samedi 29 mai 2010

Deux princes à New York

 


Marie-Marguerite de BourbonVivat Rex !
La jeune duchesse d'Anjou a été délivrée de ses jumeaux hier à New York. Louis, duc de Bourgogne et Alphonse, duc de Berry, poursuivront donc la saga capétienne ouverte à Senlis un certain 3 juin 987, par la volonté des grands du royaume, Gaulois, Bretons, Normands, Aquitains, Goths, Barcelonais et Gascons selon Richer de Reims.
Quand viendra l'heure de leur retour, nul doute que quelques provinces s'ajouteront aux vieilles provinces carolingiennes, et que notre pays enfin retrouvé fera de nouveau envie aux autres comme jadis.
En attendant, partageons à distance la joie des heureux parents avec tous les royalistes.

la famille à VeniseLes légitimistes de France, un peu crispés par la naissance accélérée du petit prince Gaston d'Orléans et sa médiatisation soutenue, exultent. Comme on dirait en Angleterre, Bourbon a fait son dauphin et son spare.
On peut dès lors... tirer des plans bien plus sérieux sur la comète, ce dont nous ne nous priverons pas, bien sûr.
Nous y reviendrons dans un billet à paraître bientôt dont le titre (provisoire) est De l'Autorité du Réel.

Nul doute que les petits ducs croîtront en sagesse et en grâce sous l'autorité naturelle de leur grande soeur Eugénie. En poids et taille¹, ce sont des calibres de tennismen plutôt que de rugbymen.

Il n'est que d'espérer quelques nouvelles de temps en temps.

 


Félicitations à la maman.

Royal-Artillerie lui adresse son plus joli bouquet de roses.


bouquet de roses


Note (1): poids et mesures : 3340 grammes pour 51cm et 3710 grammes pour 52cm. A 10g près le second a le poids et taille de leur soeur aînée à la naissance.

Une faute d'orthographe, de grammaire, une erreur à signaler ? Contactez le piéton du roi à l'adresse donnée en bas de page et proposez votre correction en indiquant le titre ou l'url du billet incriminé. Si l'article vous a plu ou déplu, vous pouvez le faire suivre à un ami en cliquant sur la petite enveloppe ci-dessous :

Dépêche AFP de circonstance (pour mémoire) :
AFP PARIS - 29 mai 2010 - 17H59 - Louis de Bourbon, premier prétendant au trône de France de la branche légitimiste, et son épouse la princesse Marie-Marguerite ont eu des jumeaux, Louis et Alphonse, nés vendredi à New York, a annoncé samedi à l'AFP à Paris le secrétariat de la famille.
Nés à une minute d'intervalle, les jeunes princes Louis et Alphonse, qui ont le titre de duc de Bourgogne et duc de Berry, sont désormais deuxième et troisième dans l'ordre de succession au trône de France, après leur père, âgé de 36 ans.
Les parents, lui franco-espagnol, elle vénézuélienne, n'avaient jusqu'alors qu'une fille, la princesse Eugénie, née en 2007 à Miami.
Louis de Bourbon porte le titre de duc d'Anjou, comme son père - cousin germain du roi d'Espagne Juan Carlos - et son grand-père.
C'est "un prince moderne", assure son secrétariat, puisqu'il est aujourd'hui vice-président chargé de l'international pour la banque vénézuélienne Banco Occidental de Descuento (BOD), "vit entre New York, Miami et Caracas", et qu'il est "joueur de polo".
Depuis le XIXe siècle, deux lignées capétiennes se disputent les droits à l'hypothétique trône de France et le titre de duc d'Anjou: la branche aînée "légitimiste" des Bourbon d'Espagne, représentée par Louis de Bourbon, et la branche cadette "orléaniste", descendant du frère de Louis XIV via Louis-Philippe.
En décembre 2004, Henri, comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France, a conféré à l'un de ses nombreux neveux, Charles-Philippe d'Orléans, fils du prince Michel, le même titre de duc d'Anjou. L'héritier "orléaniste", âgé de 37 ans, s'est marié en 2008.

dimanche 23 mai 2010

Nul n'est l'éternel ennemi

Ce billet est la version bloguée de l'article publié en page 16 de l'Action Française 2000 (n°2793) datée du 6 mai 2010. Il entre ainsi en archives RA.

"En diplomatie, on ne montre pas son coucou", disait Deng Xiao Ping à ses envoyés spéciaux qui partaient en mission à l'étranger pour la première fois depuis la Révolution culturelle. Le côté "bite-au-vent" du petit reître l'aurait beaucoup impressionné et encore n'a-t-il pas connu Jean-Marie Bigard !
portrait artistiquePourtant la Chine avait applaudi in pectore l'arrivée au Château du chef de la police, un homme réputé sans principes bloquants, pragmatique et pressé. Aussi s'étonna-t-elle que les affaires publiques de "bonnes femmes" prennent le pas si vite sur toute autre considération. La diplomatie chinoise dut remiser les lourds dossiers de coopération potentielle pour s'informer dare dare des ragots et rester dans la course à l'actu. La Jackie Kennedy française qui les avait impressionnés sur le tarmac de Sofia entourée d'infirmières libérées, fuyait avec son amant à New York et était remplacée dans la foulée par un splendide mannequin à la voix envoutante, dont on pouvait se procurer des photos très déshabillées sur la Toile. La vie politique française se faisait dans la presse du coeur par les souks égyptiens, voire à Disneyland Paris, et l'ambassadeur de l'Empire du Milieu devait apprendre le nom de chaque enfant du président en l'appariant à sa génitrice comme s'il avait été accrédité auprès de la Sublime Porte. A peine avait-on rougi de l'accouchement hyper-médiatisé du Garde des Sceaux d'une petite Zohra née de père inconnu et que la mère du président était venue caresser à la clinique, qu'un Chinois acquérait le 10 avril 2008 chez Christie's New York le portrait de la première dame de France en tenue d'Eve pour quatre-vingt onze mille dollars ! Les autorités françaises qui suivaient la vente en direct turent au peuple que Brigitte Bardot y avait fait le double (181000$).

