Pour une fois, j'ai regardé les vœux du président de la République (*). Sans être mal disposé à son endroit, chacun a pu noter le fort contentement de lui-même qui émanait des deux premiers tiers de l'exercice et les velléités appuyées du dernier tiers. Il a manqué le grand tiers d'eau ! Ou pour faire plus court encore, ce petit oral ne mérite pas la moyenne.
Aucun Français n'attendait cette célébration de quelques actions dont l'impact reste à voir, mais plutôt d'être rassuré quant à l'avenir qui ne semble pas particulièrement rose au-dedans comme au-dehors. L'auditoire aurait sans doute sursauté à l'annonce d'un réarmement massif pour contrer la guerre qui vient, l'arrêt de l'élargissement de l'Union européenne et la consolidation d'un noyau central occidental, la réduction vraie de la dépense publique pour arracher le pays au lest de la dette, l'arrêt de l'immigration sauvage, du regroupement familial et l'exécution des OQTF vers les Kerguelen par défaut ou équivalent. Que nenni, on reste le nez dans l'écuelle tiède du en-même-temps. Franchement, la deuxième fois, il a eu du pot d'avoir en face de lui Marine Le Pen.
Au lieu de quoi, M. Macron nous a assurés de sa "détermination", captant au passage les Jeux Olympiques de Paris qui n'ont que faire dans le bilan de l'Etat. Après sept ans d'apprentissage, nous étions en droit d'en demander plus. C'était formidable jusqu'ici mais vous n'avez rien vu pour demain ! Puisqu'il a annoncé de plus amples explications à venir, nous sommes invités à la patience ; sauf que déjà nous voyons poindre sa farouche détermination à communiquer plus fort encore, à travers amphis et conférences régionales ou nationales, parce qu'à son habitude, la "gueule" prime tout. L'année 2024 sera-t-elle celle des... explications inlassables. Ah si, il y a les élections au parlement européen. Deuxième parti de France derrière le Rassemblement National, Renaissance+ lui rend dix points (clic) mais il lui reste un semestre pour faire bouger les courbes. C'est assez rare pour être souligné qu'une coalition de gouvernement aussi européiste soit à ce point à la rue.
On peut faire cinq lignes sur ce qu'attendent les Français. C'est très simple, que le domaine régalien soit tenu. C'est la première mission d'un Etat digne de ce nom. Or dans aucun compartiment de ce domaine régalien, le Français ne voit la patte de l'Etat. On ne lui parle que de l'assister dans le besoin, soulager ses entraves mais jamais ne les lui ôter, le cajoler toujours dans le sens de la dépense, lui promettre ces fameux lendemains enchantés qui reculent comme l'horizon à mesure qu'on avance. Sommes-nous des Caffres pour que le pouvoir ait si peur de nous dire la vérité de la situation ? Nous sommes prêts à entendre la voix des restrictions indispensables pour autant qu'elles soient universelles, sans les fameuses dérogations qui ruinent tout effort ; mais surtout avec un but à atteindre qui soit clair et mesurable. On devrait substituer aux procédures parlementaires de contrôle de l'exécutif la gestion par objectifs, assortie du sequestre de patrimoine protégeant les fonds spéciaux libéré sur quitus.
Un détail avant de rompre les chiens.
Les périphéries urbaines, mais aujourd'hui s'y mettent aussi les sous-préfectures, sont gangrénées (au sens d'appuanties) par le trafic de drogues. N'y a-t-il pas moyen d'effacer socialement les consommateurs assidus ? Comment ? En les mettant au jour. Le coup porté aux finances des fours serait quand même violent et peut-être décisif si longtemps maintenu. On me dit dans l'oreillette que les élus s'insurgeront contre la délation, sans nous dire que certains de leurs proches pourraient s'y voir mouillés. Mais que vaudront, hors du show-biz, les nez poudrés de l'intelligentzia et les clercs de notaires du chichon ?
A part ça, bonne année aux lecteurs de ce blogue, qu'ils nous lisent longtemps !
Samedi, spécial royco, vœux du Royal-Artillerie blog Canon Gaillon.
