Avertissement: Le régime dont il est question ici, est la démocratie d'étage national. Nous ne traitons pas des républiques communales que
nous appelons de nos vœux. Vu le confinement volontaire, ce billet est atrocement long, mais le rédacteur a multiplié les intertitres permettant de faire des sauts. Bonne lecture.
« La démocratie est le pire des régimes, à l'exclusion de tous les autres » disait Winston Churchill, battu aux élections après qu'il eut gagné la guerre. Il signifiait par là que si les principes démocratiques sont inexpugnables de l'esprit moderne (et
Slate nous donne son discours aux Communes du 11 novembre 1947), c'est leur mise en application dans le jeu partisan qui ruine le concept. Si chez nous, la Quatrième République est allée jusqu'au bout du projet pour finalement en mourir, la Cinquième a reconstruit un régime viable en
trafiquant les scrutins au motif sacré de majorité. Expliquer à un étranger notre mode de scrutin législatif ou communal est une sacré partie de rires, qui se termine toujours par la même question : « et vous avez accepté ça ? ». Ainsi pour éviter le chahut à la Chambre basse, on accepte le chahut en ville puisqu'une fraction importante de l'électorat n'est pas représentée dans l'enceinte souveraine (ou qui le devrait). On reparle aujourd'hui de scrutin proportionnel pour faire entrer les
abstentionistes au parlement dans une logique de négociation entre partis politiques, une promesse de campagne de Macron à Bayrou, et comme à chaque fois, tous les prétextes seront bons pour protéger la carrière des "sortants" du bolchevisme (60 députés LFi) et du fachisme (80 députés RN) ! Quant à réduire le nombre de sièges, n'y pensez même pas, c'était pour amuser les croyants. Jusqu'ici le pays s'est accommodé de sa démocratie latine, plus discrètement corrompue que ses soeurs méridionales, mais bien pourrie quand même, sauf que les défis qui montent à l'horizon du monde vont évacuer ce régime politique pour la bonne raison qu'il est incapable de les affronter. Ce n'est pas moi qui le dit, mais des gens hors-champ comme Jean-Marc Jancovici, qui dénonce le ressort essentiellement courtermiste du modèle et par là sa totale inadaptation. Darwinisme ? A voir l'évolution de toutes les
démocraties de la planète qui dérivent vers l'illibéralisme, on peut se demander si un processus d'extinction du modèle westminstérien n'est pas enclanché.
Il est intéressant de l'entendre répondre à Natacha Polony,
dans un entretien récent, qu'il sèche sur le régime idéal tout autant qu'il ne perdra pas de temps à l'imaginer, mais que par contre, c'est le chemin des améliorations du modèle en cour qui l'intéresse, si les enjeux sont établis et acceptés. Dit en passant, il ne fait aucune confiance à la classe politique aux affaires, composée d'ignorants. L'exercice de style aujourd'hui est de débroussailler ce chemin, sans chercher une queue de trajectoire plus qu'une autre. Commençons par les défis identifiés. Ils sont au nombre de deux, qui en déclenchent bien d'autres chacun ;
le dérèglement climatique et
la mondialisation des empires. Il est évident que les deux défis ne peuvent être affrontés que dans une perspective de temps long. La démocratie et son avatar obligé, la démagogie, sont antinomiques du temps long, induisent le populisme, nouvel opium du peuple qui le détourne des dangers grossissants. Commençons par le plus facile.
La mondialisation impériale
Quand le GATT* a été transformé en Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, les empires existants (USA) et en reconstruction (Fédération russe, Chine populaire) étaient d'abord des territoires promis au libre-échange dont le développement était assuré par l'accès au marché mondial. L'Europe occidentale n'était alors qu'un Marché commun réglé entre douze Etats par le traité de Maastricht, renforcés de l'Autriche, de la Finlande et de la Suède. Mais à l'avènement d'autocrates au chauvinisme exacerbé à Moscou et à Pékin, les empires en développement sont devenus des
rivaux systémiques pour la seule raison que
notre modèle libertaire menace leurs dirigeants. Ce cabrage pose de sérieux problèmes non seulement à l'Occident mais à tout ce qui n'est pas eux ! Le tableau sera pendu au mur de nos soucis aussi longtemps que vivront les deux hêgemôns, Poutine et Xi.