Kowtow (en français, Canossa)
kouchner explose de rireNotre prestige pouvait-il en souffrir ? Pas encore, même si la grossièreté innocente du président français, vautré, portable à la main et semelles hautes dans le canapé de Wen Jiabao il y a deux ans, lui avait définitivement acquis à Zhongnanhaï le label de zonard.
C'était sans compter la fébrilité du petit reître à se mettre bien avec les grands du moment en toute occasion. Lors du G20 d'avril 2009 à Londres, Zébulon Ier s'engouffra le soir à l'hôtel où résidait le président Hu Jintao pour recoller les pots cassés... par lui ! C'est du moins ainsi que la rencontre fut vendue à l'opinion chinoise. La France suppliait. N'avait-elle pas déjà envoyé auprès de l'empereur le président Giscard d'Estaing et le premier ministre Raffarin présenter ses excuses et enterrer le dalaï lama ? La France s'était vassalisée. Tout devait s'arranger lors du voyage de printemps des époux Sarkozy malgré une rumeur qui impliquait à nouveau le garde des Sceaux, entretemps débarquée, dans de nouvelles histoires d'alcôves du couple présidentiel. Magnifique pays qui vire au lupanar. Mais les Chinois qui rient méprisent beaucoup.

N.S.Eux avancent avec précaution, sans hâte ni retard, d'un mouvement continu et à coup sûr. A l'adresse du gouvernement central qui était embarrassé d'hésitations à choisir les voies d'une reconstruction de la Chine maoïste, le vieux Deng martelait : "Il faut traverser la rivière en tâtant les pierres du pied". Foin des doctrines, du pragmatisme, que diable ! Ces maximes sont tout le contraire des principes élyséens de gouvernance transparente à l'esbroufe où l'on ne trouve que rarement le gué. On fonce et on s'enfonce jusqu'au cou. Cette course sarkozienne à la popularité ruine la meilleure politique en remballant les réformes à peine discutées. Tant de demi-tours laissent les Chinois perplexes mais ils ont décidé d'être prévenants puisqu'ils ne nous craignent plus.

Nicolas et Carla montent en ballon
Le voyage de printemps avait tout d'un forfait-séjour touristique en amoureux, boissons comprises : Visite à Xian (revoir l'armée de terre cuite avec la nouvelle épousée), à la Cité Interdite, Carla n'avait vu que le film du Dernier Empereur, aux tombeaux des Mings (waazaa?!), à la Grande Muraille ruinée, celle qu'on ne voit pas depuis la lune, puis à l'exposition universelle de Shanghaï où notre imposante délégation (Lagarde, Boorlo, Kouchner, Mitterrand...) s'est mêlée à vingt autres¹ pour contempler le monstrueux pavillon chinois qui coupe le soleil à tous !

le pavillon chinois en construction
Et la politique étrangère dans tout ça ?
Il n'y avait que des sujets qui fâchent mais les Chinois se sont mis en frais en appliquant la maxime militaire qui veut que "nul n'est l'ennemi éternel". Comprenez qu'on doit savoir le retourner. C'est ce qu'ont fait les trois interlocuteurs majeurs du président français après avoir accueilli la première dame de France, plus habillée que pour Medvedev, avec une sincère et très récente affection.
Hu Jintao a déclaré tourner la page, Wu Bangguo a félicité non sans ironie la soif de culture de son invité capable de faire trois villes en trois jours, Wen Jiabao a souhaité la stabilisation de notre vassalité pour un profit mutuel. Le "programme" fut appliqué à la lettre. "Chien qui relève la queue, méprise son ennemi, tigre qui la baisse va le dévorer". Nous avons baissé la nôtre, c'était le but.

le pianiste de bordelDiplomatie ? Pékin a fait semblant. La bombe iranienne les amuse beaucoup, Kouchner ne sert à rien car ça leur en fait deux avec la bombe coréenne dans l'autre main. La multipolarisation de la finance selon Christine Lagarde est lue à Pékin comme une bipolarisation Chine-USA depuis que la République populaire est devenue le troisième contributeur de la Banque Mondiale derrière le Japon et les Etats-Unis. Climat global et gouvernance mondiale ne sont pas discutés avec un pays en déclin comme la France, sauf par politesse, Borloo est venu exprès ; la question qui impacte directement la dépollution énergétique de l'empire est trop grave pour jouer avec, sauf si la France transférait sa dernière technologie nucléaire, ce qui est bien évidemment impossible.

Que pense l'industrie française de ce voyage, elle qui est abonnée aux avions présidentiels ?
L'Elysée nous avait prévenu que les "grands contrats" seraient signés à Paris lors de la visite du président Hu Jintao cet automne. Il n'y a effectivement rien de mûr dans les tuyaux – dalaï lama oblige - et l'industrie commence à comprendre que l'Elysée est légèrement sous-dimensionné par rapport aux enjeux. Est-il raisonnable de vouloir pénétrer le futur premier marché mondial solvable depuis l'hexagone avec un représentant de commerce en CDD, commissionné uniquement au jeton de sondage ? Et puis le côté "apache des fortifs" commence à fatiguer tout le monde.

En fait, il ne s'agit plus de participer à cette course de fond de l'exportation que décrivent ici les chambres de commerce à la traîne, mais d'exporter la décision et l'intelligence sur le marché cible afin d'être en osmose avec lui comme l'exige un management réactif moderne. La vitesse de développement est trop élevée pour en avoir une juste perception dans un bureau de La Défense. Il faut respirer l'air de la mégalopole chinoise chaque matin pour rester dans le coup. C'est ce qu'ont bien compris les constructeurs automobiles, par exemple.