Aucun Français n'attendait cette célébration de quelques actions dont l'impact reste à voir, mais plutôt d'être rassuré quant à l'avenir qui ne semble pas particulièrement rose au-dedans comme au-dehors. L'auditoire aurait sans doute sursauté à l'annonce d'un réarmement massif pour contrer la guerre qui vient, l'arrêt de l'élargissement de l'Union européenne et la consolidation d'un noyau central occidental, la réduction vraie de la dépense publique pour arracher le pays au lest de la dette, l'arrêt de l'immigration sauvage, du regroupement familial et l'exécution des OQTF vers les Kerguelen par défaut ou équivalent. Que nenni, on reste le nez dans l'écuelle tiède du en-même-temps. Franchement, la deuxième fois, il a eu du pot d'avoir en face de lui Marine Le Pen.
Au lieu de quoi, M. Macron nous a assurés de sa "détermination", captant au passage les Jeux Olympiques de Paris qui n'ont que faire dans le bilan de l'Etat. Après sept ans d'apprentissage, nous étions en droit d'en demander plus. C'était formidable jusqu'ici mais vous n'avez rien vu pour demain ! Puisqu'il a annoncé de plus amples explications à venir, nous sommes invités à la patience ; sauf que déjà nous voyons poindre sa farouche détermination à communiquer plus fort encore, à travers amphis et conférences régionales ou nationales, parce qu'à son habitude, la "gueule" prime tout. L'année 2024 sera-t-elle celle des... explications inlassables. Ah si, il y a les élections au parlement européen. Deuxième parti de France derrière le Rassemblement National, Renaissance+ lui rend dix points (clic) mais il lui reste un semestre pour faire bouger les courbes. C'est assez rare pour être souligné qu'une coalition de gouvernement aussi européiste soit à ce point à la rue.
On peut faire cinq lignes sur ce qu'attendent les Français. C'est très simple, que le domaine régalien soit tenu. C'est la première mission d'un Etat digne de ce nom. Or dans aucun compartiment de ce domaine régalien, le Français ne voit la patte de l'Etat. On ne lui parle que de l'assister dans le besoin, soulager ses entraves mais jamais ne les lui ôter, le cajoler toujours dans le sens de la dépense, lui promettre ces fameux lendemains enchantés qui reculent comme l'horizon à mesure qu'on avance. Sommes-nous des Caffres pour que le pouvoir ait si peur de nous dire la vérité de la situation ? Nous sommes prêts à entendre la voix des restrictions indispensables pour autant qu'elles soient universelles, sans les fameuses dérogations qui ruinent tout effort ; mais surtout avec un but à atteindre qui soit clair et mesurable. On devrait substituer aux procédures parlementaires de contrôle de l'exécutif la gestion par objectifs, assortie du sequestre de patrimoine protégeant les fonds spéciaux libéré sur quitus.
Un détail avant de rompre les chiens.
Les périphéries urbaines, mais aujourd'hui s'y mettent aussi les sous-préfectures, sont gangrénées (au sens d'appuanties) par le trafic de drogues. N'y a-t-il pas moyen d'effacer socialement les consommateurs assidus ? Comment ? En les mettant au jour. Le coup porté aux finances des fours serait quand même violent et peut-être décisif si longtemps maintenu. On me dit dans l'oreillette que les élus s'insurgeront contre la délation, sans nous dire que certains de leurs proches pourraient s'y voir mouillés. Mais que vaudront, hors du show-biz, les nez poudrés de l'intelligentzia et les clercs de notaires du chichon ?
A part ça, bonne année aux lecteurs de ce blogue, qu'ils nous lisent longtemps !
Samedi, spécial royco, vœux du Royal-Artillerie blog Canon Gaillon.
Bonne année à vous. Continuez à nous régaler!
RépondreSupprimerMerci Camisard, on va essayer encore un peu. Heureuse année pour vous et les vôtres.
RépondreSupprimer"Malheur à toi pays dont le roi est un enfant" (Ecc).
RépondreSupprimerDepuis ce matin nous y sommes doublement.