Entre Allemands et Français on attendait le clash depuis 2017, depuis l'arrivée d'un ado pas fini aux affaires, qui portait le projet d'un majorat français de l'Europe institutionnelle, malheureusement pour lui divisée entre Europe rieuse et Europe sérieuse ©RA. Après les premières rebuffades, conduites par le monacal premier ministre du roi des Bas Pays, notre sémillant vroum vroum carressa l'idée de faire la reine des gitans en chargeant dans le char à bœufs nos sœurs latines, oubliant parfois qu'elles au moins, avaient l'ambition de rejoindre un jour l'Europe sérieuse quand nos rêves d'empire au pied petit enflaient à mesure que se creusaient nos déficits en tous domaines sans exception y compris... dans les munitions de guerre !
Ainsi donc, le roi Olaf de Hambourg, présentement chancelier du IVè Reich, Scholz pour ne pas le nommer, a mis au panier la proposition française de capping européen du prix du gaz, formant avec le Danemark et les Pays-Bas une sorte de front du refus des "exigences" françaises lors du dernier Conseil des présidents. Il n'en fallait pas plus à M. Macron pour brandir bien haut le roman du couple franco-allemand, l'amitié incassable et le traité de l'Elysée dont il faut fêter l'anniversaire bientôt, le moteur européen et tout le diable son train, sauf que depuis Angela Merkel, l'Allemagne ne connaît pas de couple franco-allemand (germano-français peut-être et encore) et le Reich gère ses intérêts propes en activant quand c'est nécessaire la poulie de la Commission européenne où gouverne son ancienne ministre de la Défense fédérale. Ursula von der Leyen n'a pas mis les réquisitions françaises à l'agenda. Et si la péninsule ibérique a adopté le capping du gaz, nul ne voit pourquoi les vingt-cinq autres pays de l'Union devraient adopter chacun les mêmes mesures dans un projet de monopole énergétique bruxellois qui ne dit pas son nom. On en revient toujours au tropisme européen de M. Macron qui croit résoudre les problèmes franco-français en les portant à l'étage européen ! C'est pour lui plus facile que de se s'atteler au nettoyage des écuries d'Augias tel qu'est devenu l'Etat français où la merde est à hauteur d'homme, allégorie scatologique désignant le niveau de la dette rapportée au PIB.
Qui a vécu parmi eux, qui a travaillé avec eux sait que jamais les Allemands n'accepteront d'être les seconds de quelqu'un en Europe. Le "couple" est une supercherie à la gloire du général de Gaulle, qui fut adoptée par ses successeurs, Giscard d'Estaing en tête, comme un talisman préservant la France du déclin. Il n'a pas suffi, la pourriture intellectuelle des mœurs politiques françaises a emporté la vigne après le vin, et le plan de participation à la mondialisation heureuse s'est fracassé sur les autocraties qui n'en veulent prendre que les bénéfices sans les contraintes démocratiques. Ce qui fait que, rejetés de la mondialisation par le Covid chinois et la guerre russe, nous sommes à poil. L'Allemagne plus que nous ! Mais eux ont encore de l'argent, une vraie industrie qui continue d'investir en Chine populaire et l'esprit hégémonique que nous avons perdu ; à part l'exception culturelle française des sous-produits du ministère ad hoc qui nous servaient de ticket d'entrée dans des économies solvables, et que nous cultivons toujours. C'est fini.
Les problèmes du chancelier Scholz sont si lourds qu'il ne peut pas s'encombrer des conseils vaseux de notre gentil monsieur Macron, incapable de gérer chez lui mais qui veut gérer les autres, et toute la question pour la suite est de savoir si lors de la rencontre de mercredi prochain à l'Elysée, le chancelier va le dire en face ou simplement le laisser comprendre. Son air chaffouin présage une apparente retenue qui ne changera rien à la conviction de fond : cette France que l'Allemagne a battu à plate couture en 1940, usurpe une position de commandeur moral qu'elle est bien incapable de tenir en l'état de faillite du logiciel socio-économique national, et qu'au final, elle est du lest pour le redressement allemand. D'ailleurs, lors de sa conférence de presse d'hier après-midi à Bruxelles, notre leader moumouté parlait au nom du couple, donc au nom de l'Allemagne, ce qui est quand même fort prétentieux. Au milieu des difficultés, l'Allemagne ne s'encombrera pas des "collaborations" plus ou moins obligées avec la France. On le voit déjà sur l'avion du futur et le superchar de combat. Dans d'autres chapitres, elle a choisi soit l'Amérique (F35, Poseidon, Chinook), soit la coopération de pays de l'est et du nord comme dans l'European Sky Shield. Ça ne trompe pas. Mais l'admettre à Paris acterait un revers stratégique sévère que rien ne compensera dès lors que les deux plus fortes armées du futur européen seront l'allemande et la polonaise avec l'ukrainienne bientôt. Autant dire que si une défense continentale européenne devait naître un jour, elle ne pivoterait pas sur un axe français.