Metropolis Citroen
Ils ont dépassé le stade des usines de montage en CKD, fondent déjà leurs moteurs sur place, augmentent leurs taux d'intégration "locale", rameutent leurs équipementiers et, comme on dit dans le métier, surveillent les accostages².
La plus belle voiture du moment est - à mon goût - la Metropolis de Citröen. C'est un concept livré par l'ingénierie PSA de Shanghaï qui fait rouler une "Maybach" pour presque rien. Un V6 de 2000cc accouplé à un moteur électrique envoie 272 chevaux DIN aux quatre roues pour une consommation théorique de 2,6 litres au cent et donne pour le prix une "postcombustion" de 460 chevaux. C'est la définition normale d'un V8 de 4 litres classique suralimenté, et le design est vraiment réussi. Elle sera le haut de gamme chinois de Peugeot qui affiche un objectif de production de un million de voitures sur un marché probable de vingt millions d'unités sous dix ans seulement. Etant exclu de servir ce marché depuis la France - avec quelles usines et à quels coûts - Peugeot investit dans une seconde usine DongFeng pour ajouter aux 300000 unités de capacité des chaînes de Wuhan au moins autant, en deux fois 150000 unités. Les modèles PSA seront de plus en plus spécifiquement chinois selon les lois du marketing.
belle poseuse chinoiseSes concurrents sont sur la même "pente". Les chaînes Volkswagen ont livré ces deux derniers mois ce que Peugeot a fait en un an, et ça ne suffira pas. Wolfsburg remet six milliards d'euros au pot et construit deux nouvelles usines. Plus question d'importer au prix fort, les concurrents locaux qui deviennent de vrais monstres ne le permettent pas. Eux par contre achètent des chaînes à tour de bras. Sur les chaînes Rover transférées de Solihull sortent les Roewe hybrides de la SAIC de Shanghaï. Volvo transplanté ou dupliqué fera le bonheur de Geely qui a déjà attaqué le marché russe, lui même en fort développement puisqu'il a dépassé en 2008 le marché allemand. Qui sert la Russie ? Les trois premiers sont Chevrolet, Hyundai et Ford, mais la Chine est proche, hyperactive et devient une base industrielle puissante pour son voisin.

Il faudrait être aveugle pour ne pas voir qu'il ne se passe plus rien ou presque dans l'industrie ouest-européenne. Les marchés en développement et donc les marges de progression, sont ailleurs. Alors quid de la réindustrialisation du pays comme le proclame au pupitre notre valeureux président ? L'idée est belle, applaudissable, elle réduirait ce maudit déficit commercial qui nous ronge et va nous engloutir un jour comme la Grèce. Mais au concret, on fait quoi ? Parce que jusqu'ici, ceux qui sont cramponnés au micro ne parlent que défiscalisation, refonte des codes sociaux, pôles de compétences, autant de marottes à pitres qui ne produiront ni les vis ni les écrous de la réindustrialisation. Pourquoi ? Parce que l'avenir condamne nos industries majeures, du moins les bloque-t-il au stade qu'elles ont atteint aujourd'hui et le MEDEF n'aime pas.

l'atelier vide
L'avenir de l'Europe n'est plus dans la "bagnole", le transport écologique est en péniches ! Le réseau ferroviaire est saturé et structurellement déficitaire pour le fret. Siemens a donné sa technologie TGV aux chemins de fer chinois. L'énergie monopolistique est assaillie de tout côté par la concurrence des idées nouvelles et le déploiement de solutions individuelles. Bonjour les microcentrales. Nos avions sont revenus dans la moyenne de la production mondiale tant les délais de conception et développement sont longs. A peine sortis des chaînes, ils sont démodés. Nos chantiers navals sont à la veille d'importer d'Asie les coques à finir ; c'est déjà le cas pour la batellerie. En résumé, on ne pourra pas réindustrialiser la France sur les bases acquises, et donc avec le patronat actuel.

le fils Lagardèrell faudra inventer de nouvelles bases et débarquer les barons d'affaires qui ont conquis les conseils d'administration par cooptation, et mettre à leur place des entrepreneurs, des inventeurs, des risqueurs, comme au début du XX° siècle où le génie mécanique s'associait au capital disponible pour explorer les voies de la fortune. C'est ici le drame de l'industrie française. Elle n'a pas de capitalistes disposant de cash et capables de sortir le chéquier à la fin du tour de table sans en référer à quiconque, mais des diplômés qui le dispute aux "héritiers" ! Le patriotisme industriel est une ritournelle électorale villepinesque qui ne porte pas plus loin que le préau où il se déclame, sauf s'il permettait de rompre avec notre fausse noblesse industrielle qui se jauge à sa cupidité. Tous ces amis du pouvoir qui, à l'exception de deux ou trois, squattent littéralement le champ d'innovation pour s'en défendre, ces super-salariés qui au fond du coeur ne possèdent rien qu'ils ne pourraient vendre, ces affairistes sans usines qui courent le monde à faire fabriquer leurs idées, tous ceux-là nous entravent. Encore une révolution ?

Conclusion
La Chine est devenue libérale quand la France retraite vers un soviétisme désuet. Le président Sarkozy est parfaitement capable de saisir les nuisances de ce couvercle féodal sur notre industrie, mais il est à la merci de ses amitiés qui sont toutes là. Le "Petit Timonier" avait quelque chose que l'on retrouve chez lui, à taille égale, c'est un dédain doctrinal au sens où les impasses du passé sont condamnables sans appel pour insuccès, quelle que soit la solidité de la synthèse de jadis. Nourri du marxisme-léninisme, Deng Xiaoping n'hésitait pas à prôner le principe d’inégalité en devant renoncer à développer toute la Chine au même rythme : "Permettez à certaines personnes de devenir riches les premières !" Essayez en France !

telepherique de ChongQing
Notes:
(1): Arménie, Cambodge, Commission européenne, Congo Brazza, Corée du Nord, Corée du Sud, France, Gabon, Kazakhstan, Kenya, Malawi, Mali, Malte, Micronésie, Mongolie, Autorité palestinienne, Pays-Bas, Seychelles, Turkmenistan et Vietnam.
(2): les accostages sur une chaîne automobile sont les alignements au montage des éléments de carrosserie.


