Une défaite comme succès, telle est la lecture du résultat de la présidentielle par Marine Le Pen, battue avec 41,5% des suffrages exprimés validés. D'un autre côté, voir un "Le Pen" à 42% n'est pas banal.
Malgré l'habillage démocratique de la procédure, le président élu n'a pas le socle pour terminer les réformes sensibles mais plus grave encore, pour affronter et résoudre les défis attendus dans des domaines en péril comme les comptes publics, les crédits militaires d'une guerre annoncée, la réorientation énergétique avec le découplage allemand, le service accru d'une dette non gagée sur des investissements qui rapporteraient quelque chose.
Les élections législatives dont tout le monde parle ce matin sont les métastases de cette procédure de reconfirmation qui va être entravée de désordres sociaux, lesquels n'attendront pas le mois de juin pour contrer le résultat d'hier. La France est fracturée entre gilets jaunes et gilets brodés d'une part, entre jeunes et vieux de l'autre !
Commentaire laissé sur la Charte de Fontevrault :
Pour élire un premier ministre, il faut plus de 289 sièges de députés au palais Bourbon. Les quatre fantastiques du pôle populaire peuvent y arriver en convertissant certaines citrconscriptions en sièges où Mélenchon a fait de gros scores, et avec les sortants PS, PCF et LFi ; à condition d’enclencher une dynamique dès le premier tour pour rallier les déçus du résultat d’aujourd’hui. Or les fourches caudines plantées par Mélenchon vont atténuer ce ralliement à gauche au premier tour des législatives. Les désistements réciproques du second tour ne suffiront pas.
Le bloc bourgeois (dont le champion est réélu) est un syndicat d’intérêts personnels en vue de la distribution des pouvoirs au sein de l’Etat impermanent renouvelé. Si le quorum de 290 députés n’est pas atteint en juin et s’il ouvre donc un mandat de cohabitation, la queue de trajectoire explose en vol. Ainsi les partis, même à demi ruinés par l’exercice, vont retourner à leurs affaires de souillarde politique et deviendront une opposition, morcelée en plus par leur ressentiment contre E. Macron qui les a tués : la destruction méthodique de leurs positions afin de mettre “l’électeur raisonnable” devant un non-choix, revient à refuser l’alternance traditionnelle aux professionnels de la politique. Les rancunes vont ressortir au grand jour.
Le pôle de la droite dure quant à lui, va affronter le tropisme gaulois d’un village, un chef ! Il n’y a pas de leader incontestable même si le groupe en voie de reconstitution dispose de personnalités remarquables. Les deux pointures sont Jordan Bardella et Marion Maréchal, le reste est usé (pour rester sympa) !
L’affaire va donc se jouer aux législatives, élections fondées sur un mode de scrutin truqué par le Système au bénéfice de majorité, lequel peut se retourner contre lui.
Malgré l'habillage démocratique de la procédure, le président élu n'a pas le socle pour terminer les réformes sensibles mais plus grave encore, pour affronter et résoudre les défis attendus dans des domaines en péril comme les comptes publics, les crédits militaires d'une guerre annoncée, la réorientation énergétique avec le découplage allemand, le service accru d'une dette non gagée sur des investissements qui rapporteraient quelque chose.
Les élections législatives dont tout le monde parle ce matin sont les métastases de cette procédure de reconfirmation qui va être entravée de désordres sociaux, lesquels n'attendront pas le mois de juin pour contrer le résultat d'hier. La France est fracturée entre gilets jaunes et gilets brodés d'une part, entre jeunes et vieux de l'autre !
Commentaire laissé sur la Charte de Fontevrault :
Pour élire un premier ministre, il faut plus de 289 sièges de députés au palais Bourbon. Les quatre fantastiques du pôle populaire peuvent y arriver en convertissant certaines citrconscriptions en sièges où Mélenchon a fait de gros scores, et avec les sortants PS, PCF et LFi ; à condition d’enclencher une dynamique dès le premier tour pour rallier les déçus du résultat d’aujourd’hui. Or les fourches caudines plantées par Mélenchon vont atténuer ce ralliement à gauche au premier tour des législatives. Les désistements réciproques du second tour ne suffiront pas.
Le bloc bourgeois (dont le champion est réélu) est un syndicat d’intérêts personnels en vue de la distribution des pouvoirs au sein de l’Etat impermanent renouvelé. Si le quorum de 290 députés n’est pas atteint en juin et s’il ouvre donc un mandat de cohabitation, la queue de trajectoire explose en vol. Ainsi les partis, même à demi ruinés par l’exercice, vont retourner à leurs affaires de souillarde politique et deviendront une opposition, morcelée en plus par leur ressentiment contre E. Macron qui les a tués : la destruction méthodique de leurs positions afin de mettre “l’électeur raisonnable” devant un non-choix, revient à refuser l’alternance traditionnelle aux professionnels de la politique. Les rancunes vont ressortir au grand jour.
Le pôle de la droite dure quant à lui, va affronter le tropisme gaulois d’un village, un chef ! Il n’y a pas de leader incontestable même si le groupe en voie de reconstitution dispose de personnalités remarquables. Les deux pointures sont Jordan Bardella et Marion Maréchal, le reste est usé (pour rester sympa) !
L’affaire va donc se jouer aux législatives, élections fondées sur un mode de scrutin truqué par le Système au bénéfice de majorité, lequel peut se retourner contre lui.
Première base de recomposition politique pour les Législatives de juin 2022 après le 1er tour de la Présidentielle :
- Bloc bourgeois:
- LREM + MoDem + Agir + Horizon : 9.785.578 voix soit 20,07% des inscrits
- Les Républicains + UDI : 1.679.470 voix soit 3,45% des inscrits
- Total : 11.465.048 voix et 23,52% des inscrits
- Pôle droite dure:
- Rassemblement national : 8.136.369 voix soit 16,69% des inscrits
- Mouvement Reconquête : 2.485.935 voix soit 5,10% des inscrits
- Debout la France : 725.356 voix soit 1,49% des inscrits
- Total : 11.347.660 voix soit 23,28% des inscrits
- Pôle populaire:
- La France insoumise : 7.714.949 voix soit 15,83% des inscrits
- Europe Ecologie-LV : 1.628.337 voix soit 3,34% des inscrits
- Parti communiste français : 802.615 voix soit 1,65% des inscrits
- Parti socialiste : 616.651 voix soit 1,26% des inscrits
- Total : 10.762.552 soit 22,08% des inscrits
- Non-classés:
- Résistons : 1.101.690 voix 2,26% des inscrits
- Nouveau Parti anticapitaliste : 268.984 voix soit 0,55% des inscrits
- Lutte ouvrière : 197.184 voix soit 0,40% des inscrits
- Total (pour somme): 1.567.858 voix soit 3,21% des inscrits
- Absence de choix:
- Abstentions : 12.824.135 électeurs soit 26,31% des inscrits
- Votes blancs : 543.638 voix soit 1,12% des inscrits
- Votes nuls : 237.023 voix soit 0,49% des inscrits
- Total (pour somme): 13.604.796 soit 27, 92% des inscrits
- Grands totaux:
- Electeurs inscrits : 48.747.914
- Suffrages exorimés : 35.143.118 soit 72,09% des inscrits
(chiffres de l'Intérieur)
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