* General Agreement on Tariffs & Trade
Contrairement à une perception répandue dans les états-majors atlantiques, la Russie de Poutine n'est pas une menace métallique directe. Il est plus que probable que la clique du Kremlin ne s'aventurera pas au-delà du glacis impérial historique de la Russie ; mais qu'elle prendra tout prétexte, absolument tous, pour désorganiser l'Occident jusqu'au plus complet désordre. Plus que les missiles ou les chars, ce sont les armes cybernétiques qui sont utilisées et parfois les procédés classiques du KGB jamais mort, qui tue par le poison, l'accident sur la voie publique, la chute du balcon etc. L'Allemagne contemple effarée le renforcement spectaculaire des effectifs de la chaîne Russia-Today Deutschland à l'approche des élections de l'automne 2021. Géographiquement, le Kremlin est contenu à l'ouest par l'hostilité grandissante des nations contiguës - je parle des peuples - qui font écho au tapage que le peuple russe maintient depuis un moment déjà, surtout depuis le retour et l'emprisonnement de Navalny. A l'est, c'est bloqué, l'empire chinois peut se retourner contre la Russie à tout moment s'il a besoin des ressources sibériennes, comme il le fait en Mongolie extérieure. Et la revendication historique sur la rive droite de l'Amour n'est pas éteinte.
Poutine, incapable de développer la Russie à partir des atouts considérables qu'elle possède, est un tacticien qui fonctionne au culot sur un logiciel de force, mais pas un stratège ! La menace russe cessera avec lui, comme la résistance russe à la pression chinoise d'ailleurs. En attendant nous devons agir sur le seul levier actif, la force, et donc accroître nos moyens militaires dans le but de les montrer plus que de s'en servir. Pour la France, cela demande que les programmes d'équipement soient respectés par les lois budgétaires de mobilisation des tranches, ce qui n'est jamais arrivé puisque clientélisme et courtermisme sont les deux mamelles de la démocratie française. Sortir le budget de la Défense de la sphère publique pour l'insérer dans un domaine régalien détaché ? C'est juste une piste.
Il n'en va pas de même du dictateur chinois. Le coup d'Etat permanent, c'est au niveau du bureau politique de Zhongnanhaï. L'alternance, qui prévalait jusqu'ici et permettait des corrections de trajectoire exigées soit par la situation intérieure, soit par les réactions étrangères (surtout économiques) est abolie au profit d'une marche en avant que rien n'arrêtera et qui doit atteindre tout l'espace sinisé de l'ancien Empire du Milieu en 2048, pour le centenaire de la République populaire de Chine. La menace n'est pas virtuelle. Si la Russie n'a pas de routes de la soie, si elle ne fabrique pas de composants indispensables à l'industrie mondiale, si elle ne maîtrise pas les process complexes sauf ceux qu'elle emploie dans son propre réarmement, la Chine populaire dispose en revanche d'une force de frappe économique qu'elle utilise dans sa diplomatie à la moindre contradiction. L'Australie (charbon...) et Taïwan (ananas...) en font les frais aujourd'hui, mais ce ne sont que des avertissements à l'attention de voisins récalcitrants demain. Elle a montré qu'elle était capable de suborner une majorité de pays islamiques pour la soutenir dans sa
gestion des irrédentistes ouighours.