Addendum du 30 avril 2010
La société française de cosmétiques L'OCCITANE vient de lever 707 millions de dollars US à la Bourse de Hong-Kong. Une somme qui servira à rembourser sa dette et au-delà. Ses banquiers partaient pour un retour entre 400 et 600MUS$. C'est la première société française introduite au HKSE, mais il faut savoir que son patron a décidé de boycotter Paris, une place trop exiguë, quitte à revenir plus tard avec le bon backlog d'une place asiatique. 707MUS$ soit un demi-milliard d'euros pour des savonnettes et de l'huile d'olive, c'est énorme ! Paris n'aurait jamais pu sortir autant. On mesure la sous-capitalisation de la place.


Addendum du 7 mai 2010
Note des Echos sur la nouvelle Direction Chine de PSA :
2007 - Création de la Direction Chine
En février 2007, la direction générale de PSA décide d'installer à Pékin une Direction Chine doté de compétences lui permettant d'être l'interlocuteur direct de ses joint-ventures dans le pays et d'y assurer, outre le développement de partenariats et de coopérations, la stratégie marketing, le plan produits, le sourcing ou encore de veiller au développement des capacités locales de R&D.
2008 - Création du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Design de PSA hors d'Europe
Les fonctions Technique, Achats et Style, seront, quant à elles regroupées l'année suivante à Shanghai, au sein du China Tech Center (CTC), premier centre de R&D et de Style de PSA hors d'Europe. Un projet, d'un total d'un milliard de RMB sur trois ans, lancé en avril 2008 et qui s'accompagnera en juillet de la même année de la signature d'un accord de coopération dans le domaine de la R&D avec l'Institut d'études automobiles de l'Université Tongji à Shanghai. Objet : offrir de nouveaux débouchés aux jeunes ingénieurs formés par l'université et mener des projets de recherche commun.
Opérationnel depuis septembre 2008, le CTC compte actuellement quelque 300 ingénieurs, designers et techniciens, chargés de mener à bien - en collaboration avec les autres centres de R&D de PSA dans le monde ainsi et celui de DPCA (Dongfeng Peugeot Citroën Automobile) - des projets de développement de véhicules, organes et style avec un objectif : mieux répondre aux attentes de la clientèle chinoise en lui proposant des véhicules plus adaptés à ses goûts. Un travail dont les premiers résultats sont actuellement présentés à l'exposition universelle de Shanghai 2010 sous la forme du concept-car Citroën Metropolis.
(Arielle Gonçalvez, Les Echos)


Addendum du 28 mai 2010
BYD (Build Your Dream) s'associe à Daimler pour lancer une marque de voitures électriques en Chine. Plusieurs constructeurs locaux misent sur les énergies propres, une niche jusqu'à présent mais qui pourrait, à terme, leur offrir la possibilité de rattraper leurs concurrents allemands, américains ou japonais... Le groupe allemand a annoncé, jeudi 27 mai, la signature à Pékin d'un contrat de co-entreprise avec le Chinois BYD. Ensemble, ils entendent développer un véhicule électrique dédié à ce marché, devenu le premier mondial devant les Etats-Unis.
Wang Chuanfu, président du quatrième groupe automobile chinois est connu pour ses ambitions. Son groupe BYD, premier producteur de batteries rechargeables de la planète, s'est lancé dans l'automobile en 2003 et parie sur l'avenir des véhicules à énergies propres. L'an dernier, un investissement de Warren Buffet a multiplié par plus de cinq la valeur des actions de BYD, propulsant instantanément son fondateur au premier rang des grandes fortunes chinoises. Les deux groupes investiront 600 millions de yuans (71 millions d'euros) dans une co-entreprise.
Mais BYD ne se reposera pas uniquement sur son alliance avec Daimler. Le groupe a déjà livré ce mois-ci quarante taxis électriques entrés en service dans les rues de Shenzhen, métropole du sud du pays. BYD voit au-delà des frontières de l'empire. Au salon de Détroit, en janvier dernier, le constructeur a dévoilé une voiture électrique qu'il prévoit de lancer à l'assaut du marché américain dès la fin de l'année. (signalé par le site Aujourd'hui la Chine)


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vendredi 14 mai 2010

Charnière Valois - Bourbon

Il y a quatre cents ans aujourd'hui, tombait sous le coup de poignard d'un fanatique le roi "huguenot" de France et de Navarre. Demain, les légitimistes français se réuniront à Chartres derrière le duc d'Anjou¹ pour célébrer la mémoire du sacre d'Henri de Bourbon en la cathédrale la plus chargée de sens de la chrétienté médiévale.
C'est l'occasion pour Royal-Artillerie d'archiver un texte sur la dernière famille royale française, qui fait le pont entre le premier accédant et l'issue en décrépitude. Ce texte a été édité par Lys de France. Les illustrations sont de notre choix.


Note (1) : le secrétariat du prince communique que « le duc a décliné l’invitation il y a déjà deux mois, il le regrette mais il a ce jour-là d’autres obligations et contraintes.»


