L'entame de l'éditorial de Bertrand Renouvin dans le 1244ème numéro de Royaliste est d'une cruauté soignée à l'endroit de notre Justin Macron national, ci-devant Miquet à la houppe pour les lecteurs de ce blogue :
Le second mandat présidentiel non renouvelable laissait présager une attention soutenue de l'impétrant sur les réformes indispensables de l'Etat pachydermique et du modèle social "de dingue" qui plombent à le ruiner ce magnifique pays, fussent-elles impopulaires. Cette liberté de réformer offerte par la disparition du souci électoral sous-tendait par ailleurs la promotion d'un septennat non renouvelable en lieu et place de deux quinquennats trop politisés. Mais non ! Plutôt que d'entrer en loge et travailler pour l'histoire, notre sémillant phraseur n'entend pas quitter la rampe et jouera la pièce du yuppie poudré jusqu'au bout en attendant les rappels. M. Renouvin l'a très bien décodé. Justin Emmanuel se saoule de lui-même.
C'est bien dommage pour ses ambitions européennes, parce que de vraies réformes entreprises encore aujourd'hui chez nous, même s'il est bien tard, auraient emporté l'adhésion des pays de l'Europe sérieuse à certaines évolutions nécessaires dans des domaines critiques comme l'énergie, la sécurité solidaire ou la politique démographique de travail. Au lieu de quoi, M. Macron passe pour l'éternel sauteur duquel on n'attend rien que de l'esbrouffe.
Les réactions allemandes de rejet de la coopération forcée avec notre pays sont implicites quand elles ne sont pas directes, la Deutschland AG et la Chancellerie du R. n'en veulent plus (relire Le Reich en pente douce). Mais parce que M. Macron est gouverné par l'algorithme européen dans toute solution à nos difficultés, il persiste à se croire indispensable (en Europe et bien au-delà) dans une sorte d'auto-persuasion d'un pouvoir fantasmé. Ça ne passe plus. Le pays est en recul dans les classements mondiaux ; ses caisses sont abondées par l'étranger pour faire l'échéance des prestations sociales et celle des traitements de la fonction publique ; notre autorité chez les PECOs est refusée depuis la provocation stupide de ne pas humilier la Russie et son maître ; et les plans de défense vont se fracasser sur le mur des lamentations de Bercy, à moins de sabrer sérieusement dans la gabegie sociale de notre civilisation du hamac, ce qui est impossible pour lui, adepte du "quoiqu'il en coûte". Mais plutôt que de trancher et mettre aux affaires des compétences d'Etat, Justin va lancer des conventions citoyennes, dont Poutine devrait d'ailleurs s'inspirer s'il est en difficulté au plan intérieur.
Justement, M. Macron va l'appeler au téléphone incessamment sous peu. Avant quoi, nous avons appris de services périphériques au Kremlin que la solicitude renouvelée d'Emmanuel Macron à l'endroit du président Poutine les gonflait, spécialement depuis qu'il n'est plus le président semestriel du Conseil européen. Malgré toutes les avanies, il persiste à vouloir planter son coin dans la bûche diplomatique et on le sent prêt au voyage de Moscou au moindre rai de lumière signalant une faille dans la détermination du Tsar. Qu'avons-nous fait au bon dieu ?
« Il ne suffit pas de voler de capitale en capitale pour prendre de la hauteur. De Charm el-Cheikh à Bali, puis à Bangkok, Emmanuel Macron a donné comme à son habitude le consternant spectacle de l’irréflexion arrogante. A la COP 27, il s’est vanté d’avoir “engagé beaucoup d’argent” dans la lutte contre le réchauffement climatique et disserté sur les radicalités écologiques sans bien sûr s’interroger sur les responsabilités du capitalisme financier. Au sommet du G20, il a prétendu indiquer à la direction chinoise quel était “l’intérêt de la Chine” dans les relations internationales, comme s’il pouvait fixer le rôle de chacun. Mieux vaudrait qu’Emmanuel Macron précise les intérêts et le jeu de la France, alors que dans son discours de Toulon du 9 novembre, il a tout à la fois exalté l’Otan et notre “puissance indépendante, respectée, agile”. Au sommet de l’APEC en Thaïlande, il s’est d’abord occupé de l’affaire du l’Ocean Viking. Après avoir donné l’autorisation d’accostage au bateau convoyant des migrants, l’Elysée a été obligé de reconnaître, après la fuite d’enfants mineurs, une évidente perte du contrôle de la situation.