A côté de la machine économique, elle fait tourner une véritable machine de guerre ouverte dont elle menace n'importe qui, à commencer par Taïwan qui ne lui a rien fait
(au contraire même, vu les investissements massifs de l'île dur le continent) et surtout qui ne lui a jamais appartenu. Elle piétine au su de tous le peu de démocratie hongkongaise que les accords anglo-chinois de rétrocession avaient maintenu (pour cinquante ans) et attend les remontrances étrangères avec morgue. Elle promène l'escadre en mer de Chine pour narguer tous ses voisins qui (sauf le Cambodge de Hun Sen) la prennent pour un prédateur pervers narcissique. Aller taper dans des chalutiers indonésiens devant l'archipel des Natuna montre une volonté d'humilier gratuitement une thalassocratie majeure comme l'Indonésie, qu'elle est par ailleurs incapable de vaincre en l'état (prendre une carte).
Cette menace chinoise ne peut non plus être affrontée chez nous par des mesures ponctuelles, de circonstances, d'autant que la part communautaire des relations est grande et dominée par l'Allemagne. On a besoin de temps pour défaire une à une les ventouses de la pieuvre chinoise sur l'Europe, puisque une guerre est impossible. C'est exactement le contraire que fait la Commission germano-européenne qui signe les nouveaux accords de Munich afin de sauver les intérêts chinois de l'industrie allemande (sous-traitance eurorientale comprise), interêts qui sont primordiaux pour Berlin. Je ne vois aucun personnage de notre belle démocratie capable de mettre en œuvre une réplique intelligente à vingt ans de vue. Y penser, peut-être, le faire, non ! Notre démocratie nous mène à la soumission.
Le dérèglement climatique
L'autre défi, bien plus conséquent, est le dérèglement climatique. On pourrait faire le tour de la question en une seule phrase : l'inertie climatique (où les jours se comptent en lustres) convoque le temps long ! Les
extravagances de la grande révolution industrielle ne seront digérées par la planète que dans mille ans. Mais nous devons agir aujourd'hui pour contrer les effets de notre impact dans un futur que ne verront pas ceux qui décident aujourd'hui. Connaissez-vous un politique capable de voter des mesures de restrictions sévères pour améliorer les conditions de l'espèce à l'échéance de deux cents ans ? Dans le panier actuel, ça n'existe pas. Entretemps, des calamités naturelles vont survenir, plus fréquemment disent les savants, comme le blizzard texan descendu de l'arctique, les grandes sécheresses ici, les déluges là, la fonte des glaciers polaires, et l'ouragan partout : Yasa, premier cyclone extrême de la saison 2020-21 avec des vents moyens de 260km/h et des rafales à 345km/h (trois cent quarante-cinq) le 17 décembre aux Fidji. Niran à 220km/h n'était pas mal non plus en Nouvelle Calédonie le 5 mars. La France qui a connu de beaux phénomènes en 1999 (Lothar) et en 2010 (Xynthia) va repasser à la caisse cette année, puisque nous avons essuyé quarante tempêtes majeures en quarante ans. Nous avons vu en Europe des villes éloignées de toute rivière, noyées carrément par une pluie de mousson. Les océans montent inexorablement, des îles étrecissent, des gens partent, les migrations climatiques sont en marche.
Puisqu'il n'y a pas d'autre remède (s'il guérit encore !) que la diminution de l'empreinte humaine et mécanique sur la planète, sont convoquées au berceau des générations montantes les fées Carabosse de la décroissance dans une entropie générale appauvrissant les actifs en supprimant les avancées sociales, plans de carrière, avancement à l'ancienneté
(la production diminuera plus vite que la population) et en faisant exploser tous les schémas Ponzi de pensions des inactifs. Tous les gens en souffriront sauf quelques
happy few qui seront bientôt accrochés aux lanternes pour se passer les nerfs ! Ce n'est certainement pas sous un régime démocratique, même du modèle représentatif assagi, que quelque chose sera entrepris pour
sauver le monde. Et ces défis climatiques sont autrement plus dangereux que la mondialisation impériale dont nous parlions plus haut. A la réserve près qu'un pouvoir d'autorité compris et approuvé semblera mieux à même de gérer par exemple la consommation générale, la production d'énergie et la démographie.