Henri III - Henri IV


Henri IVSelon la maxime « le mort saisit le vif », Henri III mourant transmet à son cousin le royaume de France (tapisserie du XVIe siècle - Château d’Ecouen). Pourtant cette règle d’instantanéité de la succession (selon l’ordonnance de 1403) ne s’appliquera pas à Henri de Navarre car la règle de catholicité n’était pas respectée.
La crise religieuse provoquée par le protestantisme obligea Henri III, après avoir reçu le consentement des Etats généraux ligueurs, à confirmer par un texte normatif la règle coutumière du principe de catholicité du roi (édit d’union de 1588(1). A sa mort (1589), Henri de Navarre, chef de la Maison de Bourbon, devait lui succéder selon la règle de la primogéniture. Mais, le prince héritier n’était pas catholique. Henri de Navarre devait accepter la dernière règle de dévolution de la Couronne de France et se convertir : « Paris vaut bien une messe ».
La cérémonie du Sacre de Sa majesté le roi Henri IV se déroula dans la majestueuse cathédrale Notre-Dame de Chartres. Mais, contrairement à Louis XVI(2) qui était inaudible lorsqu’il fallut prêter serment de lutter contre les forces centrifuges du chaos, Henri IV, l’ancien membre de la « Religion Prétendument Réformée », le fit entendre clairement : « Je promets au nom de Jésus Christ, au peuple chrétien, qu’en bonne foi je travaillerai selon mon pouvoir à mettre hors de ma terre et juridiction tous les hérétiques déclarés par l’Eglise ».
Malheureusement, quelques années plus tard avec l’Edit de Nantes, il devint, pour les monarchomaques, un relaps. Le 14 mai 1610, Ravaillac l’assassina.

François HotmanDurant les guerres de religion entre 1573 et 1598, les monarchomaques (François Hotman, Théodore de Bèze, Duplessis-Mornay pour les protestants et Jean Boucher, Guillaume Rose pour les catholiques) proclamèrent l’origine contractuelle du pouvoir et l’obligation de respecter la loi divine et le droit naturel. Ils reprirent la théorie de saint Thomas d’Aquin selon laquelle tout pouvoir vient de Dieu. Pour lutter contre le tyrannicide, saint Thomas d’Aquin recommande la prière, l’intervention du pape(3), ou la déposition du roi par un groupe représentatif. Les monarchomaques, quant à eux, affirmèrent qu’il pouvait être assassiné par un héros manifeste envoyé par Dieu. Hostile à la pression de la Sainte Ligue lui « imposant » la règle de la catholicité, Henri III fit assassiner leur chef, le duc de Guise (1588(4). Le moine Jacques Clément lui fera justice et exhala l’âme du roi tyrannique.

C’est sur cette remise en cause du pouvoir monarchique que fleurit le Grand Siècle. La monarchie absolue sera alors « un moyen pour le roi de réaliser le bien commun de son royaume »(5). Michelet, pourtant peu complaisant avec l’Ancienne France, constatait qu’il y avait eu au XVIIème siècle, « le plus complet triomphe de la royauté, le plus parfait accord du peuple en un homme qui se soit trouvé jamais. Richelieu avait brisé les grands et les protestants, la Fronde avait ruiné le Parlement en le faisant connaître. Il ne resta debout sur la France qu’un peuple et un roi. Le premier vécut dans le second ».
Mais, comme le dira le Professeur Jean-Pierre Brancourt lors du prochain colloque « La religion dans la Cité » à la Sorbonne (samedi 29 mai 2010) : « En 1700, Louis XIV écrivait à son petit fils Philippe d’Anjou devenu roi d’Espagne : « écoutez, consultez votre Conseil, mais décidez : Dieu, qui vous a fait roi, vous donnera les lumières qui vous sont nécessaires tant que vous aurez de bonnes intentions ».
Louis XVIMais, le 25 décembre 1792, Louis XVI notait dans son testament politique « Je recommande à mon fils s’il avait le malheur de devenir roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois ». En moins d’un siècle le roi de France, puissant, sûr de lui, et du bien-fondé de son autorité et du soutien accordé par Dieu, s’est métamorphosé en un personnage falot dont l’autorité s’est évaporée et dont l’idéal est de faire « le bonheur des peuples » en appliquant une loi castratrice et coupée de toute référence divine.

La conception du tyrannicide resurgit au XXème siècle dans une Allemagne païenne. Malgré la politique de déchristianisation menée par le régime démocratiquement élu, une résistance d’inspiration chrétienne la releva. Jean-Louis Thiériot(6) dans l’entretien qu’il accorda au Figaro hors-série Opération Walkyrie rappela que « Dans sa jeunesse, Stauffenberg avait été un catholique d’habitude. Confronté à l’horreur du nazisme, il revient à l’éducation religieuse de sa jeunesse. Il consulte les bons auteurs. Sa réflexion sur la guerre juste se nourrit de la lecture de saint Thomas d’Aquin ». Philippe Maxence dans l’Homme Nouveau(7) précisa que la Gestapo avait saisi l’encyclique de Pie XII Mit Brennender Sorge et les sermons du « Lion de Munich », Mgr von Galen, opposant irréductible au nazisme. Avant de commettre l’attentat contre Hitler, suivant l’exemple du roi Charles Ier d’Autriche qui missionna secrètement Sixte et Xavier de Bourbon-Parme d’entreprendre des négociations de Paix avec la France de Clémenceau, le vicomte-colonel Claus von Stauffenberg sollicita le Prince de la Trémoille. Curieusement, au lendemain de son entrevue avec Sir Hamilton, haut dignitaire britannique, le dernier Prince de La Trémoille rendit l’esprit.

