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Lassalle président !

En 2017, Jean Lassalle avait convaincu 435364 électeurs de voter pour lui au premier tour de la présidentielle, plus un, moi. C'est le score à battre en 2022. L'homme n'est plus à présenter, et les raisons de le soutenir n'ont pas changé depuis la dernière fois, qui sont :
  • Il avance sur des principes de pleine application et pas sur des promesses de plein vent ;
  • Son projet de régime refonde le gouvernement du pays (au sens large) sur la mosaïque ancienne des communes qui sont la chaîne et trame de la France ;
  • Il a un souci permanent du bien commun et le distingue bien des intérêts majoritaires ;
  • Il identifie parfaitement les lobbies industriels et financiers dont l'agenda est étranger au projet "France";
  • La république vertueuse (c'est le plus grand défi de la démocratie qui est par essence perverse) est son modèle indépassable ; il est donc adaptable ;
  • Son approche accouplant l'autorité naturelle en haut aux libertés basses est tout à fait maurrassienne mais il ne le sait pas, ce qui ajoute à sa sincérité ;
  • Il a un vrai tempérament, il est dur au mal et a su gagner sa vie, il bénéficie d'un vrai parcours professionnel et politique d'expérience.
Hâbleur et roublard comme un Béarnais ensouché depuis la nuit des temps, c'est moins le programme que l'homme qui me va. Il faut dire que la détestation des politocards qui ont hanté ce quinquennat en nous laissant une montagne de dettes et des déficits partout monstrueux, facilite le choix d'un député sincère et compréhensible par tous. Certes, j'en connais ses limites et quelques dissimulations mais le plaisir de l'aventure Résistons! l'emporte, jusqu'à vous engager aujourd'hui à lire son programme... depuis qu'il a obtenu ses cinq cents parrainages. Ben voyons !

Jean Lassalle

Le programme est fait de douze chapitres qui sont présentés sur le site officiel 2022 en cliquant ici. Nous allons en prendre deux, sans faire de la théorie ; restons "paysan", gens de pays :

(1) Décentraliser par subsidiarité ascendante

Pour une intercommunalité à taille humaine : abroger les lois NOTRe et Maptam :
La commune doit retrouver le choix d’intégrer ou non une intercommunalité à taille humaine et sans fiscalité directe ;
Restaurer les compétences des communes ainsi que leur autonomie financière et fiscale.

Reprendre la réflexion sur les régions budgétivores et peu efficaces :
S’orienter vers des Provinces historiquement, politiquement, économiquement et culturellement cohérentes ; ceci afin de valoriser les produits, les savoir-faire, les savoir-être et les langues patrimoniales. Ces provinces permettront enfin les vrais choix territoriaux de demain.

Rétablir les mandats de député-maire et sénateur-maire afin de renouer le lien entre les territoires et la représentation nationale.


La réorganisation technocratique des territoires a abouti à l'accroissement sensible de la distance entre décideurs et administrés à tel point qu'elle a créé par les communautés urbaines (mais dans les intercommunalités c'est pareil) une nouvelle caste de caporaux-chefs, crispés sur des pouvoirs bien plus étendus que leurs capacités propres. Mon exemple :
Ma ville de 35000 habitants est entrée (sans qu'on ne mette ça au vote des intéressés) dans une CU de soixante-treize villes, bourgs et villages pour un total recensé de 408000 habitants. Ayant subi un accident de voiture par la faute entière d'un chantier communal, j'ai pris langue avec le service juridique municipal pour être couvert de la franchise appliquée par ma compagnie d'assurance (avec le renfort de leur service juridique). Je fus renvoyé au service juridique de la CU qui a tout fait pour ensabler mon petit dossier (il n'était pas à la hauteur de leurs diplômes), mon assurance jetant l'éponge devant tant d'inertie 'apparemment' calculée. Serait-il resté à portée dans la commune où, depuis le temps, je connais du monde, que le dossier aurait été traité et finalisé sans problème entre gens de bonne compagnie ; j'en ai la preuve d'expérience. Je comprends donc tout à fait ce que Jean Lassalle veut dire.