Quels seraient les chemins à prendre pour aboutir à un régime politique capable de gérer les crises futures ?
Si la démocratie n'est pas la solution, elle fait partie du schéma mental de tous les humains depuis qu'ils l'associent sans hésitation aux libertés individuelles, à tel point que liberté et démocratie sont synonymes. En foi de quoi, les apparences de la démocratie doivent être maintenues. Ce n'est pas un concept nouveau. Les parlements des nations européennes décident à la marge, les intentions et les mesures d'ensembles sont prises par les institutions européennes. Mais tant que le cirque parlementaire peut se produire, tout va bien. Continuons donc à élire des représentants que nous chargerons de régler des problèmes sociétaux, des soucis culturels et finalement les effets des décisions prisent sans leur consentement explicite. Afin que nul ne se sente laissé sur le bord du chemin, la proportionnelle intégrale (conscription départementale) sera instituée et les politiques passeront du temps à monter des coalitions de rencontre laissant les vrais décideurs suivre leur idée.
La revendication démocratique répondue, il s'agira de prendre le taureau par les cornes sur le reste :
décroissance, défense, sûreté du territoire, relocalisations, contrôle des flux migratoires, écologie des territoires, productions agricoles, numérisation des process, communications, santé publique, recherche et développement... dans le seul but d'arrêter l'expansion de notre empreinte écologique avant de la réduire. Le plus simple serait d'extraire déjà de la
dispute démocratique les fonctions indiscutablement régaliennes comme la sécurité, la sûreté intérieure, la justice haute et les affaires étrangères, afin d'avoir un continuum de l'Etat essentiel dans la tempête, sans lequel rien ne sera possible. La monnaie est un autre sujet qui ne peut se traiter (une autre fois) sans croiser le possible et le principe.
Ceci acquis, comment réduire l'empreinte ? Jean-Marc Jancovici donne sa langue au chat. A moins que la solution soit "indicible". Deux questions se bousculent déjà pour cadrer ce chapitre : les limites praticables de la zone d'effort d'une part, le processus permettant de stopper l'écart des conditions d'existence - la dérive des incontinents - pour enclencher l'entropie générale. Pour faire simple, à défaut d'être capable de faire compliqué, il s'agit pour la nation de sortir progressivement de la société de consommation. Vivre
moins bien mais mieux tout en réduisant les inégalités ! Entrent en jeu l'écologie générale, le localisme, la sobriété énergétique et même une transition alimentaire vers des produits moins nocifs pour l'environnement. Il y a des tonnes d'études en ligne sur ces sujets.
Pareille politique suscitera immédiatement l'hostilité de trois groupes, les consommateurs compulsifs (nous le sommes tous un peu), les producteurs de biens (ouvriers compris), les publicistes (jusqu'aux GAFA). La pédagogie, l'appel à l'intelligence de chacun ne suffira pas. Quel que soit le chemin choisi vers un consensus, propagande, assises démocratiques, états-généraux (pourquoi pas ?), on n'évitera pas la contrainte. Il faudra dès lors inventer un régime capable de la gérer sans détruire la nation. Même si l'empirisme organisateur est un logiciel puissant, l'évolution du monde dans les cinquante dernières années amoindrit l'intérêt des expériences passées, maints exemples présents le démontrent. Pourtant des QI exceptionnels ou des majors de Polytechnique comme Jacques Attali l'utilisent encore sans le nommer (bien qu'il en connaisse tous les rouages d'origine) dans son dernier opus,
Histoire des médias (lecture recommandée). Sans faire table rase du passé, le monde quotidien de demain sera à inventer, ou découvrir si l'on préfère. Le pronostic du Piéton est que nous n'échapperons pas à un régime autoritaire tant les défis précités sont grands, et que la seule précaution qu'il voit pour le moment serait d'en remettre les clés à quelqu'un qui soit sans discussion au niveau exigé de l'emploi, entouré de gens intelligents, connaissant bien leur domaine d'action. Evidemment, il ne suffira pas d'avoir fait l'ENA et d'avoir pantouflé ensuite dans les cours de contrôle, les cabinets ministériels ou préfectoraux. Nous aurons besoin de gens venant des sciences exactes, capables de trier et juger l'information en fonction de la queue de trajectoire, et pas en fonction des effets de popularité ou du raccord aux principes obsolètes de la démocratie de croisière. Autant dire que la classe politique sera barrée du pouvoir effectif, cantonée à la dispute démocratique sur le domaine public qui restera de la compétence d'un parlement, en espérant que le domaine privé s'en sera déjà échappé pour s'adapter naturellement au paradigme nouveau. Les politiques seront le quatrième groupe d'hostilité à la réforme de notre société puisqu'ils en seront exclus. Reste maintenant à définir la zone d'effort.