Nicolas Chotard

Président des Lys de France
(Lettre LDF du 8 mai 2010)
www.lys-de-france.org


Note (1) : Selon le fameux arrêt de Parlement de Paris du 28 juin 1593 (arrêt Le Maistre), un prince étranger ne peut pas monter sur le trône de France. Cependant, il ne s’agit pas d’une règle de nationalité mais du principe de sanguinité (il faut entendre : être étranger à la famille royale).
(2) : Comme le rappelle si bien Dominique Venner dans La Nouvelle Revue d’Histoire (Janvier-Février 2010) : Concernant le titre de l’ouvrage de Jean de Viguerie, il faut comprendre que cet excellent historien utilisait « roi bienfaisant » de façon très critique. Il visait en effet l’éducation donnée au futur Louis XVI dans l’esprit peu réaliste de Fénelon qui, dans son opposition à Louis XIV, souhaitait que les successeurs de ce dernier aient comme préoccupation dominante d’être « bienfaisants ». Et Viguerie ironise sur ce conseil qui devait coûter si cher au malheureux Louis XVI.
(3) : Les monarchomaques protestants prétendaient que c’était le peuple qui jouait le rôle d’intermédiaire entre Dieu et le roi.
(4) : Son frère, le duc de Mayenne se déclarera Lieutenant Général du Royaume.
(5) : « Les Parlements contre l’absolutisme traditionnel au XVIIIème siècle » Olivier-Martin, Paris, 1997.
(6) : Stauffenberg, Perrin
(7) : N° 1439 du 14 février 2009.

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samedi 8 mai 2010

Le temps venu des idées simples

Expliquer la condition d'honnête homme tient en dix lignes, comprendre la vocation d'un pédophile tient en dix pages. Ainsi des tonnes de livres keynésiens furent-elles nécessaires pour théoriser la perversité des déficits publics. De grands esprits s'y sont mis, de moins grands aussi, mais au bout du tuyau à confiture c'est le gogo citoyen qui choppe le diabète.

François Fillon
Que de fois nous entendîmes le "ça ne peut pas durer" des responsables offusqués par le service dévorant d'une dette abyssale, pour le lendemain voir les mêmes signer un nouvel apaisement des souffrances individuelles à compte public. Il aura fallu que les charognards de la Spéculation, les inquiets des "futures¹", fassent des cercles au-dessus des plus malades pour que nous nous rendions compte que dans ce désert de la soif budgétaire, nous marchions à la mort. Fillon a dit : trois pour cent, max !
Il en manque.

henri emmanuelliLes déficits publics doivent se balancer à zéro. Savez-vous qu'il y a des pays qui vivent sans déficit, parfois même avec de petits excédents budgétaires. Ce sont des pays bizarres où on n'applaudit pas à la "cagnotte" quand un imprévu diminue la perte au contraire d'ici. Ici, des gens cultivés comme le Groucho landais qui sert de lest à la Montgolfière du Nord, se déboutonnent sur les plateaux médiatiques en expliquant l'air avisé qu'il "faut du déficit" pour faire tourner un Etat social-démocrate. Nous le savions bien puisque c'est le régime des clientèles. Mais heureusement, d'autres que nous, éternels contempteurs de la République d'affrontement, viennent vous dire que tout ces billevesées socialistes ou socialisantes sont des conneries. Il était temps.

Alos que faut-il faire ? Ecoutons ces maudits libertariens qui agacent à force d'avoir raison :

Ne pas dépenser plus qu'on ne récolte !

Le taux de prélèvement fiscal des différents Etats qui administrent la France est à un niveau tel qu'on ne peut l'augmenter sans déclarer la soviétisation qui va faire monter les loyers à Coblence, et Fillon a tort de laisser dire que +2% seront nécessaires. Dans une enveloppe globale bloquée, il faut redistribuer l'assiette avec justice. La réforme fiscale tant promise doit être lancée avec des experts étrangers aux intérêts partisans ; mais on ne pourra pas attendre ses décisions, les vautours me semblent un peu plus nombreux déjà dans le ciel que quand j'ai commencé cet article.

La dépense publique doit être réduite, ce qui veut dire en clair que l'Etat doit sonner la retraite sur une ligne régalienne de résistance et rendre aux citoyens l'initiative de s'organiser. Ce ne se fera pas en un an, ni en deux, mais telle est bien la queue de trajectoire, même si beaucoup ne veulent pas croire à la fin de la social-démocratie à crédit et prévoient déjà de nombreuses rogations syndicales.

Toute réforme budgétaire doit commencer par la réduction de gaspillages qui sont toujours un prétexte pour différer les mesures de redressement par les catégories soumises à un audit fiscal. Si l'on veut s'en tenir aux rapports de la Cour des Comptes, on aura du travail pour la décennie.

hotel du département 13
Puis on tape dans la graisse institutionnelle, celle qui ne provient pas d'un affaissement de l'activité de services "payés au mois" mais qui résulte d'un empilage bureaucratique parfois involontaire. C'est de cette réforme institutionnelle qu'un gouvernement tirerait le plus de gloire, mais ses adversaires retranchés dans des emplois surfacturés au contribuable - je pense d'abord aux parlementaires et à l'armée de valets qui les sert - ne pourront être réduits par un assaut frontal, comprenez législatif. Il faudra les attaquer de flanc, en y revenant à plusieurs fois, comme la mer use la digue.

Vient ensuite la réduction du périmètre des prestations sociales, qui sera plus facile à resserrer si on a réussi le travail anti-gaspillage et le dégraissage institutionnel. Faire l'inverse n'a jamais marché. Les quinze dernières années en apportent la preuve tant la situation a empiré à proportion des proclamations de réformes.

les trois petits cochons rosesCommençons par la fraude. Les services contentieux des CAF, par exemple, ont les tiroirs bourrés de dossiers litigieux (polygamie, fraude à l'identité, faux ayant-droits, parfois double inscription, ...) sur lesquels l'ordre est tombé un jour des étages directoriaux de "payer !".
Rouvrons et soldons les dossiers sans mollir, publions-les si ça chouine. Le "pilori" n'est pas inconstitutionnel.

Cessons les allocations aux étrangers non-contribuables sans emploi, et perdons notre vocation universelle à relever la veuve, l'orphelin et les cousins au fond du camion. Tant pis pour notre prestige qui a depuis longtemps disparu. Le pays d'asile est bourré de la cave au grenier jusqu'à ne plus savoir combien nous sommes. Stop ! Travaillons sur l'émigration de départ en même temps que nous canalisons l'immigration d'arrivée. Et, sans rouvrir le chapitre offensif², il y a une guerre de développement à conduire dans les régions du monde les plus pauvres. Pas plus que "ça ne pouvait pas durer" pour la Dette, on ne peut pas les laisser comme ça !

