L'après-guerre se dessine au ministère des affaires étrangères chinois, qui teste plusieurs scenarii dans la communauté et diapora chinoises, et dont le plus élaboré vient de m'être traduit ce matin. Il date du 29 janvier et se base sur la dislocation de la Fédération de Russie que certains ici refusent, redoutent voire appellent de leurs vœux comme le belliciste Piéton du roi.
Voici le scenario :
Le gouvernement de Poutine est chassé de Moscou, soit par une guerre civile intérieure, soit par l'écrasement des armées russes sur leurs frontières occidentales. Il passe l'Oural et s'enfonce en Sibérie jusqu'à l'extrême-orient russe, hors d'atteinte des armées de l'OTAN. Les débris de l'armée de Poutine ne suffisant pas à sa sécurité, il appelle (ou on lui suggère fortement d'appeler) la Chine populaire à son secours, laquelle s'empresse d'entrer en Sibérie pour établir une ligne de défense en avant du lac Baïkal (ce lac a de l'importance ensuite).
L'économie russe étant quasiment ruinée, l'extrême-orient russe historiquement négligé par Moscou convoque à son développement les corporations d'Etat chinoises et les entrepreneurs chinois du Dongbeï (nord-est) qui rapidement mettent en exploitation, tous gisements, terres arables, mines et ports, et ouvrent toutes les voies de communications nécessaires. C'est la ruée vers l'or.
Le rédacteur note que les entreprises chinoises ayant investi en Russie ont été jusqu'ici majoritairement arnaquées par les pouvoirs locaux russes, ce qui ne pourra plus être le cas dans le cadre d'un développement de l'extrême-orient. En outre, note le rédacteur, les Chinois disposeront sur place d'une armée conséquente pour garantir le fair-play des relations économiques. La nouvelle république russe d'extrême-orient sera protégée par la Chine populaire comme il en va de la Corée du Nord actuellement (sic).
L'influence diplomatique de la Russie de Poutine étant réduite à presque rien, une union des deux nations sera souhaitable pour tenir tête aux occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU, et Pékin devra ouvrir la bataille du maintien du siège permanent à la Russie de Poutine contre les tentatives de le donner au nouveau gouvernement fantoche de Moscou.
L'inventaire des ressources extraordinaires et inexploitées de l'extrême-orient russe est déjà fait. Le rédacteur note que le seul lac Baïkal renferme 1/8 de la consommation d'eau douce du territoire métropolitain chinois. La tonalité reste quand même dans le dénigrement subtil des capacités économiques du gouvernement de Vladimir Poutine qui est un ami de la Chine populaire certes, mais sûrement pas un génie. Le petit frère un peu con !
En conclusion (provisoire), les dirigeants chinois, habitués au temps long, établissent déjà une feuille de route pour contrer la dislocation possible de l'empire russe à leur profit, dans la stratégie bien connue du "win-win" mais tout-bénef. Le retour à la masse des territoires arrachés aux Tsings par le tsar russe en 1858 est implicite et même si évident qu'on ne le mentionne pas.
Voici le scenario :
Le gouvernement de Poutine est chassé de Moscou, soit par une guerre civile intérieure, soit par l'écrasement des armées russes sur leurs frontières occidentales. Il passe l'Oural et s'enfonce en Sibérie jusqu'à l'extrême-orient russe, hors d'atteinte des armées de l'OTAN. Les débris de l'armée de Poutine ne suffisant pas à sa sécurité, il appelle (ou on lui suggère fortement d'appeler) la Chine populaire à son secours, laquelle s'empresse d'entrer en Sibérie pour établir une ligne de défense en avant du lac Baïkal (ce lac a de l'importance ensuite).
L'économie russe étant quasiment ruinée, l'extrême-orient russe historiquement négligé par Moscou convoque à son développement les corporations d'Etat chinoises et les entrepreneurs chinois du Dongbeï (nord-est) qui rapidement mettent en exploitation, tous gisements, terres arables, mines et ports, et ouvrent toutes les voies de communications nécessaires. C'est la ruée vers l'or.
Le rédacteur note que les entreprises chinoises ayant investi en Russie ont été jusqu'ici majoritairement arnaquées par les pouvoirs locaux russes, ce qui ne pourra plus être le cas dans le cadre d'un développement de l'extrême-orient. En outre, note le rédacteur, les Chinois disposeront sur place d'une armée conséquente pour garantir le fair-play des relations économiques. La nouvelle république russe d'extrême-orient sera protégée par la Chine populaire comme il en va de la Corée du Nord actuellement (sic).
L'influence diplomatique de la Russie de Poutine étant réduite à presque rien, une union des deux nations sera souhaitable pour tenir tête aux occidentaux du Conseil de sécurité de l'ONU, et Pékin devra ouvrir la bataille du maintien du siège permanent à la Russie de Poutine contre les tentatives de le donner au nouveau gouvernement fantoche de Moscou.
L'inventaire des ressources extraordinaires et inexploitées de l'extrême-orient russe est déjà fait. Le rédacteur note que le seul lac Baïkal renferme 1/8 de la consommation d'eau douce du territoire métropolitain chinois. La tonalité reste quand même dans le dénigrement subtil des capacités économiques du gouvernement de Vladimir Poutine qui est un ami de la Chine populaire certes, mais sûrement pas un génie. Le petit frère un peu con !
En conclusion (provisoire), les dirigeants chinois, habitués au temps long, établissent déjà une feuille de route pour contrer la dislocation possible de l'empire russe à leur profit, dans la stratégie bien connue du "win-win" mais tout-bénef. Le retour à la masse des territoires arrachés aux Tsings par le tsar russe en 1858 est implicite et même si évident qu'on ne le mentionne pas.