Les images de l'assaut de Sainte-Soline contre le mur de fer de la gendarmerie mobile m'ont bien fait rire. Quatre véhicules ont cramé et l'image pathétique de l'incendie a fait le tour du monde, chez ceux surtout qui ne nous aiment pas. Dans le protocole d'ouverture de parapluies de la chaîne de commandement des "forces de l'ordre", il sera difficile de trouver à quel échelon fonctionne le connard qui a décidé du dispositif. A moins que sa vulnérabilité n'ait été délibéremment voulue pour impressionner l'opinion générale collée au poste contre les hyènes hystériques de l'ultra-gauche. Peu d'échos cependant chez les masses laborieuses et démocratiques, c'est le premier week-end de printemps et chacun a dû partir ouvrir les volets de sa chaumière en Normandie et filtrer la piscine.
L'autre explication qui m'a traversé l'esprit, assis devant les flammes de BFM-TV, est qu'un l'échelon intermédiaire sur zone est resté l'arme au pied pour démontrer aux pouvoirs parisiens retranchés dans les ministères, combien est dangereuse la situation pour laquelle ils n'ont pas mobilisé en conséquence, non tant en hommes qu'en protection blindée. Les observateurs sur place ont noté la présence assez nombreuse d'élus en écharpe, vaquant d'une caméra à l'autre et faisant des selfies devant l'enfer de Macron-Dante. Les factieux sont bien là et notre Mini-Sarko à la timide moustache les a bien vus sur les écrans du bunker de la PP. Nulle remontrance ne leur sera faite, ils sont les nouveaux prêtres de la République. M. Darmanin a juré qu'aucune ZAD ne se monterait à Sainte-Soline. S'il avait repéré les lieux, il aurait vu que c'était de toute façon impossible ; ça manque de bois et les paysans sont hostiles. Qu'en pense Jupiter ?
Rien en détail. Il digère l'humiliation de la perfide Albion. Les conseillers en soupente ont pu penser que la magnificence des réceptions de Sa majesté Charles III et de la Fée Clochette feraient oublier le déni brutal de démocratie qui a permis de forcer une mauvaise loi au parlement. Lequel s'est vu replacé sous les ordres de l'Exécutif alors qu'il est en droit, souverain. Le vieux peuple gaulois a parfaitement décodé la manipulation : prendre le chemin d'un amendement au budget de la Sécurité sociale pour conserver la possibilité d'un recours à l'article 49.3 ; ne pas tenter de convaincre mais rester bloqué sur les dispositions primitives (après les avoir entamées pour obtenir le rallye d'un parti du marais républicain qui s'est défaussé à la fin); arguer de la constitutionnalité littérale des choix en piétinant l'esprit du texte fondateur ; détourner l'attention en poussant derrière un projet de loi aussi clivant que celui concernant l'immigration. Mais comme à Waterloo, le Gaulois a dit "merde". Et les émeutes nombreuses de jeudi dernier ont signalé fort et clair que les gilets jaunes sont en train de se transformer en gilets noirs. Ce ne sont plus les antifas pubères de SciencesPo qui sortent humer l'air irrespirable ! La porte cochère de la mairie de Bordeaux en témoigne. Monsieur le maire est choqué (sic), même si elle était faite d'arbres morts. Mais il est peut-être le seul, car tous les commerçants et riverains des parcours de l'insurrection populaire qui font le dos rond ne le sont plus. Ils savent que rien n'arrêtera le désordre, par défaut d'ordres, sauf la fatigue des émeutiers et l'éclosion des fleurs printanières sur les arbres qui appelle au rut!
Le champ de la politique intérieure est désormais miné pour M. Macron et ses affidés. Toutes ses apparitions - et la dernière fut pitoyable de complaisance et morgue à la fois - font monter la tension. L'ingouvernabilité du pays, plombé par des comptes partout en rouge-vif sans aucune perspective d'amélioration à court terme du moins, va pousser le fringant satrape en cajoleries hypocrites à se réfugier dans le déclamatoire de la politique extérieure où personne ne l'attend plus. Le désordre pré-insurrectionnel constaté par les capitales étrangères, ajouté aux déficits structurels provoqués par le clientélisme du régime français de parasélite, va reléguer son activisme de salon aux oubliettes de l'histoire maintenant que l'Europe a beaucoup à faire pour sauver ses acquis, et plus vraiment le temps d'écouter les marchands de vide qui se voudraient "en même temps" rationnels. L'Europe rieuse (opposé sur ce blogue à l'Europe sérieuse) ne va compter bientôt plus qu'un seul pays, le nôtre ! Mais la France encaissera une fois encore les quolibets étrangers provoqués par son impéritie gauloise.
L'autre explication qui m'a traversé l'esprit, assis devant les flammes de BFM-TV, est qu'un l'échelon intermédiaire sur zone est resté l'arme au pied pour démontrer aux pouvoirs parisiens retranchés dans les ministères, combien est dangereuse la situation pour laquelle ils n'ont pas mobilisé en conséquence, non tant en hommes qu'en protection blindée. Les observateurs sur place ont noté la présence assez nombreuse d'élus en écharpe, vaquant d'une caméra à l'autre et faisant des selfies devant l'enfer de Macron-Dante. Les factieux sont bien là et notre Mini-Sarko à la timide moustache les a bien vus sur les écrans du bunker de la PP. Nulle remontrance ne leur sera faite, ils sont les nouveaux prêtres de la République. M. Darmanin a juré qu'aucune ZAD ne se monterait à Sainte-Soline. S'il avait repéré les lieux, il aurait vu que c'était de toute façon impossible ; ça manque de bois et les paysans sont hostiles. Qu'en pense Jupiter ?
Porte Charles III |
Le champ de la politique intérieure est désormais miné pour M. Macron et ses affidés. Toutes ses apparitions - et la dernière fut pitoyable de complaisance et morgue à la fois - font monter la tension. L'ingouvernabilité du pays, plombé par des comptes partout en rouge-vif sans aucune perspective d'amélioration à court terme du moins, va pousser le fringant satrape en cajoleries hypocrites à se réfugier dans le déclamatoire de la politique extérieure où personne ne l'attend plus. Le désordre pré-insurrectionnel constaté par les capitales étrangères, ajouté aux déficits structurels provoqués par le clientélisme du régime français de parasélite, va reléguer son activisme de salon aux oubliettes de l'histoire maintenant que l'Europe a beaucoup à faire pour sauver ses acquis, et plus vraiment le temps d'écouter les marchands de vide qui se voudraient "en même temps" rationnels. L'Europe rieuse (opposé sur ce blogue à l'Europe sérieuse) ne va compter bientôt plus qu'un seul pays, le nôtre ! Mais la France encaissera une fois encore les quolibets étrangers provoqués par son impéritie gauloise.