Chers amis,
Aux messages de lecteurs clôturant la séquence de retrait de ce blogue je réponds par un remerciement public. Je suis touché de l'intérêt que vous portez aux travaux de Royal-Artillerie ; mais sa mission est terminée, en échec.
Comme le disait sa page de présentation, ce blogue fut lancé sur Internet en 2005 avec l'ambition de participer à la banalisation de l'offre royaliste autour de la mouvance monarchiste des fidèles et au-delà si possible, sans préjugés réducteurs ni tabula rasa. Faire la propagande aimable d'un meilleur futur possible était l'axe rédactionnel de ce blogue. Les dossiers ouverts en parallèle (social, géopolitique, Europe, OTAN, mythologie voire musique) avaient surtout pour objectif d'annuler le côté obsessionnel des productions militantes à angle étroit ne percutant pas très longtemps un lectorat averti qui s'y ennuie.
S'y est ajoutée dans les dernières années une synthèse des possibles sous la forme d'un projet complexe de restauration contenue sur le domaine régalien strict. Cet essai n'a pas convaincu un milieu ossifié sur une époque révolue, dans un pays aujourd'hui très différent de celui qu'il était à la fin de l'Ancien régime. Il n'a pas convaincu non plus de l'autre bord les mineurs de la pensée sédimentée des grands doctrinaires laïcs du siècle passé. Quant aux sondages avantageux pour le parti de l'Alliance royale, comment dire, aucun institut ne veut martyriser le donneur d'ordre qu'il facture, et de toute façon de bons chiffres ne servent à rien quand vous n'avez pas les sous pour les faire fructifier.
Le microcosme a dédaigné la remise en cause promise par les Assises Royalistes que lancèrent le Groupe de Liaison Royaliste et la communauté SYLM. Elles devaient trouver la raison profonde de l'inaboutissement des efforts de propagande, avec cette béance de militants relevée par le sondage SYLM entre l'âge de la faculté et la mise à la retraite qui signalait une grave pénurie d'actifs. Royal-Artillerie voulait y agréger la gestion par objectifs sur quitus au niveau des chapelains, et mettre sur le tapis le tabou de l'argent. Le microcosme un peu désarçonné par tant d'audace, a préféré renouer avec le confort de ses fondamentaux, dans son conservatoire. C'est du moins tel que je l'ai observé mais d'autres causes ont pu m'échapper.
La mission devenant impossible, il faut stopper la poulie et couper le contact. C'est fait.
Longue vie aux chapelles tant qu'elles ne comptent pas que sur les hommes pour aboutir.
Aux messages de lecteurs clôturant la séquence de retrait de ce blogue je réponds par un remerciement public. Je suis touché de l'intérêt que vous portez aux travaux de Royal-Artillerie ; mais sa mission est terminée, en échec.
Comme le disait sa page de présentation, ce blogue fut lancé sur Internet en 2005 avec l'ambition de participer à la banalisation de l'offre royaliste autour de la mouvance monarchiste des fidèles et au-delà si possible, sans préjugés réducteurs ni tabula rasa. Faire la propagande aimable d'un meilleur futur possible était l'axe rédactionnel de ce blogue. Les dossiers ouverts en parallèle (social, géopolitique, Europe, OTAN, mythologie voire musique) avaient surtout pour objectif d'annuler le côté obsessionnel des productions militantes à angle étroit ne percutant pas très longtemps un lectorat averti qui s'y ennuie.
S'y est ajoutée dans les dernières années une synthèse des possibles sous la forme d'un projet complexe de restauration contenue sur le domaine régalien strict. Cet essai n'a pas convaincu un milieu ossifié sur une époque révolue, dans un pays aujourd'hui très différent de celui qu'il était à la fin de l'Ancien régime. Il n'a pas convaincu non plus de l'autre bord les mineurs de la pensée sédimentée des grands doctrinaires laïcs du siècle passé. Quant aux sondages avantageux pour le parti de l'Alliance royale, comment dire, aucun institut ne veut martyriser le donneur d'ordre qu'il facture, et de toute façon de bons chiffres ne servent à rien quand vous n'avez pas les sous pour les faire fructifier.
Le microcosme a dédaigné la remise en cause promise par les Assises Royalistes que lancèrent le Groupe de Liaison Royaliste et la communauté SYLM. Elles devaient trouver la raison profonde de l'inaboutissement des efforts de propagande, avec cette béance de militants relevée par le sondage SYLM entre l'âge de la faculté et la mise à la retraite qui signalait une grave pénurie d'actifs. Royal-Artillerie voulait y agréger la gestion par objectifs sur quitus au niveau des chapelains, et mettre sur le tapis le tabou de l'argent. Le microcosme un peu désarçonné par tant d'audace, a préféré renouer avec le confort de ses fondamentaux, dans son conservatoire. C'est du moins tel que je l'ai observé mais d'autres causes ont pu m'échapper.
La mission devenant impossible, il faut stopper la poulie et couper le contact. C'est fait.
Longue vie aux chapelles tant qu'elles ne comptent pas que sur les hommes pour aboutir.
Avec trois jolies fleurs, merci !
Catoneo