Avec quels pays collaborer ? L'urgence !
Idéalement, cette régression de l'empreinte écologique de notre société devrait être menée de concert avec nos voisins pour amortir les à-coups et prévenir les tentations de dumping en tout genre. Sans préjuger de la prise de conscience chez les vingt-sept pays de l'Union européenne, plus celle des pays associés comme la Suisse et la Norvège, il semble difficile de réussir l'entropie générale de nos sociétés dans le cadre européen. Le seul succès obtenu à vingt-sept récemment est la punition du Royaume-Uni se séparant du continent. Plutôt que de décider comme on a l'habitude de le faire en petit comité qui? est "capable" et qui? ne l'est pas, il serait plus efficace d'appeler à candidature les pays qui souhaiteraient suivre ce chemin de la décroissance contrôlée, après en avoir diffusé les contraintes irrévocables. On pourrait parfaitement dédoubler cet appel sur les deux grands défis que nous avons identifiés en formant un groupe de pays solidaires dans l'affrontement à la mondialisation impériale et un autre groupe pour lutter concrètement contre le dérèglement climatique. Reste la quatrième dimension, tic-tac.
Entre ceux qui disent que c'est trop tard et ceux qui soutiennent que ça finira bien par s'arranger, nous avons choisi d'entendre Jean-Marc Jancovici (
sur BSmart TV par exemple). C'est clair, l'Accord de Paris est dans le rouge. Malgré l'agitation médiatique à éclipse des pouvoirs publics chez les nations conscientes de l'enjeu, la limite des 2°C à ne pas franchir, limite acceptée par la science responsable, avance vers nous chaque jour un peu plus, signifiant par là que les calamités annoncées ne seront au mieux que retardées, voire imparables. Lors de la COP 21, il avait été convenu que pour un "budget carbone" prévisible de 41 gigatonnes annuel, la corrélation entre les émissions supplémentaires de CO² et la hausse des températures indiquait qu'en quinze ans, on dépasserait la moitié des quantités nécessaires pour atteindre les fameux 2 degrés Celsius ! C'était en 2015. Il nous reste neuf ans pour passer ce cap puisque rien de sérieux n'est encore fait à la mesure du problème. Nous saurons donc en 2030 que les 2°C sont inéluctables. La hausse est-elle irréversible après 2030 si nous restons à contempler le désastre annoncé avec pour toute action la tenue de conférences, l'écriture d'articles et de podcasts ? Des gens peu soupçonnables de complot le croient. Peut-être alors que les inconvénients visibles du futur proche l'emporteront sur la politique politicienne, à moins que d'ici là les populations enfin réveillées n'aient pendu la classe politique aux réverbères pour appeler le dictateur romain qui les sortira du bouillon.
Liens en clair utilisés dans cet article:
- Républiques : https://royalartillerie.blogspot.com/2017/03/libert-basses-et-franchises-municipales.html
- Churchill : http://www.slate.fr/story/117949/churchill-democratie-valls
- Jancovici/Marianne : https://youtu.be/WOd9hVICzBg
- Météo bulles : http://tempetes.meteo.fr/spip.php?article195
- Jancovici/BSmart : https://youtu.be/QrATizaiuLM