PS: J'ai le sentiment que les élites économiques et politiques allemandes - surtout celles du SPD - pensent que l'Allemagne seule aurait pu s'entendre avec Poutine avant que les choses ne dégénèrent à la frontière ukrainienne. La première réaction de Scholz à l'invasion russe fut de déclarer que jamais des canons allemands ne tireraient à nouveau sur les Russes par respect de la tragédie historique de la seconde guerre mondiale. La réaction surprenante du chancelier de lancer un plan de réarmement de cent milliards d'euros participe de cet inconfort en valorisant les moyens de décider plus tard, seuls !
Ainsi donc, le roi Olaf de Hambourg, présentement chancelier du IVè Reich, Scholz pour ne pas le nommer, a mis au panier la proposition française de capping européen du prix du gaz, formant avec le Danemark et les Pays-Bas une sorte de front du refus des "exigences" françaises lors du dernier Conseil des présidents. Il n'en fallait pas plus à M. Macron pour brandir bien haut le roman du couple franco-allemand, l'amitié incassable et le traité de l'Elysée dont il faut fêter l'anniversaire bientôt, le moteur européen et tout le diable son train, sauf que depuis Angela Merkel, l'Allemagne ne connaît pas de couple franco-allemand (germano-français peut-être et encore) et le Reich gère ses intérêts propes en activant quand c'est nécessaire la poulie de la Commission européenne où gouverne son ancienne ministre de la Défense fédérale. Ursula von der Leyen n'a pas mis les réquisitions françaises à l'agenda. Et si la péninsule ibérique a adopté le capping du gaz, nul ne voit pourquoi les vingt-cinq autres pays de l'Union devraient adopter chacun les mêmes mesures dans un projet de monopole énergétique bruxellois qui ne dit pas son nom. On en revient toujours au tropisme européen de M. Macron qui croit résoudre les problèmes franco-français en les portant à l'étage européen ! C'est pour lui plus facile que de se s'atteler au nettoyage des écuries d'Augias tel qu'est devenu l'Etat français où la merde est à hauteur d'homme, allégorie scatologique désignant le niveau de la dette rapportée au PIB.
Qui a vécu parmi eux, qui a travaillé avec eux sait que jamais les Allemands n'accepteront d'être les seconds de quelqu'un en Europe. Le "couple" est une supercherie à la gloire du général de Gaulle, qui fut adoptée par ses successeurs, Giscard d'Estaing en tête, comme un talisman préservant la France du déclin. Il n'a pas suffi, la pourriture intellectuelle des mœurs politiques françaises a emporté la vigne après le vin, et le plan de participation à la mondialisation heureuse s'est fracassé sur les autocraties qui n'en veulent prendre que les bénéfices sans les contraintes démocratiques. Ce qui fait que, rejetés de la mondialisation par le Covid chinois et la guerre russe, nous sommes à poil. L'Allemagne plus que nous ! Mais eux ont encore de l'argent, une vraie industrie qui continue d'investir en Chine populaire et l'esprit hégémonique que nous avons perdu ; à part l'exception culturelle française des sous-produits du ministère ad hoc qui nous servaient de ticket d'entrée dans des économies solvables, et que nous cultivons toujours. C'est fini.
Les problèmes du chancelier Scholz sont si lourds qu'il ne peut pas s'encombrer des conseils vaseux de notre gentil monsieur Macron, incapable de gérer chez lui mais qui veut gérer les autres, et toute la question pour la suite est de savoir si lors de la rencontre de mercredi prochain à l'Elysée, le chancelier va le dire en face ou simplement le laisser comprendre. Son air chaffouin présage une apparente retenue qui ne changera rien à la conviction de fond : cette France que l'Allemagne a battu à plate couture en 1940, usurpe une position de commandeur moral qu'elle est bien incapable de tenir en l'état de faillite du logiciel socio-économique national, et qu'au final, elle est du lest pour le redressement allemand. D'ailleurs, lors de sa conférence de presse d'hier après-midi à Bruxelles, notre leader moumouté parlait au nom du couple, donc au nom de l'Allemagne, ce qui est quand même fort prétentieux. Au milieu des difficultés, l'Allemagne ne s'encombrera pas des "collaborations" plus ou moins obligées avec la France. On le voit déjà sur l'avion du futur et le superchar de combat. Dans d'autres chapitres, elle a choisi soit l'Amérique (F35, Poseidon, Chinook), soit la coopération de pays de l'est et du nord comme dans l'European Sky Shield. Ça ne trompe pas. Mais l'admettre à Paris acterait un revers stratégique sévère que rien ne compensera dès lors que les deux plus fortes armées du futur européen seront l'allemande et la polonaise avec l'ukrainienne bientôt. Autant dire que si une défense continentale européenne devait naître un jour, elle ne pivoterait pas sur un axe français.
PS: J'ai le sentiment que les élites économiques et politiques allemandes - surtout celles du SPD - pensent que l'Allemagne seule aurait pu s'entendre avec Poutine avant que les choses ne dégénèrent à la frontière ukrainienne. La première réaction de Scholz à l'invasion russe fut de déclarer que jamais des canons allemands ne tireraient à nouveau sur les Russes par respect de la tragédie historique de la seconde guerre mondiale. La réaction surprenante du chancelier de lancer un plan de réarmement de cent milliards d'euros participe de cet inconfort en valorisant les moyens de décider plus tard, seuls !