une seule couchera notre détermination à lui tenir tête. Le scénario de la dissuasion manquée a déjà été évoqué sur ce blogue (ici par exemple) et par le libellé "dissuasion". Pour évacuer ce gros problème, disons qu'elle ne sera crédible que lorsque la population française sera hébergeable en abris antiatomiques comme nos voisins suisses, et qu'un bouclier anti-missiles étanche (Aster) protègera toutes les régions utiles du pays. Autant dire, jamais ! Les arguties gaulliennes et "galloises" contre la protection du peuple qui ruinerait la menace de riposte ultime, ne m'ont jamais convaincu plus loin que notre incapacité budgétaire à le faire.
Retrouver une souveraineté n'est pas un programme, mais la queue de trajectoire d'une réforme d'ampleur qui risque d'aboutir dans vingt-cinq ans. Il nous faut casser dès aujourd'hui le paradigme actuel dans tous les compartiments qui dépendent d'autrui parce que rien, absolument rien n'est possible, dans l'état de calamité financière où la Cinquième République dévoyée a conduit notre pays. Ne rabâchons pas, mais gardons à l'esprit que nous sommes déficitaires en tout et de beaucoup maintenant, comptes publics, comptes commerciaux, balance des changes, autonomie alimentaire, énergie, matières premières, l'ensemble ayant construit une montagne de dettes souveraine et sociale jamais vues dans ce pays doté de si riches atouts. Cette banqueroute républicaine nous prive en plus d'une défense à la hauteur de nos intérêts vitaux. Il nous faut donc REPARER le pays avant tout, ce qui implique de mettre à plat tout le système de l'Etat-providence d'un côté, et toute la gouvernance de la nation de l'autre, une bureaucratie ravageuse ayant tout avalé. Il y faudra beaucoup de pédagogie, mais les Français sentent venir la fin d'un monde qui n'est plus soutenu par rien. On fait la liste ?
- Remplacer le régime de pensions d'Etat par un régime à points équilibré dans ses comptes publics ;
- Réduire l'assurance-maladie à l'essentiel : les dépenses hospitalières, les instituts et cliniques spécialisés et les dispensaires municipaux ;
- Ramener les allocations familiales aux besoins des familles et cesser les allocations de solidarité ;
- Couper le cordon ombilical étatique avec la médecine de ville ;
- Changer d'Etat en conservant un Etat régalien compétent et en décentralisant au niveau idoine le gouvernement du quotidien et l'assiette fiscale qui le porte ;
- Décentraliser complètement l'éducation nationale de la maternelle à l'agrégation pour dégonfler le mammouth ;
- Rupture (progressive) du financement public des observatoires, hauts commissariats, agences, fondations, instituts et autres associations d'intérêts spécifiques ;
- Désengagement de l'Etat des "avancées" sociétales et caritatives ;
- [votre propre proposition précédée du chiffre 9 en commentaire ].
Au plan géopolitique, nous ne pourrons attendre l'effet des mesures prises pour réarmer. Il faudra donc "soigner" les dépenses militaires à mesure des économies obtenues dans d'autres chapitres du budget national. Mais les plus gros efforts attendus de la réforme de l'Etat concerneront la Justice, l'Hôpital, les forces aériennes et navales, en attendant de mettre à niveau l'armée de terre en remontant nos manufactures avec les agents techniques indispensables.
- Le "Jacques-Chirac" en opérations - |
Nos entreprises industrielles, agricoles et commerciales sont la clef du renouveau parce qu'elles font masse. Elles demandent moins de subsides que de libertés et de débureaucratisation. Les talents, l'envie existent dans tous les domaines d'activité, qui ne demandent qu'à s'exercer dans un champ d'application débarrassé du foutoir administratif et fiscal français typique de l'Ancien régime. Qu'on le garde en mémoire ! Et pour ne rien oublier et réformer dans la joie, extraire le domaine régalien de la dispute démagogique ne saurait nuire !
Qui s'y collera ? On voit mal ce peuple en état de révolte sourde accepter un dictateur à la romaine qu'il n'aurait pas choisi. Faut-il attendre la première détonation atomique à l'orient du Rhin ? Préparez-vous, messeigneurs, c'est le moment, c'est l'instant.
9 - Nous désengager des instances judiciaires internationales (CEDH et CJEU)
RépondreSupprimer10 - Renégocier les traités qui donnent la primauté au droit européen sur le droit français.
Cela revient à quitter l'Union européenne (surtout la CJUE), or nous avons un besoin vital du marché unique. Pas simple.
Supprimer