Tandis qu’Emmanuel Macron brasse de l’air en s’occupant de mille détails et d’abord de sa communication...... (lire plus) »
Le second mandat présidentiel non renouvelable laissait présager une attention soutenue de l'impétrant sur les réformes indispensables de l'Etat pachydermique et du modèle social "de dingue" qui plombent à le ruiner ce magnifique pays, fussent-elles impopulaires. Cette liberté de réformer offerte par la disparition du souci électoral sous-tendait par ailleurs la promotion d'un septennat non renouvelable en lieu et place de deux quinquennats trop politisés. Mais non ! Plutôt que d'entrer en loge et travailler pour l'histoire, notre sémillant phraseur n'entend pas quitter la rampe et jouera la pièce du yuppie poudré jusqu'au bout en attendant les rappels. M. Renouvin l'a très bien décodé. Justin Emmanuel se saoule de lui-même.
C'est bien dommage pour ses ambitions européennes, parce que de vraies réformes entreprises encore aujourd'hui chez nous, même s'il est bien tard, auraient emporté l'adhésion des pays de l'Europe sérieuse à certaines évolutions nécessaires dans des domaines critiques comme l'énergie, la sécurité solidaire ou la politique démographique de travail. Au lieu de quoi, M. Macron passe pour l'éternel sauteur duquel on n'attend rien que de l'esbrouffe.
Les réactions allemandes de rejet de la coopération forcée avec notre pays sont implicites quand elles ne sont pas directes, la Deutschland AG et la Chancellerie du R. n'en veulent plus (relire Le Reich en pente douce). Mais parce que M. Macron est gouverné par l'algorithme européen dans toute solution à nos difficultés, il persiste à se croire indispensable (en Europe et bien au-delà) dans une sorte d'auto-persuasion d'un pouvoir fantasmé. Ça ne passe plus. Le pays est en recul dans les classements mondiaux ; ses caisses sont abondées par l'étranger pour faire l'échéance des prestations sociales et celle des traitements de la fonction publique ; notre autorité chez les PECOs est refusée depuis la provocation stupide de ne pas humilier la Russie et son maître ; et les plans de défense vont se fracasser sur le mur des lamentations de Bercy, à moins de sabrer sérieusement dans la gabegie sociale de notre civilisation du hamac, ce qui est impossible pour lui, adepte du "quoiqu'il en coûte". Mais plutôt que de trancher et mettre aux affaires des compétences d'Etat, Justin va lancer des conventions citoyennes, dont Poutine devrait d'ailleurs s'inspirer s'il est en difficulté au plan intérieur.
Justement, M. Macron va l'appeler au téléphone incessamment sous peu. Avant quoi, nous avons appris de services périphériques au Kremlin que la solicitude renouvelée d'Emmanuel Macron à l'endroit du président Poutine les gonflait, spécialement depuis qu'il n'est plus le président semestriel du Conseil européen. Malgré toutes les avanies, il persiste à vouloir planter son coin dans la bûche diplomatique et on le sent prêt au voyage de Moscou au moindre rai de lumière signalant une faille dans la détermination du Tsar. Qu'avons-nous fait au bon dieu ?
Nota bene: Trois mois après leur parution, les numéros complets de Royaliste sont mis en libre accès (au format PDF) sur le site archivesroyalistes.org
Dans la Revue politique & parlementaire Eric Cerf-Mayer déprime au spectacle du déclin à petit feu de notre pays, surveillé par des incapables à l'Elysée comme à Beauvau. Extrait du passage où il cherche à se rassurer :
RépondreSupprimer« Le déclin est bien une forme de mort à petit feu et plus on s’évertue à le masquer par des artifices de communication et des fluctuations contradictoires dans l’action, plus on aggrave la situation du patient France, plus on prend le risque de précipiter une issue fatale et moins on est à même de sortir de l’impasse…
Ayant traversé des épreuves pires qu’une neuvième vague de Covid ou des gouvernances défaillantes, le cher et vieux pays a réussi à surmonter tant de crises, guerres de religions, civiles, invasions étrangères et autres fléaux à travers sa longue histoire en se forgeant une identité unique qu’il n’en est plus à une tempête près. C’est ce qu’il faut se dire pour garder espoir envers et contre tout...» (l'aticle complet en cliquant ici)