La horde des trotskards est tout l'inverse, elle hurle en meute, et se brise au contact qui la dégrise. Elle ne construira rien sur des principes qu'elle ne prendra jamais plus le temps d'assimiler, la vie va trop vite, elle est trop courte. Brûler, casser, adrénaline, conjonction furtive, exploit combiné, retex solitaire.
Le royco est formé dans les arcanes de l'Action française le plus sûrement, puis continue de progresser toute sa vie par la lecture de l'océan didactique mis à sa disposition par les chapelles et les éditeurs de métier, les bouquineries aussi, et par des conférences nombreuses qu'il suffit d'écouter. C'est pour la vie ! Pour ce qui le concerne, le piéton du roi s'attache depuis quelques années à se nourrir de témoignages de première main sur la chute de la monarchie traditionnelle, pour s'imprégner de la Conversation de l'époque dans toutes les couches de la société et percevoir la vérité par les pores de la peau. Le travail des historiens est resté jusque ici très académique et séquencé par les annales. A la fermeture de ces monuments d'érudition, on n'éprouve pas la sensation de chaleur d'une vérité révélée.
Le défi d'une restauration, puisque c'est pour cela que vous êtes convoqués près de Roanne, est que les erreurs du passé ne se répètent pas. On glose sur les cinq Républiques, mais la monarchie s'est effondrée cinq fois elle-aussi, certes à l'avantage d'icelle deux fois par la guerre extérieure (15 et 70) contre une seule fois aux premières (en 40). Finalement c'est le vrai sujet d'étude : sur quoi et qui fonder une restauration monarchique ; comment le mieux franchir l'obstacle de l'accession ; comment se maintenir jusqu'à emporter la confirmation que le droit du prince naît du besoin du peuple. Ce n'est pas aujourd'hui le jour de vendre le projet Royal-Artillerie de découplage des domaines régalien et public mais de préparer la moto au voyage. L'avant-goût ?
Au casque, deux fois !
J'avais bien reconnu l'esplanade de Barrouze à Salers, le puy Griou et le sentier qui suit l'arrête du Roc des Ombres.
RépondreSupprimerEt St Nectaire mais je la vois partout, et je n'en suis pas sûre.
Quand l'art roman confine au sublime, avec l'abbatiale de Conques bien sûr.
SupprimerCes églises "humaines" procurent une intimité que le gothique n'a jamais pu égaler.
Conques a un tympan passionnant et vous êtes du Rouergue peut être.
RépondreSupprimerJ'en reste à St Nectaire. Vue de l'extérieur elle est parfaite, on la regarderait des heures. Solide au sol pour mieux s'élever.
Et dedans elle convient à ce que j'attends d'une église, solitude entourée par je ne sais quoi.
Cet échange n'intéresse pas votre public.
Dans mon esprit, je mettais les deux ensemble, mais je me suis mal exprimé.
SupprimerJ'ai souvent vu Conques. La première fois petite fille et il y avait alors dedans un crucifix bien trop réaliste, je suis partie en courant. Enlevé depuis.
SupprimerPas fière de mon erreur.
Il fut un temps (mais lequel ? au XIXè siècle peut-être) où la mode était aux Christ en croix en peau d'homme. Dérive ultime de l'idolâtrie sous-jacente au culte des images. Le cathollicisme romain est une religion très "tactile" ; à voir d'ailleurs le polissage des statues mises à portée des fidèles ou pèlerins.
SupprimerC'est ça ! Il y était encore en 1952 ou 53. L'horreur. Mon père m'a récupérée vite mais j'étais déjà sortie et courrant sans savoir où.
SupprimerLe guide en précisé que ça venait d'Espagne, et que c'était un don d'un condamné à mort qui voulait ainsi sauver son âme. C'est là que j'ai craqué.
Denise, Je réponds à vos autres questions.
SupprimerOui, j'ai été élevé en Rouergue.
Cet échange n'intéresse effectivement pas le lectorat de ce blogue parce qu'il est généralement informé de la tenue annuelle du camp d'Action française et qu'il n'a pas besoin de piqûre de rappel. Les autres découvrent mais ne se découvrent pas.
Reste à dire que le lectorat de ce blogue n'est pas extensible à l'infini et que les statistiques donnent une moyenne de 8000 visiteurs par mois avec un noyau "dur" de 600 lecteurs. Ce n'est pas non plus un forum, et nous sommes en vacances. Vous savez tout.
Catoneo