Djamel DebouzzeGénéraliser l'IRPP (impôt direct sur le revenu des personnes physiques) même pour les cotisations modestes, au titre d'impôt civique. Je fais le même aparté qu'il y a deux ans : Djamel Debouzze racontait que ses premiers succès de scène forcément déclarés avaient provoqué un avis d'imposition annuel. Cet avis, le premier jamais tombé dans la boîte à lettres à Trappes, fut fêté dans sa famille comme un ticket gagnant du Loto ; ils émergeaient tous au niveau des contribuables reconnus et quittaient le monde anonyme des zombies. Il ne faut pas avoir peur du civisme fiscal, ça existe.

Restera la Dette, les dettes.
Elle ne se paieront pas par les économies ci-dessus parce chacune d'elles règle un solde, et que l'excédent nécessaire à son remboursement ne sera peut-être jamais obtenu sauf en de rares compartiments budgétaires et pas chaque année.

arrêt-amazoneElles se paieront par un surcroît de travail des producteurs. La glandouille socialiste c'est fini - les condors qui planent - je me disais aussi qu'ils sont plus grands que tout à l'heure - nous font comprendre que nous risquons d'être en défaut sur la dette souveraine si notre environnement économique craque. Mais si nous montrons notre vitalité en affichant un retour aux valeurs du travail (40 heures et 65 ans), alors le message envoyé anticipera un rallye vers un pays enfin gagnant, le nôtre.
Avec plus de charbon en chaudière, nous obtiendrons une croissance durablement maîtrisée sous réserve que ce monde globalisé devienne équitable. Et cette équité est le point important à discuter au G20 ou dans tout autre cercle décisionnel de gouvernements responsables, ceux de pays gérés, par ceux de bouffons³.

En effet, on ne peut retrousser les manches, débarquer le lest du navire, et se faire avoir par plus malin. Il faut des compensations en frontières contre les imports de biens à prix asymétriques, originaires de pays où les producteurs trichent éhontément. Et ne faisons pas une fixation sur la Chine ou la Turquie, mais plutôt sur le staff bruxellois qui a bloqué ces protections à des motifs dogmatiques désuets. Barroso dehors !

chauffe du four sidérurgique

Et l'investissement ?
A la question des investissements publics, on peut répondre que l'Etat ayant réduit son périmètre et sa graisse institutionnelle, ils seront en conséquence moindres et ne devraient être décidés par un futur retour, le ROI. Quel est le ROI (Return On Investment) d'une extension d'un hôtel de ville ? Nul ! Il faut se priver des surnuméraires qui ne peuvent être logés dans les murs actuels. C'est tout un conditionnement mental.
Mais il est des investissements "rentables" même sur invisibles. Une crèche bien tenue libère du temps pour les parents, qui peut être mis à profit (littéralement) et donc taxé. Une digue en Camargue protègera un espace naturel de haute valeur ornithologique qui fera la joie de nombreux visiteurs-consommateurs-contributeurs à la TVA. Etc... et on n'est pas obligé de faire des ponts sans route pour épuiser des crédits annuels d'équipement.

voteuse irlandaiseDans deux ans ou dix ans. Le jour où la situation financière du pays sera rétablie, certes avec des imperfections dues aux complications d'un pays sophistiqué, mais supportables, on pourra faire évoluer le niveau de protection à la demande générale. La voie parlementaire ayant prouvé sa nocivité puisque les titulaires ne travaillent qu'à leur réélection et sont irresponsables des conséquences globales des facilités votées à leur clientèle, on saisira le pays par référendum sur un paquet social de nouvelles mesures qui, si elles accroissent la dépense totale, seront financées par une taxe spécifique inscrite dans le même texte mis au vote des citoyens :
« Il est juste et bon que telle catégorie moins favorisée par la naissance ou le sort soit aidée spécifiquement... La mesure coûtera au budget national tant de millions. Il vous en coûtera personnellement 1% d'augmentation de la CSG. Votez !»

Ainsi les "pourfendeurs de l'ultralibéralisme" peuvent comprendre maintenant à quoi sert la Spéculation internationale. Elle remplace la crainte du diable et ses marmites fumantes. Sans elle il n'y a pas de vertu. Au final, c'est assez terrible de devoir corriger les Etats comme des gamins polissons.

On fera son profit des études publiées sur les sites suivants :
. Cercle Frédéric Bastiat
. Institut Turgot
. Le Québécois Libre
. Taking Hayek Seriously
. Ludwig von Mises Institute



Note (1): les futures sont les contrats marchandises ou valeurs débouclés à terme qui anticipent un besoin ou un écart de prix. Les plus gros marchés de "futures" sont le NYMEX de New York, propriété du Chicago Mercantile Exchange, le London Metal Exchange et le TOCOM, Tokyo Mercantile Exchange.
Note (2): la TICAD, les EUA et "forcer l'Afrique". Plus en cliquant sur le tag "Afrique" en sidebar.
Note (3): que fait le 20ème, la Commission bruxelloise, dans le schmilblick ?

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samedi 1 mai 2010

Jehanethon de l'Artilleur (mis à jour)

Le royco-marchant peut dès à présent commencer sa cure de ginseng car le Jehanethon 2010 sera particulièrement chargée cette année à Paris. C'est une affaire de trente-trois heures de rang plus les délais d'approche pour ceux qui ne résident pas intra muros. Autant dire qu'il faudra une résistance de légionnaire kolwézien.