Quant aux provinces historiques, je les prends tout de suite. J'ai vécu dans la Septimanie de Georges Frêche et je puis affirmer que l'historicité du territoire était un puissant moteur de dévelopepment, à vouloir redevenir Wisigoth et lui, roi Georges. Paix à son âme.

(2) La justice avant le droit

Renforcer la médiation dans le domaine de la justice :
Soutenir les modes alternatifs de règlements des différends (MARD) pour développer la négociation, la conciliation et la médiation, existant en trop petit nombre. Anciens juges, militaires, gendarmes, commandants de police, responsables syndicaux, cadres…, les médiateurs mettront leur savoir-faire au service de la France en permettant à la société de retrouver davantage d’harmonie. Plus nombreux, ils peuvent devenir les nouveaux juges de paix, qui intervenaient au niveau du canton jusqu’au milieu du siècle dernier. Le médiateur, tout en désengorgeant la justice, apporte une réponse non violente et non juridique à bien des conflits en restaurant le lien humain et en réparant le tissu social.

Augmenter le nombre de magistrats effectifs dans le tribunaux :
Organiser autrement leur recrutement et leurs détachements, à hauteur d’un tiers des promotions par concours et deux tiers par passerelle (sur concours 3e voie et/ou dossier), réservée à des praticiens des professions judiciaires ayant au moins quinze ans de pratique. S’agissant des magistrats administratifs, éviter le développement d’un corporatisme déjà présent.

Lancer un plan de construction de prisons afin de garantir que les peines courtes seront appliquées et que les conditions d’hygiène et sécurité seront respectées :
Elles devront être à taille humaine. Les TGI pourraient y contribuer, permettant de préparer une éventuelle reconversion.

Améliorer le dispositif de l’aide juridictionnelle :
La formation en prison doit faire l’objet de partenariats plus importants avec le monde professionnel. Il s’agit de former les détenus et de préparer leur reconversion en association avec les entreprises.

Légaliser le cannabis, en encadrant strictement sa vente et en dédiant une grande part des recettes à la lutte contre l’addiction.


Revenir aux juges de paix qui n'avaient pas démérité, comme les avoués d'ailleurs, désengorgerait les couloirs judiciaires autant qu'elle nourrirait la Chicane qui semble en avoir besoin. Remonter nos effectifs de magistrats en prétoires au niveau de nos voisins européens ne serait pas dommage. Que du bon sens ! Pourquoi ne le fait-on pas ? Pour garder ailleurs des crédits d'assistance sociale clientéliste ? Le pognon de dingue serait mieux placé à apaiser les temples du droit en France. Reste à traiter la question de la production législative ininterrompue qui noit tous les codes de la république. Je vais lui en parler.

Quant à la légalisation du cannabis : c'est par là.

vers Lourdios-Ichère

Est-ce bien utile de voter pour un candidat qui peine à percer dans les sondages d'opinion à cinquante jours du scrutin ? A quoi je répondrais : est-ce bien utile de voter ?
L'assemblée nationale est devenue le bureau des pleurs, un guichet, ma tante ! Le président élu s'époumone à mentir devant le mur de l'impossible. Le protocole de choix d'un chef d'Etat est faussé par l'essence même de la démocratie, relisons Tocquieville et Proudhon. Alors profitons de l'attention qu'y portent les Français pour faire avancer quelques idées simples en attendant que les loges royalistes décident de descendre dans l'arène et d'entrer en mêlée.

Commentaires

  1. Le retrait annoncé de Jean Lassalle par lui-même de la campagne présidentielle (clic) sera-t-il le battement d'aile du papillon amazonien qui va foutre par terre le montage médiatique autour de la réélection d'Emmanuel Macron ? Ça pourrait saigner.

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  2. A St Denis de La Réunion Jean Lassalle a confirmé sa participation à la campagne électorale après le coup de mou.

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