8 mai 13h

Banquet de l'Action Française

9 mai 9h

Gerbes du GAR aux Pyramides

9 mai 9h30

Gerbes RN et FRIF aux Pyramides

9 mai 9h30

Cortège AF de La Madeleine

9 mai 15h

Rassemblement à Saint-Augustin

9 mai 19h30

Banquet des Amitiés Françaises


SAMEDI 8 MAI - 65°VICTOIRE DES ALLIES SUR LE III° REICH
On peut aller le matin à l'Etoile huer le IV° et ses alliés hongrois.

13HEURES AU PERE LOUIS


Banquet des Amis de l'Action Française
organisé par le Centre Royaliste d'Action Française en présence des pontes de l'association et des journalistes de l'AF2000.

affiche bleue banquet AF
Faites votre premier chèque de 35 euros comme indiqué sur l'affiche, aujourd'hui.

Quartier libre vers 18 heures pour la tournée des ducs
HARRY's BAR au Sank Roo Doe Noo jusqu'à minuit
Comptez 40 euros en serrant sur le blue lagoon à quatre pailles pour deux
De minuit à l'aube, ZAMAN CAFE au 49 Rue de Ponthieu.
Papotage avec les footballeurs, consommations entraînées, compter 60 euros pour ne pas faire peigne-cul la fleurdelis à la boutonnière. Les soins personnalisés sont en sus, on peut négocier à partir de 150 dollars si on prend la moche.


DIMANCHE 9 MAI - FETE DE LA PUCELLE D'ORLEANS

Dès 8 HEURES, marché Saint-Honoré, rince-gueule au Fernet-Branca sur le chemin des Pyramides (5€)

9HEURES PILE - PREMIER RASSEMBLEMENT AUX PYRAMIDES
Dépôt de gerbes bannières au vent, au son de la cornemuse écossaise en souvenir de la journée des Harengs (12/2/29).

tract du GAR
Laisser la moitié de soi-même (venir donc accompagné d'une moitié et de son pliant) au pied de la statue équestre des Pyramides pour s'incliner à 9h30 sur les gerbes de la Restauration Nationale et de la Fédération Royaliste d'Ile de France. Oxygénation de l'autre moitié : ne pas traîner pour remonter la rue de Rivoli puis la rue Royale au pas chasseur de 120.

09HEURES20 - RALLYE VERS LA MADELEINE POUR FORMER LE CORTEGE ROYALISTE OFFICIEL D'ACTION FRANCAISE
Ne pas traîner non plus pour éviter de rester dans la manifestation des "Rats Noirs" de la Résistance Nationale (GUD etc...) qui ne démarrera qu'à 10 heures 30 comme indiqué par les occidentés sur les fora.
Dépliez la canne-épée que vous aviez cachée derrière un pilier de l'église la veille au soir, si vous en avez trouvé un.
9HEURES30 - Départ du cortège AF vers les Pyramides, espacement 150, pas boudin à 88.
Se laisser guider, même bourré, je peux le faire.

Arrivée au pied de la statue de sainte Jeanne d'Arc plaquée or.
Récupérer le pliant et vérifier que les fleurs et couronnes de tout à l'heure n'ont pas été piquées par les racailles du 1er arrondissement. Discours convenus, résister à l'envie de s'asseoir sur la canne. Nous étions là, nous sommes là, nous serons là. C'est un marqueur important dans la vie du royco et ça ne mange pas de pain

affiche du CRAF
11HEURES - Quart d'heure convivial annuel. Concours d'épitaphes pour les chers disparus. Bonnes résolutions. A tout à l'heure, à tout à l'heure, à tout à l'heure.
Dispersion puis direction le MacDo.
Double Cheese, Double frite, Coca double !

15HEURES - RALLYE VERS SAINT AUGUSTIN POUR CELEBRER LA DELIVRANCE DU ROYAUME PAR LES CATHOLIQUES EN COLERE

tract civitas



A-t-on prévu de brûler l'union jack avant dispersion pour attirer les caméras de CNN ?
On me dit dans l’oreillette que les vrais drapeaux rosbif à la croix rouge de saint George sont difficiles à trouver à Paris en dehors des matches de rugby.

19HEURES - RETRAITE EN BON ORDRE VERS LA TAVERNE DE MAITRE KANTER


DINER DES AMITIES FRANCAISES DE L'INSTITUT CIVITAS

Apéritif à 19:30

Carte du jour

***

CHOUCROUTE de la brasserie
FAUX FILET béarnaise » purée maison «
TARTIFLETTE au REBLOCHON sur salade verte
RAIE AUX CAPRES beurre noisette

***

CRÈME brulée caramélisée
MOUSSE au chocolat maison
ILE flottante aux amandes caramélisées
TARTE du « moment »

***

Café
Boissons comprises :
- 25 cl Kanterbrau ou 1/2 d'eau minérale ou
- 25 cl de vin de pays ( blanc, rouge ou rosé )

 



Réservation et règlement obligatoires avant le 31 avril minuit, le cachet de la Poste du Louvre faisant foi. Faites votre second chèque de soutien de 25€ – et envoyez-le à CIVITAS, 17 rue des Chasseurs, 95100 Argenteuil

Le comité de parrainage est très fourni :
Jeanne SMITS (Présent), Michel FROMENTOUX (AF2OOO), Jean de VIGUERIE, Jean MADIRAN, Pierre SIDOS, Pierre BERNARD (Alliance Royale), Daniel HAMICHE (Riposte Catholique), Thibaud COUPRY (e-Deo.info), Michel JANVA (Salon Beige), Xavier ARNAUD (Forum Catholique),Yvan BENEDETTI (Droite Ligne), André GANDILLON (Militant)... tous parleront lors du dîner.

Adieux aux armes vers 22 heures
.
Aqua Selzer. Bise au nounours, bonne nuit.



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Coup de lampe de poche :
Cette année, les mouvements nationaux font un effort pour faire masse. Il faut espérer que les princes s'y montreront, si d'ici là le nuage de cendres s’est dispersé.

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